Page 6 - La Gatineau 23 octobre 2014

6 23 octobre 2014 La Gatineau REGROUPEMENT DE PAROISSES
Rencontre très émotive à Bois-Franc
FRANÇOIS ROBERT
frobert@lagatineau.com
BOIS-FRANC - L’avenir des célébrations dans l’église de Bois-Franc et celle du bâti- ment ont été au cœur de discussions très ani- mées le 15 octobre dans le lieu de culte devant fêter son centième anniversaire l’an prochain.
Le sort réservé au vieux gagné de la com- munauté Saint-Boniface et son versement annoncé dans la comptabilité unifiée du regroupement paroissial l’Assomp- tion-de-Marie, a aussi été parmi les sujets chauds de la soirée. Plusieurs résidents de Bois-Franc se sont dits stupéfaits d’apprendre que l’argent amassé au fil des ans à Bois-Franc ne ferait bientôt plus l’objet d’une comptabilité séparée. Le marguillier démissionnaire Armand Hubert est allé plus loin à ce cha- pitre. «On nous parle constamment d’argent (vieux gagné) alors que pour l’année 2013, la communauté de l’Assomption a fait des répa- rations et mis en garantie les vieux gagnés des petites communautés. Chez nous, nous ne pouvons rien réparer pendant que la commu- nauté de l’Assomption peut changer des four- naises, réparer des toits alors qu’elle n’a pas «un sou» », a-t-il lancé visiblement très ému.
L’évêque du diocèse de Mont-Laurier, Mgr Paul Lortie, avait envoyé son vicaire général, Marc Richer, à la rencontre. Ce dernier a
présenté son rôle comme celui de bras droit de l’évêque et promis de lui relayer le contenu des échanges. L’abbé Richer s’est dit surpris que les gens n’avaient pas l’air au courant qu’au moment du regroupement des cinq commu- nautés et trois paroisses fusionnées le 1er jan- vier 2006, l’évêque avait signé un décret pré- voyant la fusion des comptes au bout de 10 ans, soit le 31 décembre 2015.
«Il y aura un seul compte mais avec le lea- dership pastoral du prêtre responsable et des engagés en paroisse, il leur reviendra de pour- voir au maintien de leurs activités», a expli- qué le vicaire général en fin de rencontre.
«Il faut faire attention à l’esprit de clocher, a poursuivi l’abbé Richer. Cela ne nous aide pas. Il faut plus avoir un esprit de communion entre nous, de commune union.»
Des bénévoles de Bois-Franc assurent déjà l’entretien du cimetière en plus de passer la balayeuse dans l’église, ont fait valoir plu- sieurs partisans du maintien de la messe aux deux semaines dans l’église, sauf les mois d’hiver au cours desquels les célébrations ont lieux à la salle municipale.
Après que la fin des célébrations en l’église de Bois-Franc ait été évoquée et que cela eut causé une levée de boucliers, la présidente d’assemblée de Fabrique du regroupement paroissial l’Assomption-de-Marie, Rachel Auger, a proposé une autre solution. La messe aurait lieu aux deux semaines jusqu’à Noël. Ensuite, le thermostat pourrait être monté
▲ Le vicaire général du diocèse de Mont-Laurier, Marc Richer, a tenté de calmer les esprits et promis de relayer le contenu des échanges de la rencontre à l’évêque, Mgr Paul Lortie.
occasionnellement si une famille demande à ce que les funérailles d’un des leurs aient lieu dans l’église, de même pour un mariage ou un baptême. Les célébrations du dimanche auraient lieu durant l’hiver comme l’an passé en alternance une semaine à la salle commu- nautaire de Montcerf-Lytton, l’autre à celle de Bois-Franc. Pour ce qui est de la situation au printemps prochain, tout dépendrait de com- bien de nouveaux bénévoles se manifeste- raient pour la préparation des lectures et l’ani- mation de la communauté.
Le modus operandi proposé sera révisé aux
six mois, a suggéré l’abbé Richer qui n’a pas caché que vu qu’il y avait peu de relève pour la préparation des célébrations et la pastorale, la fermeture du lieu de culte à moyenne échéance n’était pas exclue.
En fin de rencontre, les gens de Bois-Franc présents se sont consultés et quatorze d’entre eux se sont portés volontaires pour prendre la relève des marguilliers démissionnaires, ainsi qu’au niveau de la préparation des lectures et l’animation de la communauté, a indiqué l’un d’eux, Conrad Hubert, qui est aussi conseiller municipal.
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COOP DE GRACEFIELD
Désormais marchand BMR
GRACEFIELD - Il y a du changement à la Coop Gracefield. Elle est désormais franchi- sée marchand BMR. Le président de La Coop Gracefield, Paul Caron, se dit «très heureux de nous associer avec BMR pour nos activités de détail de matériaux de rénovation et de produits de quincaillerie. La réputation de cette bannière n’est plus à faire et nous sommes confiants que l’association de nos deux entreprises saura profiter à tous».
De son côté, le directeur général de La Coop Gracefield, Jean-Serge Rochon, estime que «en ces années de grands changements
dans notre industrie, je crois que la décision d’unir nos forces avec une entreprise québé- coise solide nous permettra de nous démar- quer de nos compétiteurs et d’en offrir encore plus à notre clientèle».
Fondée en 1939, La Coop Gracefield a pour mission de «contribuer à la réussite éco- nomique et au développement de l’ensemble de ses membres en les approvisionnant en produits et services adaptés à leurs besoins». Employant plus de 20 personnes, la coopéra- tive compte plus de 380 membres sociétaires.
SERVICES DE GARDE EN MILIEU FAMILIAL Mouvement de grève nationale
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2014-09-24
11:58 AM
LA GATINEAU - Après des débrayages régionaux, les 13 600 respon- sables des services de garde en milieu familial membres de la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec, ont tenu une journée provin- ciale de grève lundi. En Outaouais, jusqu’à 500 travailleuses affiliées à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ ) ont participé à cette journée. Une soixantaine de travailleuses de l’Ou- taouais se sont également rendues à Montréal pour prendre part à une mani- festation nationale.
Les responsables des services de garde souhaitent que leurs heures travaillées
soient reconnues par Québec. En ce moment, elles sont rémunérées pour 35 heures par semaine. Manon Chénier, présidente de l’ADIM-Outaouais CSQ , affirme cependant que la plupart d’entre elles travaillent une cinquantaine d’heures par semaine parce qu’elles doivent préparer les repas, faire le ménage et développer des activités éducatives.
Manon Chénier, estime que les offres gouvernementales actuelles mettent en péril la qualité des services offerts par les garderies en milieu familial. Si le gou- vernement n’adhère pas aux arguments de la CSQ , d’autres moyens de pression pourraient être pris.
QC SAT 10/2014