Page 5 - La Gatineau 20 novembre 2014
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La Gatineau 20 novembre 2014 5
la réforme Barette
«À l’heure où les sous-régions des grands centres urbains se dépeuplent de leurs aînés faute de logement abordable et des services de proximité dont ils ont besoin, à l’heure où elles vivent difficilement l’exode des jeunes qui n’y trouvent pas d’emplois ni des conditions favorables pour élever une famille, voilà que nous allons perdre nos éléments les plus dynamiques du milieu, nos administrateurs publics du réseau de la santé ? Non merci», d’ajouter Paulette Lalande, préfète de la MRC de Papineau, mairesse de Plaisance et présidente de la Conférence régionale des élus de l’Outaouais. Selon les MRC, ces décideurs occupent des postes importants dans le réseau de la santé et contribuent à l’économie locale grâce à un apport financier intéressant du fait de leur traitement annuel.
«Du même coup, si nous perdons ces gens-là parce qu’ils seront déplacés physiquement vers de nouveaux centres de
décision, nous perdons nos éléments les plus dynamiques qui s’impliquent bénévolement dans l’animation de nos milieux, nos associations, nos fondations, nos organismes philanthropiques et communautaires, a renchéri Raymond Durocher, préfet de la MRC Pontiac et maire de Fort-Coulonge. Il faut bien comprendre que pour nous, la perte de ces ressources n’a pas le même impact sur nos économies locales qu’à Montréal ou à Québec, où il y a beaucoup plus de centres d’emplois pour soutenir l’économie. »
De plus, les préfets des MRC déplorent que la réforme risque non seulement d’entraîner la démobilisation des professionnels de la santé mais aussi de centaines de bénévoles qui consacrent des milliers d’heures à chaque année à les seconder auprès des usagers des services ou à siéger aux conseils d’administration de ces institutions et de leurs fondations. «L’abolition de ces conseils d’administration
priverait le milieu d’une voix forte pour desservir nos populations et assurer les services de proximité comme le maintien à domicile, les logements adaptés pour personnes âgées et des services spécialisés sur mesure comme l’hémodialyse introduite à l’hôpital de Maniwaki, grâce à l’implication de la population et la complicité de la direction.»
Dans la MRC Vallée-de-la-Gatineau, les représentants des Premières Nations, dont ceux de Kitigan Zibi Anishinabeg, se sentent plus directement interpellés et craignent un éloignement des centres de décisions en matière de santé et de services sociaux, car elles font face à des problématiques particulières.
Les préfets espèrent rallier les cinq députés de l’Outaouais à leur position de même que l’Union des municipalités du Québec (UMQ ) et la Fédération québécoise des municipalités (FQM).
RAPPORT DU MAIRE
Surplus non affecté de 58 502$
LAC SAINTE-MARIE - Le maire Gary Lachapelle a dévoilé dernièrement son rapport annuel. Il y présente le bilan de l’exercice financier de 2013, qui fait état d’un surplus de fonctionnement à des fins fiscales de 145 502$. Le conseil municipal a affecté une partie de son surplus à l’exercice financier en cours, soit 85 061$. Au 31 décembre 2013, la municipalité avait donc un surplus non affecté de 58 502$.
Durant l’année 2013, la rémunération du maire a été de 11 885,64$ en salaire, 5 942,88$ en allocation de dépenses, donc un total de 17 828,52$. Pour les conseillers, la rémunération a été de 4 870,20$ en salaire, 2 435,16$ en allocation de dépenses, donc un total de 7 305,36$.
L’exercice financier 2014 devrait se terminer en équilibre budgétaire. Concernant les projets à venir, dans le cadre du transfert d’une partie des revenus de la taxe fédérale d’accise sur l’essence, la municipalité devrait recevoir une enveloppe pour les années 2014-2019, répartie sur 5 ans, qui sera bonifiée par la municipalité selon le seuil minimal d’immobilisation en infrastructures municipales.
Concernant le Schéma de couverture de risque en protection incendie, la municipalité a adopté une résolution afin de participer à une étude qui sera
conduite par le ministère de la Sécurité publique, qui vise la réorganisation de l’offre de services en matière de sécurité incendie dans la Vallée-de-la-Gatineau. Il n’y a aucune obligation pour les municipalités suite à l’étude et le ministère en assume les coûts. «Il n’est pas question de fermer des casernes d’incendie ni de forcer des regroupements de brigades de pompiers volontaires», assure Gary Lachapelle.
Concernant le golf, en 2015 la municipalité devrait poursuivre les opérations du club pour une troisième année. «D’ailleurs, je suis déjà informé par des membres du Comité de développement économique de Lac Sainte-Marie que le gérant du golf s’active à préparer la prochaine année», précise le maire.
Les prévisions budgétaires de 2015 et le programme triennal d’immobilisation pour l’exercice financier 2014-2015-2016 seront adoptés lors d’une séance extraordinaire mercredi 17 décembre, à compter de 19h au centre communautaire. Les dossiers prioritaires de l’année à venir seront alors présentés.
«La valeur imposable totale des immeubles inscrits au rôle pour 2015 est de 250 051 800$ tandis que la valeur imposable totale des immeubles inscrits au rôle pour l’exercice financier 2014 était, au 18 septembre 2014, de 245 546 000$, soit une augmentation du rôle de l’ordre de 4 505 800$, précise Gary Lachapelle. Je ne prévois pas d’augmentation significative de la taxe foncière.»


































































































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