Page 19 - La Gatineau 16 octobre 2014
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PETITE ÉCOLE DE RANG
1 800$ grâce aux Ménestrels
La Gatineau 16 octobre 2014 19 CHRONIQUE
Tout savoir
sur le bronzage
L’hiver approche et le soleil se fait déjà plus rare. Eh oui! La noirceur nous envahit maintenant dès le début de la soirée et la fraîcheur nous oblige à nous vêtir plus chaudement. Nous perdrons donc tôt ou tard notre beau bronzage estival. Alors à moins d’aller visiter une destination tropicale au cours des prochaines semaines, le salon de bronzage semble être la solution idéale pour conserver son hâle d’été! Mais l’est-ce vraiment?
Il faut tout d’abord savoir que lorsque notre peau bronze, c’est que les pigments de mélanine qu’elle contient réagissent pour se protéger des rayons ultraviolets (UV). Une peau bronzée est donc synonyme de peau endommagée. Ainsi, le mythe qu’une peau basanée est une peau en santé est malheureusement faux. En fait, c’est tout le contraire.
Le bronzage, qu’il soit obtenu par une exposition au soleil ou artificiellement dans un salon, peut avoir des effets très néfastes sur la santé. Vieillissement prématuré de la peau, taches brunes, cataractes, affaiblissement du système immunitaire et augmentation du risque de développer un cancer de la peau sont les principales conséquences du bronzage. Et les risques augmentent si vous avez la peau pâle et les yeux bleus, si vous êtes jeune (particulièrement si vous avez moins de 18 ans) et si vous vous exposer aux rayons UV régulièrement.
Vous croyez que les salons de bronzage sont plus sécuritaires que le soleil? Sachez qu’ils émettent des rayons UV qui sont 10 à 15 fois plus intenses que ceux du soleil. De plus, le bronzage artificiel, surtout avant l’âge de 35 ans, est associé à un risque accru
de développer un mélanome, le cancer de la peau présentant le plus haut taux de mortalité.
Cette chronique est une gracieuseté de
MARTIN ROY
Pharmacien
50, rue Principale Sud, Maniwaki,
FRANÇOIS ROBERT
frobert@lagatineau.com
BOUCHETTE - Le concert bénéfice du groupe vocal Les Ménestrels à l’église de Bouchette le 11 octobre a permis d’amasser plus de 1 800$ pour le projet de sauvegarde de la petite école de rang de la municipalité.
Rappelons qu’il est prévu de la déménager au cœur de la municipalité, de la restaurer et d’en faire une attraction touristique. L’idée est de reconstituer une salle de classe, telle qu’elle était à l’époque. Le coût du projet est évalué à environ 100 000$.
Plus de 160 adultes et une douzaine d’en- fants ont répondu à l’appel du Comité de sauvegarde de la petite école de rang de Bouchette. Sa présidente, Lucie Bruneau, tient à remercier la population et les chan- teurs. Ceux-ci ont donné un magnifique concert, souvent émouvant, parfois drôle qui a fait la joie de tous, a-t-elle indiqué.
Les sept membres du groupe (Ben Solomon, Don Karn, Jean-Charles Bonin, Michel Houde, Albert Morrissette, Benoît Allard et Gilbert Bourgeois) vêtus tout de
santé
GRACEFIELD - Un cours de sciences au soleil, voilà de quoi susciter l’intérêt des jeunes pour cette matière. Les 25 et 26 septembre derniers, les élèves de 4e secon- daire de l’école Sacré-Cœur de Gracefield ont eu l’opportunité de sortir de leurs classes pour apprendre en nature.
Ces deux jours intensifs passés à la base Scout de Low, ont permis aux élèves de couvrir une bonne partie du Programme de formation de l’École québécoise en ce qui concerne l’environnement et les sols. En plus d’apprendre plusieurs notions sur le terrain, les élèves ont eu la chance de faire de l’escalade, de l’hébertisme et un par- cours aérien. Dame nature étant de leur côté, les élèves ont même pu se baigner.
De plus, ce court séjour leur a permis de vivre une expérience de groupe inoubliable, de développer leur autonomie et leur savoir vivre. Ce fût très formateur à plusieurs points de vue.
L’enseignante responsable, Vicky Veilleux, tient à remercier le Métro Marché
Kelly et l’Entraide de la Vallée pour avpor fourni une partie de la nourriture, les accompagnateurs (Alain Tremblay et
Nicolas Lacroix-Leduc) mais aussi tous les élèves qui ont participé : «Vous avez été un groupe vraiment exceptionnel!»
▲ Parfois le directeur, Benoît Allard se tourne vers le public pour chanter avec ses protégés.
noir ont offert une solide prestation. L’un d’eux a expliqué à la foule que leur directeur Benoît Allard ne peut résister à la tentation de modifier les arrangements de toutes les chansons. Ce qui confère à chacune de leurs versions a capela un caractère unique.
Le groupe a notamment souligné le lien entre le Canon de Pachelbel et la pièce Le
temps de vivre de Georges Moustaki. Leur interprétation de La Mer de Charles Trenet valait à elle seule le détour par Bouchette. Et que dire du moment de grâce lorsqu’ils ont entonné C’est beau la vie de Jean Ferrat. Félix Leclerc aurait certainement apprécié la fin de la première partie avec un trio de ses œuvres. Bref, une soirée mémorable !
ÉCOLE SACRÉ-CŒUR
Mini-camp de sciences en plein air
GALERIE DU PRESBYTÈRE
Visite de Mireille Apollon
BLUE SEA - L’Association des amis du Presbytère de Blue Sea a accueilli Mireille Apollon, présidente de la Commission des arts, de la culture, des lettres et du patrimoine de la ville de Gatineau et vice-présidente de la Conférence régionale des élus de l’Ou- taouais, dans le cadre d’une tournée dans les différentes MRC.
Le but de cette tournée est de favoriser le dialogue culturel entre les MRC et Gatineau et de découvrir les acteurs prin- cipaux en termes de dynamisme et de développement culturel.
◀ De gauche à droite : Larry Rousseau, président de l’Association des amis du Presbytère de Blue Sea ; Mireille Apollon, de la Ville de Gatineau ; Nathalie Boileau, vice-présidente de l’Association des amis du Presbytère ; Pierre Normandin, de la municipalité de Blue Sea. (Photo : Marc Grégoire).
819 449-1360


































































































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