Page 27 - La Gatineau 9 octobre 2014
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La Gatineau 9 octobre 2014 27 10 500$ pour la Fondation du cancer
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - Quand on fait face au can- cer, marcher sous la pluie c’est vraiment rien. Malgré le temps maussade, Michel Riel a maintenu sa marche samedi. Une poignée de randonneurs l’ont accompagné pour faire le tour de la Promenade des eaux. Une activité au profit de la Fondation québécoise du cancer.
L’idée de cette marche annuelle est née il y a deux ans : après avoir participé à Compostelle en tandem, en France, avec la Fondation québécoise du cancer, Michel Riel a décidé d’implanter une marche dans la Vallée-de-la-Gatineau. Cette année, la pré- sidence d’honneur a été confiée à Gilles Lafrenière. «Des membres de sa famille sont touchés par le cancer et il croit en la cause, explique le journaliste de CHGA. Quand je lui ai demandé d’être président d’honneur, il a dit oui avec empressement.»
Avant la marche, d’autres levées de fonds ont été organisées par Michel Riel : l’empa- quetage de l’épicerie des clients de Maxi et un brunch à la salle Christ-Roi commandité par Métro. Le tout lui a permis de collecter près de 10 500$. Et d’autres dons devraient prochainement s’ajouter à cette somme.
L’hôtellerie
Cela fait six ans que Michel Riel combat un cancer. Cela a commencé par un cancer du colon, qui a ensuite atteint le foie. Actuellement, il suit des traitements de radiothérapie, ce qui l’amène à bénéficier des services de l’Hôtellerie de Gatineau.
L’argent qui sera remis à la Fondation qué- bécoise du cancer servira principalement à financer ses cinq Hôtelleries réparties dans la province. Celle de Gatineau, qui fêtera son dixième anniversaire en 2015, est située près du centre de cancérologie. Elle dessert la population de l’Outaouais et de l’Abitibi-Témiscamingue.
«Les centres de radiothérapie se situent dans les grandes villes, explique Corinne Lorman, directrice de la fondation en Outaouais. Les malades doivent suivre ces traitements tous les jours. Pour 20 traite- ments par exemple, cela se fait sur quatre semaines. Ça serait donc difficile pour les patients de faire l’aller-retour tous les jours.»
Pour bénéficier des services de l’Hôtelle- rie, les malades payent 27$ par jour, alors qu’une nuit dans un motel coûte autour de 100$. Pour un patient hébergé, cela coûte 100$ par jour à la Fondation québécoise du cancer. Le ministère de la Santé en paye une partie. La fondation doit donc combler le reste par des dons. Et Corinne Lorman l’as- sure : «Les gens de la Vallée-de-la-Gatineau sont très généreux.»
Outre le gîte et le couvert, l’Hôtellerie organise pour ses patients des soupers com- munautaires, des sorties. Elle propose aussi plusieurs activités : massothérapie, kinésio- logie, art-thérapie, cafés-rencontres, médita- tion, le programme belle et bien dans ma peau. «C’est un milieu de vie sécuritaire et supportant pour les malades», assure Corinne Lorman.
Aux personnes qui doivent faire face à la maladie, Michel Riel leur conseille «d’accep- ter la maladie, ne pas se battre contre mais avec le cancer et, même si c’est difficile, prendre ça toujours positivement».
MARCHE DE MICHEL RIEL
▲ Le groupe de personnes venues aider Michel Riel dans son combat contre la maladie et participer à la levée de fonds pour la Fondation québécoise du cancer.


































































































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