Page 4 - La Gatineau 23 octobre 2014
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4 23 octobre 2014 La Gatineau HOCKEY MINEUR
Entente entre Maniwaki et Grand-Remous ?
FRANÇOIS ROBERT
frobert@lagatineau.com
LA GATINEAU - Suite au non-renouvel- lement de l’entente en loisirs par Grand- Remous prévoyant une participation aux frais pour l’aréna Gino-Odjick, la municipalité de Maniwaki avait décidé de refuser de considé- rer l’offre du maire de Grand-Remous de négocier une entente distincte pour une année. Trois jeunes hockeyeurs de Grand- Remous s’étaient fait indiquer après la fin de la période des inscriptions qu’ils ne pour- raient utiliser la patinoire tant que leur muni- cipalité n’aurait acquitté sa facture. Puis, mardi après-midi juste avant notre heure de tombée, nous avons appris par le maire de Maniwaki que les deux parties se rapproche- raient d’une entente et que deux semaines de grâce avait été accordées aux jeunes hoc- keyeurs durant ce blitz de négociations.
Chacun des deux maires avait d’abord commencé par renvoyer la responsabilité à l’autre municipalité pour cette délicate situa- tion où les jeunes hockeyeurs se retrouvaient en quelque sorte pris en otages.
«Nous n’avons pas voulu signer un chèque en blanc pendant cinq ans», lançait d’entrée de jeu le maire de Grand-Remous, Gérard Coulombe. Il rappelait par ailleurs que c’est
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l’ancien conseil de Grand-Remous qui avait d’abord rejeté l’entente sur cinq ans conclue entre Maniwaki et les autres municipalités utilisatrices de l’aréna.
Quelques jours avant ce dernier rebondis- sement, le maire de Grand-Remous se disait ouvert à négocier avec la ville de Maniwaki une entente annuelle. «Vous nous donnez les noms des jeunes inscrits, on leur demande de s’inscrire à la municipalité, on les collecte pour une partie du montant à payer, Grand- Remous verse le reste, et on fait parvenir le chèque global.»
Le maire de Grand-Remous avait aussi invoqué que des habitants de Maniwaki bénéficient des services de la clinique de santé située sur le territoire de Grand- Remous sans que leur municipalité ne parti- cipe à son financement et que cela pourrait faire partie d’une négociation globale.
Courrier du lecteur
Lorsque nous avons évoqué cet argument avec le maire de Maniwaki, ce dernier a pour sa part soutenu qu’il s’agissait de deux négo- ciations bien distinctes.
Pour le maire de Maniwaki, Robert Coulombe, la défense initiale consistait à dire qu’il n’allait pas négocier une entente séparée pour Grand-Remous et que cette dernière devait accepter la même entente que les autres. Selon Robert Coulombe, l’entente prévoyait déjà une modulation en fonction du nombre de joueurs inscrits par année, soit environ 1 000$ par jeune.
Le préfet de la MRC de la Vallée-de-la- Gatineau, Michel Merleau, s’est montré très prudent lorsque nous l’avons abordé à ce sujet. Rappelant dans un premier temps qu’il s’agit d’une négociation entre municipalités dans laquelle la MRC n’a pas à intervenir, il s’est toutefois avéré un peu plus loquace sur la
question des infrastructures régionales. Après que nous lui ayons soumis l’idée de Chuck Reid (un entraîneur bénévole de Grand- Remous qui connaît bien les trois jeunes tou- chés) à savoir que le Centre Gino-Odjick est une infrastructure qui dépasse largement la desserte des gens de Maniwaki et donc que la cotisation des différentes municipalités ne devrait pas être un choix mais une obligation, le préfet s’est alors avancé un peu plus sur la pointe des pieds. «Je considère que les équi- pements qui ont un rayonnement régional devraient normalement obtenir un finance- ment qui tienne compte de cette dimension là, mais c’est quoi les barèmes et les critères, je n’ai pas à me prononcer là-dessus, compte- tenu que ce n’est pas une responsabilité de la MRC et que nous en avons déjà suffisam- ment à fouetter, sans se mêler de quelque chose qui pour l’instant ne nous regarde pas.»
Hommage à feu M. Raymond Cyr
Homme de grande disponibilité, justice et honnêteté, M. Raymond Cyr a rendu de grands services à sa communauté. Il a sou- vent accepté de prendre des reproches et des blâmes à la place d’autres, sans jamais dévoiler les noms de ceux qui ont été trop craintifs pour que leur nom soit connu du public.
Actif dans les loisirs pendant de nom- breuses années avec son épouse Madeleine, ils n’ont jamais calculé les heures de béné- volat données. Pourtant, ce n’était pas des gens bien fortunés. Malgré de modestes revenus et une santé fragile, ils ont eu une famille de six enfants. Tout cela n’a pas empêché M. Cyr de donner beaucoup de
son temps gratuitement pour aider ses concitoyens.
Conseiller de la municipalité de Montcerf, il n’a jamais cherché ses intérêts personnels. Responsable du cimetière Ste Philomène de Montcerf-Lytton pendant de nombreuses années, il a été de ceux qui ont réalisé le réa- ménagement du cimetière afin de lui donner la belle apparence qu’on lui connait aujourd’hui, et j’en passe.
Monsieur Cyr, même si nous ne connais- sons pas tout le bien que vous avez fait, Dieu, Lui, le sait. Reposez en paix, Monsieur Cyr.
Ward O’Connor, Montcerf-Lytton.
«Le choix de Will Amos s’impose pour la Vallée-de-la-Gatineau»
Samedi prochain, les membres du Parti libéral du Canada du comté de Pontiac auront à faire un choix important pour déterminer celui ou celle qui portera les couleurs du parti lors des prochaines élec- tions fédérales. Ayant été candidat lors de la dernière convention libérale, plusieurs m’ont sollicité pour me présenter, mais après mûre réflexion, j’ai décidé de ne pas poser ma candidature.
Je crois toutefois qu’il est important en tant que citoyens et membres de ce parti que nous nous impliquions dans ce vote car celui qui sera choisi pourrait bien devenir notre prochain député et notre comté a grandement besoin de quelqu’un qui puisse porter leur voix à Ottawa. J’ai toujours considéré qu’il était anormal que le comté de Pontiac affiche un des plus haut taux de pauvreté alors qu’il se trouve à deux pas d’une des régions les plus riches du Canada.
J’ai eu l’occasion de rencontrer la plupart des candidats, mais c’est avec grand plaisir que j’ai décidé de soutenir la candidature de Will Amos. Avocat spécialisé en envi- ronnement, Will Amos connaît bien notre région car il possède un chalet à Messines et il a démontré une grande sensibilité pour les questions touchant la Vallée-de-la- Gatineau. Il est également le seul candidat à avoir consacré autant de temps à venir
rencontrer les gens de la région et à discu- ter avec eux au cours des derniers mois.
J’ai surtout apprécié sa capacité d’écouter et de chercher à comprendre les besoins de notre milieu. Face à un Premier ministre conservateur qui a réussi à faire passer le Canada de la liste des pays les plus admirés à celle des états les plus honnis, il est temps de reprendre le cap suivi par tous ses pré- décesseurs. Nous avons besoin d’un député qui brise le silence qui a été la marque de commerce de notre représentant à Ottawa depuis quatre ans et je crois sincèrement
que Will Amos est celui qui pourra nous représenter dignement.
Samedi prochain (25 octobre à 11h), les militants libéraux se réuniront à Kazabazua pour voter. Je sais que c’est toujours un sacrifice de consacrer un samedi pour aller voter, mais votre vote compte plus que jamais et je me dois de vous inciter à faire l’effort de vous rendre à Kazabazua car ce petit geste pourrait signifier beaucoup pour l’avenir de notre comté.
Georges Lafontaine, Messines.
Merci...mille fois...Merci
Mercredi le 1er octobre dernier, au local du Club de l’Âge d’Or Assomption de Maniwaki, les membres du conseil d’ad- ministration ouvraient leurs portes à tous les aînés de la région pour une jour- née spéciale d’activités soulignant ainsi la Journée nationale des aînés.
Collation du matin, bingo, souper, soirée de danse en ligne et de folklore, étaient sous la responsabilité du Club de l’Âge d’Or alors que la Ville de Maniwaki (MADA) offrait le dîner et quelques activités en après-midi. Tout était gratuit et une fois de plus nos com- merçants, bien souvent sollicités, ont fait
preuve d’une grand générosité.
Merci à tous nos bénévoles qui ont été présents jusqu’à tard en soirée pour faire de cette journée un succès à la hauteur des efforts consacrés à une telle organi- sation. La réponse de nos aînés a été on ne peut plus encourageante et c’est avec confiance et grand plaisir que nous envi- sageons de reproduire notre formule gagnante l’année prochaine. Le Club de l’Âge d’Or existe pour les aînés et nous pouvons dire : mission accomplie.
Les membres du conseil d’administra- tion du Club de l’Âge d’Or Assomption de Maniwaki.


































































































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