Page 10 - La Gatineau 11 décembre 2014
P. 10

10 11 décembre 2014 LaGatineau
FILLES D’ISABELLE
Vente de pâtisseries samedi
Fées des étoiles recherchées
Il y a quelques semaines, fin octobre, dans les médias nationaux, nous avons appris que nous étions la région arrivant au sommet du palma- rès de la criminalité au Québec. Selon l’étude fort scientifique réalisée pour le compte de La Presse, il est apparu que Maniwaki était dans la MRC au sommet du palmarès.
Rien de moins.
Je ne sais pas pour vous, mais
moi, je n’ai pas reconnu notre petit coin de paradis dans ces déclara- tions... En lisant les articles reliés à cette étude à scandales, il est apparu qu’elle avait été basée sur des données mêlant meurtres et alcool au volant, viols et entrées par effraction... dans un cock- tail mettant des statistiques de Low à Rapid Lake, de Cayamant à Denholm, dans un même petit bocal rattaché au poste de la SQ
de Maniwaki. Un peu n’importe quoi.
Outre la fausse image que cette «nouvelle» projetait et les conséquences négatives que cela aurait certainement sur, notamment, le tourisme dans notre belle et vaste région, ce qui m’a le plus fâchée, c’est qu’on se fasse encore une fois définir par d’autres, qui n’ont aucune idée d’où nous habi- tons ni de qui nous sommes. Nous n’avons pas besoin du regard des autres pour nous reconnaitre et malheureusement, nous l’attendons souvent, semble-t-il, pour pouvoir nous indigner et crier, plutôt faiblement: «Non, ça, c’est faux. Non, ici, ce
n’est pas comme ça.»
Je nous souhaite, pour l’année à venir, et surtout en cette période sombre de cou- pures quasi anti-régions, de faire du bruit. D’être dérangeants par notre présence et de hurler qui nous sommes. Surtout, de le défi- nir nous-mêmes, en mettant en lumière tout ce qui nous allume.
Il est évident, à voir les collectes de fonds orga- nisées ici et là chaque mois avec plus de succès les unes que les autres, que la Vallée-de-la- Gatineau, c’est la Capitale de la générosité. Il est évident aussi, à voir nos succès de plus en plus flamboyants en football, en volleyball, en hockey, en «cheerleading», en curling, alouette!, que nous sommes la Capitale du sport d’équipe. N’est-il pas évident que nous sommes la Capitale du plein air? La Capitale des artisans? Pourquoi pas...
René Angélil a déjà dit en entrevue, en revenant sur ses tout débuts comme impresario, qu’avant d’avoir du succès, il s’était efforcé d’agir comme s’il en avait. Pour l’attirer. L’idée n’est pas de nous mentir, mais de nous créer, en mettant sous les feux de la rampe nos bons coups. Nous au com- plet; pas juste les médias; chacun de nous, tout le temps, jusqu’à en être fatiguant, pour attirer notre réputation tant méritée de petit coin de paradis. C’est le temps des fêtes, le temps des partys de famille... c’est le bon de temps de commencer à être bruyamment
fiers de nous-mêmes. Avec nos proches
venus d’ailleurs, soyons des Fées des
étoiles: mettons en lumière nos voisins,
notre décor, nos concitoyens, notre
région. Brillons fièrement.
Les propos et opinions dans cette chronique n’engagent que l’auteure et non la direction et le personnel du Journal La Gatineau.
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
BLUE SEA - Les organisatrices espèrent en faire un évènement annuel à l’approche des fêtes de fin d’année : les Filles d’Isabelle 933 Cercle Assompotion de Maniwaki, avec la collaboration de la Fabrique de Blue Sea, convient la population à une vente de pâtisseries samedi, à la salle municipale de Blue Sea de 11h à 15h.
Il s’agira de la deuxième édition. «Cette activité devient cette année une tradition à Blue Sea et elle se répètera tous les ans à chaque deuxième samedi de décembre», expliquent Monique Fortin, membre secrétaire, et Nicole Simoneau, membre secrétaire trésorière.
Le public pourra acheter toutes sortes de bonnes pâtisseries traditionnelles. Du café et des beignes seront offerts à tout le monde et des Marie-Fendues seront vendues au coût de 1$ les six. Des tirages seront par ailleurs organisés tout au long de la journée et un prix de présence sera tiré au sort vers 14h30.
Les profits serviront à financer d’autres activités et des paniers de Noël pour les familles démunies. Les visiteurs sont d’ailleurs invités à faire des dons.
«Nous avons une bonne participation des
▲ Monique Fortin, membre secrétaire, et Nicole Simoneau, membre secrétaire trésorière. Absente : la régente Louise Beaulieu.
MANIWAKI - Le 4 décembre dernier, la Maison amitié a tenu à remercier Nathalie Houle, de la pharmacie Familiprix, en lui remettant une plaque honorifique accompagnée d’une gerbe de fleurs. Nathalie Houle contribue chaque semaine au succès des repas communautaires de la Maison amitié Haute-Gatineau par des dons de bouteilles d’eau et de petits jus. «Nous savons tous que sans l’implication de nos commerçants, ce projet ne pourrait fonctionner», commente le directeur de la Maison amitié, Paul Rochon.
Les repas communautaires sont une initiative du Fonds de lutte à la pauvreté qui a lancé un appel d’offre de projets sous recommandation de la CRÉO. La Maison amitié a donc soumis ce projet de repas qui fut accepté dès la première demande en novembre 2012.
Le projet de la Maison amitié vise à favoriser l’intégration sociale de la population afin de briser l’isolement et de faire tomber les préjugés ainsi que briser le choc des générations. «Exemple que le projet fonctionne à merveille : à Gracefield, aussi bien les jeunes que les personnes âgées se fréquentent sans porter de jugement les uns envers les autres, explique Paul Rochon. À Gracefield, nous avons environ 115 personnes chaque semaine qui viennent fraterniser entre elles et le tout accompagné d’un succulent repas préparé par nos cuisiniers : Sandy Brennan et Martin Monette. Pour Kazabazua, nous avons environ 50 participants à chaque semaine, à Maniwaki environ 25 participants tandis qu’à Grand-Remous la moyenne se situe à 30 personnes.»
Paul Rochon tient à souligner aussi l’implication de la Place Vimy, «qui contribue
▲ De gauche à droite : Stéphanie Morin et Denise Côté, bénévoles à la Maison amitié ; Nathalie Houle, de Familiprix ; Réal Rochon, président du conseil d’administration de la Maison amitié.
gens de Blue Sea et d’ailleurs, que nous voulons remercier à l’avance», ajoutent Monique Fortin et Nicole Simoneau.
Les Filles d’Isabelle 933 comptent 110 membres. L’association, qui couvre toute la
Haute-Gatineau, à pour but de venir en aide aux personnes dans le besoin et de promouvoir les valeurs d’amitié, de charité et d’unité.
Renseignements auprès de Monique Fortin, 819-463-3659.
MAISON AMITIÉ
Plaque honorifique pour Nathalie Houle
elle aussi au succès de ce projet en fournissant les petits pains que nous pouvons offrir à chaque endroit, sur tout le territoire de la Vallée-de-la-Gatineau. Une plaque leur sera remise le 19 décembre lors d’un souper spectacle à Place Vimy».
À souligner aussi l’implication des intervenants de l’organisme : Nancy Boudrias, Corinne Malais, Paul Lacaille, Jean Mercier. «Une autre personne que je me dois de nommer est Nicole Lebrun, qui s’est dévouée pour nos repas pendant un an, ajoute Paul Rochon. Nicole arrivait à chaque matin tôt pour placer la salle afin que les gens puissent se sentir bien et elle servait les personnes avec un grand sourire. Merci aussi à tous nos bénévoles de la Maison amitié qui
sont fiers de s’impliquer dans ce fabuleux projet ainsi qu’aux membres du conseil d’administration. Germaine Morin est là le vendredi, à notre centre de jour, pour servir la clientèle et je m’en voudrais de ne pas mentionner le nom de notre fidèle président, Réal Rochon, qui est toujours à son poste les jeudis à Gracefield.»
Voici l’horaire des repas communautaires: le lundi à Grand-Remous, le mercredi à Kazabazua, le jeudi à Gracefield et le vendredi au centre de jour de Maniwaki. Pour les fêtes, la Maison amitié sera fermée à Gracefield les 18-25 décembre et 1er janvier ; à Maniwaki le 26 décembre et le 2 janvier ; à Kazabazua les 17-24 et 31 décembre ; à Grand-Remous le 29 décembre.


































































































   8   9   10   11   12