Page 5 - La Gatineau 25 décembre 2014
P. 5

La Gatineau 25 décembre 2014 5 Combat de lutteurs sumos robotisés
NOTRE-DAME-DU-DÉSERT
MANIWAKI - Le 3 décembre dernier, à la cantine du centre Notre-Dame-du- Désert, de Maniwaki, a eu lieu une compé- tition peu ordinaire, mettant aux prises des lutteurs sumos robotisés.
Ces machines ont été construites par les élèves du cours de robotique offert au CNDD pour une deuxième année. Sous la supervision de l’enseignant Sinaseli Tshibwabwa, les élèves ont appris le mon- tage et la programmation des robots, avec l’aide de deux intervenants, soit Richard Painchaud, conseiller pédagogique régional en informatique, et Gilles Coulombe, conseiller pédagogique en mathématiques et sciences pour la Commission scolaire des Portages-de-l ’Outaouais.
Les dix participants à la compétition étaient regroupés en cinq équipes de deux personnes. Voici leurs noms:
- L’équipe Boumboum (Kathia Lyrette- Trepanier et Mallorie Coté-Denis)
- L’équipe Reaper (Mikaël Carpentier et Samuel Gorley)
- L’équipe Destroy (Émilie Lafontaine et Christian Odjick)
- L’équipe Gorilla (Niko Cousineau et Karine d’Anjou)
- L’équipe Gus (Vanessa Martel et Alexe McDonald-Lacroix)
Chaque robot était constitué d’un bloc principal électronique sur lequel étaient mon- tés des moteurs pouvant actionner des roues et des capteurs tactiles, lumineux et sonores. Chaque équipe a fait elle-même le montage de son robot et a procédé aux différentes pro- grammations suivant le protocole développé par Richard Painchaud et Gilles Coulombe. La programmation faisait appel aux notions de mathématique et de physique.
La compétition du 3 décembre a permis de conclure le cours par une démonstration pra- tique du savoir-faire des élèves. Le but de la compétition était simple: chaque robot devait
▲ Les membres de deux équipes observent l’affrontement de leurs robots: Kathia Lyrette- Trépanier et Mallorie Coté-Denis (équipe Bouboum), ainsi que Samuel Gorley et Mikaël Carpentier (équipe Reaper).
repousser son adversaire hors d’un cercle noir tracé sur un tapis approprié. Les robots n’étaient pas opérés à distance, par radio, mais fonctionnaient par eux-mêmes, grâce à toute la programmation faite par chaque équipe et enregistrée dans le bloc électronique principal. Les élèves les mettaient en marche en actionnant un bouton et la machine s’acti- vait et se déplaçait automatiquement.
robot de faire marche arrière ou de se retourner pour s’éloigner de l’adversaire. L’objectif de chaque robot sumo était de repousser son adversaire hors de la zone noire et de remporter ainsi la partie. L’équipe Destroy (Émilie Lafontaine et Christian Odjick) a remporté la victoire et a gagné le premier prix offert par les intervenants.
Les robots étaient équipés de capteurs lumineux et ils s’en servaient pour lire la surface où ils se trou- vaient. Tant qu’ils étaient au-dessus d’une surface noire, ils ‘savaient’ qu’ils étaient en sécurité. Ils étaient aussi équipés de cap- teurs tactiles. Quand un capteur tactile d’un robot touchait un autre robot, il demandait au
▲ Le robot de droite vient d’éliminer celui de gauche en l’expulsant de la surface noire.
COMITÉ DES ENVIRONNEMENTS FAVORABLES Dévoilement du plan d’action
MANIWAKI- Avec fierté, le comité des environnements favorables a dévoilé son plan d’action 2014-2016 le vendredi 19 décembre, à Maniwaki.
Ce comité, composé de représentants du Centre de santé et de services sociaux de la Vallée-de-la- Gatineau, de la Sûreté du Québec et de la CSHBO, a fait l’an dernier un état de situation des écoles à l’égard de certaines dimensions, telles que la violence, l’intimidation, le civisme, le sentiment de sécurité, la toxicomanie, l’alimentation et l’activité physique.
Suite aux constats, le plan d’action présenté révèle des moyens concrets et concertés des différents acteurs, afin de s’adresser aux principales vulnérabilités et, ainsi, contribuer à l’amélioration de la situation.
Voici, sommairement, les grandes lignes du plan d’action 2014-2016.
3 objectifs:
-Promouvoir des comportements axés sur le respect de soi et des autres (intimidation, violence et civisme);
-Augmenter le sentiment de sécurité des élèves et du personnel (dans l’école et dans les cours d’école);
-Favoriser le développement et le maintien de saines habitudes de vie (alimentation, toxicomanie et vie active);
Les moyens qui seront actualisés par les partenaires sont de l’ordre de l’éducation, de la prévention, de l’intervention et des communications. Les moyens retenus sont
variés et complémentaires à ceux déjà présents dans nos écoles, à travers leur plan de lutte à l’intimidation et à la violence.
Les membres du comité se sont par ailleurs engagés à déposer un bilan des réalisations au mois de juin prochain.


































































































   3   4   5   6   7