Page 13 - La Gatineau 9 octobre 2014

La Gatineau 9 octobre 2014 13 Écrire pour trouver sa place
NATHALIE AYOTTE
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - «Entre les cowboys et les Indiens». Nathalie Ayotte a présenté samedi son troisième livre, à l’occasion d’un 5 à 7 au Maniwaki pizza. Membres de la famille, amis, amateurs de lecture, étaient présents, ainsi que le chef de Kitigan Zibi Gilbert Witheduck.
«Entre les cowboys et les Indiens» est un petit livre de 60 pages avec sur celles de gauche des photos prises au Pont de pierre, au Bonnet rouge et aux Chutes rouges, sur celles de droite un mini roman de 1 500 mots.
Ce livre est né d’une balade, de ren- contres, d’une formidable journée. Le 3 septembre 2012, Nathalie Ayotte, en visite dans la région, a croisé des cowboys à l’oc- casion de la fin d’un festival western. Juste après, elle rencontrait deux Indiens : Gabriel Witheduck et Adrienne Shécapio, une Cris de Chibougamau. Sur sa route aussi cette journée là, des animaux sauvages.
«C’était une journée remarquable, raconte Nathalie Ayotte. Une journée très ressourçante qui m’a ramenée à mes racines et inspiré ce livre. Je voulais retrouver mes origines, me questionner sur ma place dans le monde.»
Le livre n’a été édité qu’en 150 exem- plaires. Graphiste, Nathalie Ayotte en a signé aussi la couverture. Il n’est disponible que sur le site Internet de l’auteure, qui aimerait trouver aussi un point de vente à Maniwaki. «Chaque exemplaire est numé- roté, note Nathalie Ayotte. Pour moi, c’est un peu une œuvre d’art, comme le Pont de pierre, le Bonnet rouge et les Chutes rouges.»
▲ Nathalie Ayotte en compagnie de son fils Gibson Ayotte.
Deux autres livres
La famille de Nathalie Ayotte est origi- naire de Bouchette. Si elle a grandi entre la rive sud de Montréal et Hull, elle passait ses étés, ses vacances, à Bouchette et au lac Long. Nathalie Ayotte est par ailleurs membre de la communauté métis autoch- tone de Maniwaki.
Dès l’adolescence, elle a nourri une pas- sion pour l’écriture. Mais à l’âge de 18 ans, elle a dû trouver un «vrai travail», ce qui lui a fait perdre le temps d’écrire. C’est vers 40 ans qu’elle a redécouvert «ma raison d’être», quand elle a commencé à écrire son blog.
Son premier livre, «Maître de mon uni- vers», s’adresse aux adolescents et à leurs
parents. «Ce sont des situations réelles qui peuvent arriver, explique Nathalie Ayotte. Comme par exemple l’échec scolaire, la grossesse à l’adolescence, la drogue, l’al- cool, etc. Elles sont appuyées par des tech- niques de coaching de vie, axées sur le positivisme et des solutions.» Québécor l’avait approchée pour sortir ce livre, co-écrit avec Nancy Lehoux.
En novembre 2013, elle a écrit en 30 jours son deuxième livre : «Fille de flic», une autobiographie qui raconte son enfance avec un père policier violent. «J’ai voulu l’écrire dans la lumière, explique l’auteure. Je me sers de mon histoire pour aider les femmes et enfants de policiers.»
Informations sur le site Internet www.100inspirations.com
SEMAINE DES MAISONS DE JEUNES
Si tu es ado, il y a des activités pour toi
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - Du 13 au 19 octobre, c’est la Semaine du regroupement des maisons de jeunes du Québec. Afin de souligner l’évène- ment, Mani-Jeunes a concocté un programme d’activités auxquelles tous les adolescents sont invités à participer.
Au programme : lundi 13, sortie à La Ronde ; mardi 14, cinéma pyjama de 13h à 17h ; mercredi 15, lancement du local de Mani-Jeunes à la Cité étudiante, à 11h45, et projection de la vidéo MDJ 2014 ; jeudi 16, soirée thaïlandaise de 15h30 à 21h ; vendredi 17, souper pizza et danse «glow stick» de 15h30 à 23h.
La Semaine des maisons de jeunes est célébrée partout au Québec afin de faire connaître la mis- sion de ces dernières. «C’est l’occasion idéale pour la population d’aller faire un tour dans la maison de jeunes de son quartier, de jaser avec le personnel et les jeunes», commente l’humoriste Étienne Dano, porte-parole du Regroupement des maisons de jeunes du Québec.
Former des citoyens
Reconnue comme un service essentiel dans
la communauté pour les adolescents, Mani- Jeunes poursuit depuis 28 ans la même mis- sion : former des citoyens critiques, actifs et responsables. Elle organise des activités pour les 12-18 ans qui viennent échanger, se diver- tir, s’informer et participer à des projets. Ils sont encadrés par une équipe d’animatrices dynamiques et compétentes.
Mani-Jeunes a plusieurs champs d’actions. D’abord, la prévention-promotion de la santé et du bien-être, avec par exemple les ateliers cuisine santé, la prévention des toxicomanies, les activités sportives, les ateliers sur l’intimi- dation ou encore le programme «Bien dans ma tête, bien dans ma peau».
Ensuite, l’apprentissage de la citoyenneté, avec notamment les rencontres du conseil des jeunes. Il y a aussi le volet concertation et par- tenariat, pour favoriser l’engagement des jeunes, en organisant des levées de fonds pour financer les activités. L’éducation à la pratique sociale passe par des sorties et différentes acti- vités en groupe.
La dernière sphère concerne la vie démo- cratique et associative. Ainsi, un voyage humanitaire a été organisé à Cuba et un autre est en préparation pour un deuxième groupe de jeunes qui partira au Costa Rica en
▲ Parmi les activités organisées par Mani- Jeunes, les ateliers cuisine santé pour apprendre aux jeunes à bien manger.
décembre 2014.
Renseignements : Mani-Jeunes, au 86 rue
Roy ; 819-449-6609 ; mani-jeunes@bellnet. ca ; page Facebook «Mani-Jeunes Inc.»