Page 32 - La Gatineau 2 octobre 2014

La Gatineau
32 2 octobre 2014
COMMISSION SCOLAIRE
Élections dans quatre circonscriptions
FRANÇOIS ROBERT
frobert@lagatineau.com
LA GATINEAU - Au terme de la période de dépôt des candidatures en vue des élec- tions scolaires du 2 novembre, des luttes élec- torales se dessinent dans les circonscriptions 2-6-7 et 11 à la Commission scolaire des Hauts-Bois-de-l’Outaouais (CSHBO).
Pour les autres postes, une seule personne s’est présentée et sera donc déclarée élue sans opposition. C’est le cas notamment de la présidente sortante, Diane Nault. La cir- conscription 9 qui couvre les secteurs centre et est de Gracefield, ainsi que la municipa- lité de Bouchette, fait figure d’exception alors qu’aucune candidature n’y a été déposée.
Voici la liste des autres élus sans opposition avec leur circonscription entre parenthèses: Daniel Moreau (1), Janique Lachapelle (3), Anne-Marie Poulin (4), Chantale Tremblay (5), Denise Miron-Marion (8), Guylaine Marcil (10).
Madeleine Aumont et Michelle Briand se feront la lutte pour le siège numéro 2. Bernard Caron et Jacques Masseau visent le siège numéro 6. Damien Lafrenière et Chantal Lamarche tenteront de se faire élire
dans la circonscription numéro 7. Alors que Gaétane Mousseau et Annette Dumouchel tenteront de remporter le siège numéro 11.
Défendre les spécificités locales
Les rumeurs voulant que de nouvelles cou- pures puissent être annoncées au cours de l’automne dans le budget de l’éducation au Québec n’ont pas découragé la présidente sor- tante de se représenter. «Il faut avoir des gens qui croient à notre instance et moi j’y crois, insiste Diane Nault. Et il faut des gens qui croient à notre région aussi, moi j’y crois. Nous sommes une petite commission scolaire sur un grand territoire, alors il faut toujours parler un peu plus fort que les autres et c’est ce que je fais quand je représente la commis- sion scolaire à Gatineau ou à Québec. Dans mon cas, ces rumeurs, au contraire, m’ont encouragé à plus y aller.»
Si elle avait eu de l’opposition, elle était prête à faire campagne sur les thèmes de l’équité entre les jeunes et l’avenir des enfants du coin. «Il faut être équitable avec tous, y compris les élèves avec des difficultés d’ap- prentissage et ceux qui ont des handicaps», souligne celle qui est présidente depuis 2006.
«Il faut arrêter de couper, surtout dans les enveloppes spéciales comme pour l’aide aux devoirs, a-t-elle poursuivi. On ne peut pas laisser tomber les enfants, c’est notre avenir à nous aussi !»
Pour Mme Nault, il est capital que le ministre de l’Éducation prenne en considéra- tion la grandeur du territoire desservi par la CSHBO. «J’ai toujours dit qu’un 100 000$ de coupures chez nous fait beaucoup plus mal que 100 000$ coupés à Gatineau. On a peut-être moins d’élèves mais on a un plus grand terri- toire à couvrir et beaucoup d’écoles. On doit quand même donner le service à ces gens là.»
Changements de structures
«Je ne suis pas contre les changements si ça permet des améliorations, lance d’entrée de jeu Mme Nault. Déjà en 1998 quand j’ai commencé à m’impliquer à titre de commis- saire parent, il était question de transférer certaines responsabilités aux municipalités.
Culture
▲ Diane Nault a été réélue sans opposition à la tête de la CSHBO.
Mais je ne suis pas sûr par exemple que les municipalités voudraient s’occuper du trans- port des élèves ? Imaginez ici notre commis- sion scolaire couvre 21 municipalités et un élève en traverse parfois trois pour aller à l’école, comment ce serait organisé ? Est-ce que ce serait une municipalité pour une région ? Est-ce que ce serait changer quatre 25 sous pour un dollar ?»
Elle plaide en faveur d’une régionalisation de certains services tout en gardant des enti- tés distinctes entre les commissions scolaires de l’Outaouais. «Nous avons déjà travaillé en fonction de régionaliser une partie de nos services entre commissions scolaires. Par exemple, nous avons régionalisé la formation professionnelle en Outaouais et ça fonctionne très bien. On pourrait envisager de faire de même pour les payes, l’informatique, et avoir certaines économies à long terme. Il ne faut pas oublier que nos employés sont syndiqués, on ne peut pas juste mettre des employés à pied. Ces services pourraient être régionalisés sans toucher aux services aux élèves et aux particularités régionales de chaque commis- sion scolaire.»
Pause café
C’est le nombre de jours durant lesquels, quotidiennement, une page de l’histoire de la contribution des francophones à l’Ontario, sera racontée sur le site Internet des 400 ans de présence francophone en Ontario : www.400ontario.ca
Un fait culturel, économique, politique, social et parfois même cocasse, sera mis en ligne chaque jour. Des extraits vidéo, bandes sonores et éléments interactifs seront présentés pour apprendre et tester les connaissances des internautes. Un infolettre sera aussi diffusée par courriel, sur inscription, regroupant les sept éléments de la semaine.
Suggestions d’activités à faire en
400
Marche. Elle est organisée samedi par le journaliste de CHGA Michel Riel, au profit de la Fondation québécoise du can- cer. Départ de Ma-MI Construction à 9h pour un trajet de 10km avec tour de la Promenade Des Eaux. Informations : Michel Riel au 819 449-4720.
Lecture. Nathalie Ayotte présentera son livre «Entre les cowboys et les indiens», samedi au Maniwaki Pizza de 16h à 18h.
Soirée. Ils seront au moins huit à se faire raser la tête, samedi, à l’occasion d’une soirée spéciale à l’Hôtel Chenier. Un geste de solidarité pour venir en aide à Thérèse
Rochon, atteinte d’un cancer des pou- mons. Au programme : un souper au coût de 10$, de la musique et de l’animation assurée par Léopold Labelle. Informations: Roxanne Laurin-Labelle, 819-215-0385.
Souper. Albatros Vallée-de-la-Gatineau invite toute la population à son souper bénéfice qui aura lieu samedi à 17h, à la salle du Christ-Roi. Il y aura un permis SAQ ainsi qu’une soirée de musique et de danse animée par le groupe Rabaska. Le coût du billet est de 10 $. Informations et billets : 819-449-2916.
NATHALIE AYOTTE
Lancement de son 3e livre
MANIWAKI - Nathalie Ayotte présentera pour la première fois dans la région son troi- sième livre : «Entre les cowboys et les indiens». Les amateurs de littérature ont rendez-vous le 4 octobre au restaurant Maniwaki Pizza, de 16h à 18h.
Nathalie Ayotte, qui vit à Gatineau, a grandi à Bouchette. Elle a déjà écrit «Fille de flic» et «Maître de mon univers». Son troisième roman est inspiré de ses racines algonquines. Ce livre a pour thème la découverte de soi, tracée par la quête de l’équilibre «entre les cowboys et les Indiens» lorsqu’on est métis.
Son blog, en nomination pour le meilleur blog de 2014, contient une tonne d’articles et d’informations sur ses romans. Plus de 200 per- sonnes le visitent quotidiennement. Sa page Facebook a 8 500 abonnés, elle fait partie de plusieurs associations et anime des ateliers d’écriture. Nathalie invite la population à venir la rencontrer.
▲ Nathalie Ayotte et ses deux premiers livres, que l’on pourra également se procurer au lancement le 4 octobre prochain.