Page 6 - La Gatineau 30 octobre 2014
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6 30 octobre 2014 La Gatineau
SITES DE LA POINTE-DES-PÈRES ET DU FER-À-CHEVAL
Maniwaki tend la main aux promoteurs
FRANÇOIS ROBERT
frobert@lagatineau.com
MANIWAKI - La municipalité de Maniwaki recherche des promoteurs-exploi- tants pour les sites de la Pointe-des-Pères et du Fer-à-Cheval. Les intéressés ont jusqu’au 14 janvier prochain pour déposer leurs propositions.
«Ce que l’on veut c’est dynamiser ce coin là, créer des emplois, et ajouter des attraits pour Maniwaki», a précisé le maire Robert Coulombe.
Les promoteurs devront présenter un plan d’affaires complet incluant une démonstra- tion de rentabilité sur un horizon de 3 à 5 ans. Le partenariat entre la ville et le ou les promoteurs choisis ferait en sorte que ces
derniers prendraient en charge la gestion du territoire et la gestion des activités actuelle- ment permises en tenant compte que la zone est classée inondable 0-20 ans. Le zonage des terrains est classé : parc, terrains de jeux et espace naturel.
«Ce que l’on souhaite c’est d’avoir une gestion récréotourisitque mixte du site, a poursuivi le maire Coulombe. Selon la grille de critères, un projet multidisciplinaire obtiendrait plus de points qu’un autre à vocation unique. (L’appel d’offres précise aussi que la ville souhaiterait des projets multi-usagers et multi-saisons.) Il y a égale- ment la possibilité qu’un promoteur fasse une proposition sur un des terrains et non sur l’autre.»
Les élus ne siègeront pas sur le comité d’évaluation, ses membres seront choisis par
le directeur général. Pour qu’un projet soit jugé acceptable pour l’évaluation finale, il devra obtenir au minimum 70 points en fonction de la grille.
«Que ce soit du camping, du golf, du ski de fond ou autre, toutes ces propositions seront évaluées», promet Robert Coulombe.
Rappelons que sur ces terrains on retrouve notamment le Pavillon des 3 clochers. Le bâtiment a des coûts fixes qui sont quand même importants, a noté le maire. Tout cela devra être pris en compte dans l’évaluation des propositions soumises à la ville.
Le terrain Fer-à-Cheval situé à l’ouest de la rivière Désert est d’une superficie d’envi- ron 37 acres tandis que celui de la Pointe- des-Pères situé à l’est de la rivière Désert est d’une superficie d’environ 29 acres. Les deux sont reliés par une passerelle multifonction- nelle. Les terrains en question sont aussi traversés par des sentiers piétonniers, de motoneiges et véhicule tout-terrain.
Pour être éligible, une entreprise doit être inscrite au Registre des entreprises du Québec. La ville est disposée à signer des ententes à long terme et renouvelables mais elle entend demeurer propriétaire des ter- rains et des immeubles qui y sont construits dans la perspective de baux à long terme. Tout ajout d’immeuble devrait obtenir l’as- sentiment de la ville. Un promoteur qui ver- rait son offre de service acceptée ne pourrait ensuite céder son contrat sans obtenir l’auto- risation de la municipalité.
La grille d’évaluation prévoit que les pro- jets doivent tenir compte du développement durable et des impacts environnementaux.
ÉTUDE SUR LES AVANTAGES D’UNE FUSION Le maire de Grand-Remous propose une autre version
▲ Robert Coulombe, maire de Maniwaki.
Elle stipule également que les promoteurs doivent prendre à leur charge le maximum de risques financiers et non imputer les pertes éventuelles à la municipalité ou à un autre partenaire. Les projets qui favorisent la participation citoyenne et la prise en charge par le milieu de son développement obtien- dront une meilleure note.
L’évaluation complète sera réalisée en fonction de 25 critères regroupés en huit catégories dans le document d’appel d’offres que peuvent obtenir les intéressés auprès de la municipalité.
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FRANÇOIS ROBERT
frobert@lagatineau.com
GRAND-REMOUS - Le maire de Grand-Remous, Gérard Coulombe, a contredit la version offerte récemment par la mairesse de Bois-Franc, Julie Jolivette, sur la séquence ayant mené à l’adoption d’une motion pour manifester le désir de sa municipalité de participer à l’étude sur les avantages et désavantages d’une fusion éventuelle avec deux de ses voisines.
On se rappellera que Mme Jolivette avait soutenu avoir appris par d’autres et après le vote au conseil de Grand-Remous que cette municipalité aurait souhaité participer à l’étude sur une possible fusion avec Bois- Franc et Montcerf-Lytton.
«Madame Jolivette savait avant que l’on présente notre motion, si elle dit le contraire, elle raconte des histoires et je peux m’asseoir avec elle pour en débattre, a affirmé Gérard Coulombe lorsque confronté à cette autre version. J’ai parlé avec Mme Jolivette deux à trois semaines avant que l’on vote notre résolution. Elle m’avait dit qu’elle était ouverte à ça, tout en précisant qu’elle ne pouvait pas parler au nom de son conseil.»
Finalement, Bois-Franc et Montcerf- Lytton ont plutôt décider d’aller de l’avant
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▲ Gérard Coulombe, maire de Grand-Remous.
pour une étude sur une fusion uniquement entre ces deux municipalités, du moins dans un premier temps.
Gérard Coulombe promet que si plus tard une étude devait indiquer qu’il semble y avoir plus d’avantages que de désavantages à fusionner, il soumettrait tout de même le projet à une consultation publique avant d’enclencher le processus de fusion.
Pour ce qui est du maire de Montcerf- Lytton, celui de Grand-Remous reconnaît qu’il est possible qu’il n’ait été avisé qu’après le vote dans la municipalité la plus nordique de la Vallée-de-la-Gatineau.


































































































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