Page 4 - La Gatineau 30 octobre 2014
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4 30 octobre 2014 La Gatineau SENTIERS DE MOTONEIGE
Responsabilité accrue pour Les Ours Blancs
FRANÇOIS ROBERT
frobert@lagatineau.com
LA GATINEAU - Le président du Club de motoneige Les Ours Blancs, Sylvain Marchand, a confirmé lors de la journée portes ouvertes à leur nouveau garage le 25 octobre que son organisation aurait la res- ponsabilité d’entretenir encore plus de sen- tiers cet hiver, ce qui devrait les aider à continuer de remonter la pente après une année difficile en 2013.
«Le club a quand même un grand terri- toire mais la porte d’entrée c’est Low, alors nous avons demandé à la MRC si on pou- vait avoir la responsabilité jusqu’à Low plutôt que Kazabazua comme les années précédentes, ce qui nous a été accordé, a précisé M. Marchand. En tout, ce sera un territoire de 650 Km. Nous sommes l’un des neuf plus gros clubs au Québec avec environ 800 membres l’an dernier, en incluant les passes à la journée.»
Malgré une pluie qui annonçait plus l’automne que la saison de la motoneige, les visiteurs sont venus assez nombreux à cette première activité portes ouvertes au nou- veau garage dont s’est porté acquéreur le club en mars dernier. Il est situé au 302 rue Des Oblats, près du Club de golf les Trois clochers. «Avant, nous étions à
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Grand-Remous mais ici c’est plus central et plus pratique pour nous», a souligné M. Marchand.
Le club a aussi offert à la MRC de se charger de l’entretien de la piste cyclable qui jusqu’à l’an dernier était la responsabi- lité de Tourisme Vallée-de-la-Gatineau. «Nous avons l’équipement, des gens habi- tués de faire les ponceaux, ce qu’il faut pour procéder au débroussaillage, a indi- qué M. Marchand. Le club pourrait aller chercher des revenus supplémentaires pour nous aider à survivre. Ce parc est impor- tant pour la visibilité de la Vallée-de-la- Gatineau et nous espérons que la MRC le gardera ouvert toute l’année. Pour nous ce corridor est comme la colonne vertébrale de notre réseau.»
Questionné à ce sujet, le préfet de la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau, Michel Merleau, a confirmé avoir reçu l’offre du club. «Nous sommes en train de voir com- ment nous pourrions nous assurer que la piste cyclable réponde aux exigences des cyclistes et comment nous pourrions le faire avec les budgets dont nous disposons actuellement. Il n’y a pas de décision de prise pour le moment (pour le volet entre- tien en été). Jusqu’à nouvel ordre, c’est le statu quo et la piste cyclable existe toujours.»
Le club dispose de sept tracteurs pour l’aider à entretenir les sentiers, certains valent jusqu’à 250 000$, ce qui n’inclut pas les réparations et les frais d’opération.
La collaboration avec les clubs voisins est très bonne selon le président des Ours Blancs.
Patrouilles de la SQ
«Souvent on entend parler de la vitesse et du fait que la Sûreté du Québec (SQ ) pourrait procéder à plus de patrouilles mais les gens doivent comprendre qu’il n’y a pas juste un danger avec les arbres, mais aussi en raison des animaux, a poursuivi M.
▲ Le président des Ours Blancs, Sylvain Marchand, en compagnie de la vice-présidente administrative, Michelle Blais, devant le nouveau garage du club.
▲ L’une des sept machines dont dispose le Club de motoneige Les Ours Blancs pour entretenir les sentiers dans la Vallée-de-la-Gatineau.
Marchand. Nous avons beaucoup de che- vreuils dans nos sentiers. Un chevreuil qui saute devant une motoneige c’est très dan- gereux. Aussi quand on passe dans un vil- lage en auto, on ne va pas à 100 km/h, pourquoi le ferait-on en motoneige ? Il faut conscientiser les gens à faire plus attention. Par exemple, quand on traverse Gracefield, les maisons sont tellement collées, il faut prendre soin de nos voisins en quelque sorte», insiste M. Marchand.
Le président des Ours Blancs admet qu’il souhaiterait voir lui aussi un peu plus de patrouilles de la part de la SQ. «Avec notre grand territoire, si les agents sont à Grand-Remous et qu’il y a un incident à Gracefield, ils ne peuvent se rendre rapide- ment. Nous avons aussi huit patrouilleurs avec sensiblement les mêmes pouvoirs sauf la possibilité de mettre les gens en état d’arrestation mais nous pouvons donner des contraventions. N’oublions pas que ce sont des bénévoles.»
Des blitz de sensibilisation à la sécurité devraient avoir lieu de concert avec les agents de la SQ. «Nous procédons en géné- ral à entre 14 à 20 patrouilles par année en collaboration avec les patrouilleurs du club et aussi l’aide de l’unité d’urgence du sec- teur ouest de Montréal de la SQ», a expli- qué le sergent Robert Chalifoux du poste de Maniwaki.
«La vitesse que peuvent atteindre les nouveaux modèles est assez surprenante, a
ajouté le sergent Chalifoux. Il faut garder le cerveau bien ancré lorsque l’on conduit que ce soit à voiture, en quad ou en moto- neige. De plus en plus, le message com- mence à passer et les gens comprennent les risques liés à mélanger alcool et motoneige. C’est un sport qui se pratique l’hiver dans des milieux souvent isolés, il ne faut pas l’oublier. Si on reçoit des gens à souper et que l’on arrose le repas, on peut ensuite les inviter à coucher ou communiquer avec des amis pour venir les chercher.»
La loi est dorénavant plus sévère pour ceux qui font de la vitesse en motoneige et pour la conduite avec facultés affaiblies. Anciennement, le billet pour la vitesse était de 150$ peu importe l’ampleur du dépas- sement de la limite, rappelle pour sa part le président des Ours Blancs, mais désormais la facture est proportionnelle et les conduc- teurs peuvent perdre des points sur leur permis de conduite automobile. De même, une personne surprise aux commandes d’une motoneige avec les facultés affaiblies verra son permis pour la conduite d’un véhicule de promenade automatiquement suspendu.
Attention aux chevreuils
La plupart des accidents rapportés l’an dernier étaient en lien avec des collisions entre motoneiges et chevreuils. «Plusieurs chevreuils passent l’hiver à proximité des sentiers. On en voit sur les routes alors imaginez sur les sentiers!, s’est exclamé le sergent Chalifoux. Ce sont des animaux qui se déplacent souvent en petits groupes de 3 à 5 individus et qui sont très imprévi- sibles. Sans compter qu’en motoneige le conducteur a encore moins de protection qu’avec une voiture...»
Courrier du lecteur
Résidence Père Guinard : MERCI !
La famille de Madame Laurence Budge- Lafond remercie sincèrement les méde- cins, les infirmières, les préposées et le personnel de la cuisine de la Résidence Père Guinard pour toute l’attention, les soins humains et combien chaleureux donnés à notre mère lors de son séjour à la résidence et toute la délicatesse que nous, la famille, avons reçue au cours des der- niers jours pour accompagner notre mère.
Votre compassion fut pour nous un sou- tien en ces jours de chagrin. Vous avez su comprendre nos souffrances suite à la perte douloureuse de notre mère. Nous conserve- rons toujours un souvenir ému de l’aimable attention que tout le personnel a manifesté envers maman et notre famille. Nous vous en sommes grandement reconnaissants.
Les enfants, petits-enfants et arrière-pe- tits-enfants de Laurence Budge-Lafond.


































































































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