Page 7 - La Gatineau 13 novembre 2014
P. 7

RÉCRÉOTOURISME La Gatineau 13 novembre 2014 7 Camping au bord du 31-Milles
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
DÉLÉAGE - Une assemblée publique avait lieu la semaine dernière, à la salle municipale de Messines, au sujet d’un pro- jet de camping qui verrait le jour dans la Baie noire, au bord du lac 31-Milles, à Déléage. Quatre personnes de la MRC animaient cette assemblée : le maire de Grand-Remous Gérard Coulombe, qui préside les consultations publiques ; la mai- resse de Gracefield Joanne Poulin, prési- dente du comité développement et aména- gement ; Éric Lebon, agent de planification et de gestion territoriale ; Claude Beaudoin, chef du service aménagement du territoire.
L’objet de l’assemblée publique était de recevoir les avis sur ce projet et d’éven- tuelles inquiétudes. Dans l’assistance, il y avait des élus, dont les maires de Déléage, Bernard Cayen, et de Sainte-Thérèse-de- la-Gatineau, André Carle.
Il s’agit d’un projet privé porté par un couple : Gilles Courchesne et Nancy Morin. «Le projet est actuellement en ébauche, explique cette dernière. C’est un gros projet qui nous tient à cœur. Nous
sommes utilisateurs du 31-Milles et on trouvait qu’il y avait un besoin.»
Le camping verrait le jour sur des terres de la Couronne, dans une zone protégée. «Les possibilités d’exploitation du terrain sont donc très limitées, la règlementation est très sévère», explique Bernard Cayen. Par exemple, les blocs sanitaires doivent être à 300 mètres des cours d’eau. Les abattages d’arbres sont très limités et ne doivent pas toucher les arbres sur lesquels les cerfs se nourrissent l’hiver.
Durant la réunion, le président de la SAGE (Société d’aménagement et de ges- tion environnementale du bassin versant du lac des 31-Milles), Denis Lacroix, a déclaré ne pas être contre le développe- ment économique du lac. En revanche, il s’inquiète de la présence de myriophylle à épi qui serait alors portée à se propager encore plus. Il s’interroge aussi sur la pos- sibilité d’installer une rampe de mise à l’eau, alors que le niveau de celle-ci est bas.
Mais Bernard Cayen l’assure : «Le projet dont on parle répond tout à fait aux demandes. Les entrepreneurs sont très sérieux. Ils ont démarré leur projet au moment où la règlementation sévère est devenue applicable donc ils partent
vraiment en respectant les normes. Pour s’assurer que la nature du sol était propice à recevoir des installations sanitaires, que l’endroit choisi respectait les possibilités de déboisement, un service d’ingénierie s’est assuré que le projet respectait toute la règlementation. Ce n’est pas un projet amateur, c’est vraiment fait avec un souci de l’environnement.»
Pour la municipalité de Déléage, il s’agit d’une formidable aubaine. «Lorsque j’ai entendu parler du projet la première fois j’ai offert ma collaboration et le conseil muni- cipal était bien heureux d’offrir sa collabo- ration, explique le maire. Pour la popula- tion de la région et surtout de Déléage, ça va nous procurer un accès directement au lac, ce qui fait terriblement défaut. La population nous le réclame depuis long- temps et ça nous prend absolument une solution.» Il s’agit par ailleurs d’un inves- tissement majeur, qui aura des retombées économiques non négligeables.
Aucune date n’est avancée pour le moment. Dans les prochaines étapes, il faudra notamment que le ministère de l’Environnement et celui des Ressources naturelles donnent leur accord. Pour celui-ci c’est déjà acquis.
ABOLITIONS DES CLD
Peut-être un intégration à la MRC
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - C’est officiel depuis l’annonce du Pacte fiscal la semaine dernière par le Premier ministre Couillard : les CLD sont abolis. L’entente de trois ans conclue entre la MRC et le ministère de l’Économie pour les dépenses de fonctionnement et les programmes gérés par le CLD, prendra fin au 31 décembre. Ensuite ce sera le Pacte fiscal qui prendra le relais.
Pour l’équipe du CLD de la Vallée-de-la- Gatineau c’est le choc. La balle est désormais dans le camp de la MRC. «La MRC va avoir à statuer sur les orientations
du gouvernement de lui transférer les responsabilités du développement économique, commente le directeur Marc Dupuis. On attend sa position. Le CLD est là pour aider la MRC dans ses mandats. Maintenant ils prendront leur décision.»
Difficile pour le moment d’évaluer quels seront les impacts en terme d’emplois. «Cela dépendra de l’argent qui sera dévolu au développement économique et des volontés de la MRC», note Marc Dupuis.
De son côté, le préfet de la MRC et président du conseil d’administration du CLD, Michel Merleau, explique qu’«il nous reste encore de l’information à aller chercher mais on est assurés qu’il y a une coupure au niveau du fonctionnement qui équivaut à plus ou moins 55%. Alors c’est
sûr qu’avec les montants qu’il reste il y a une décision à prendre sur ce que va devenir la structure comme telle».
Michel Merleau envisage une éventuelle intégration du CLD à la MRC, qui reste à définir : «Ça deviendrait un service de la MRC comme on a l’environnement, l’évaluation, etc. Mais il reste à voir exactement comment ça va s’orchestrer».
Par ailleurs, pour compenser la disparition du conseil d’administration du CLD, qui regroupe des intervenants venant de différents milieux, Michel Merleau souhaite, «quelque soit l’avenir du CLD, m’assurer qu’il y aura une table de concertation où on pourra continuer de travailler avec les partenaires avec lesquels on est habitués de travailler».
Un Merci spécial de la
Sécurité Confort
Soins complets
Merci à la famille Brown de la confiance que vous m’avez accordée lors de la dernière année.
Votre père était en a ente de placement au Foyer et ce fût pour moi très enrichissant de lui offrir une vie familiale et lui redonner beaucoup d’autonomie.
Une place est maintenant disponible
ACCESSIBILITÉ D’INTERNET HAUTE-VITESSE Un handicap dans le Pontiac
LA GATINEAU - Le député du NPD MathieuRavignat(Pontiac)aquestionné le gouvernement à la Chambre des communes sur l’accessibilité d’Internet haute vitesse dans certaines parties de la circonscription. «Alors que le gouvernement conservateur avait promis pendant la campagne électorale de 2011 de mettre les régions au pouvoir, ils les ont plutôt mis aux oubliettes», lance le député.
Des parties de la circonscription de Pontiac, pourtant située à moins de 100 km de la capitale nationale, n’ont toujours pas accès à Internet haute vitesse. «Les conservateurs de Stephen Harper continuent de traîner les pieds dans ce dossier», déplore M. Ravignat.
«L’absence d’accès à Internet haute vitesse freine le développement économique de plusieurs parties de la
circonscription et empêche de nombreuses entreprises d’être vraiment concurrentielles. Que fait le gouvernement conservateur pour s’assurer que des régions comme celles dans le Pontiac auront bientôt accès au réseau sans fil à haute vitesse?» a demandé M. Ravignat au gouvernement.
Le député rappelle que le manque d’accès à Internet haute vitesse ne nuit pas seulement aux entreprises, mais aussi aux citoyens : «La plupart des ministères ont maintenant la directive de diriger les citoyens vers les services en ligne plutôt que d’offrir le service en personne ou par la poste. Le fait que plusieurs parties de ma circonscription n’aient pas accès à Internet haute vitesse constitue un véritable handicap pour mes commettants et les entreprises locales. »
immédiatement!
819-449-5399 292, rue Notre-Dame, Maniwaki, Qc J9E 2K1


































































































   5   6   7   8   9