Page 19 - La Gatineau 8 janvier 2015
P. 19

La Gatineau 8 janvier 2015 19 L’agrandissement sera réalisé
CPE VALLÉE-SOURIRE
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
GRACEFIELD - Le CPE Vallée- Sourire avait terminé l’année 2014 avec une mauvaise nouvelle. Il commence la nouvelle avec une bonne : le centre de petite enfance pourra finalement réaliser son projet d’agrandissement. Celui-ci avait failli être compromis après l’annonce de nouvelles directives par le ministère de la Famille, stipulant que le CPE devait apporter 50% de mise de fonds, au lieu des 5% soit 20 000$ initialement réclamés, afin que son projet aille de l’avant. Une somme que l’organisme n’a pas.
Estimant que le ministère de la Famille, qui avait donné son accord avec des conditions précises, avait rompu unilatéralement le contrat avec le CPE, la directrice, Linda Roy, et la directrice adjointe, Sylvie Beauregard, avaient ressenti une profonde incompréhension. Elles avaient depuis entrepris des démarches afin de sauver le projet d’agrandissement, alors que les parents ne comprenaientpasnonpluscechangement de règles du gouvernement.
Finalement, le CPE Vallée-Sourire a été épargné car le projet était largement avancé et le contrat avec l’entrepreneur choisi à deux doigts d’être signé. L’organisme a
reçu une lettre du ministère de la Famille avant les vacances de Noël. Il y est stipulé que «selon les renseignements présents à votre dossier et considérant l’état d’avancement de votre projet de création de 25 places à contribution réduite pour l’installation 3005-1824, l’obligation de fournir une telle contribution (la mise de fonds de 50%, NDLR) ne s’applique à celui-ci».
«On attend l’autorisation de signer avec le contracteur, explique Linda Roy. Ensuite ce sera la première pelletée de terre. Est-ce qu’on va ouvrir au printemps, au mois de septembre, on ne sait pas encore, mais là c’est parti pour de bon.»
25 places en plus
Chaque année, le CPE Vallée-Sourire a une liste de parents en attente de places. Par ailleurs, tous les ans également, l’organisme est déficitaire, un déficit d’environ 50 000$ en 2014. Pour sortir de cette situation financière critique et conserver le CPE, la seule solution est d’agrandir celui-ci. Comme l’a expliqué la comptable Anne-Marie Piché, de la firme PichéetLacroix,àLindaRoy:unCPEde moins de 60 places a moins de chance d’être viable. Plus il y a de places, plus les dépenses sont réparties.
L’actuel bâtiment, situé rue Roy à Gracefield, sera agrandi de 190 m2. Ainsi,
▲ Linda Roy, directrice du CPE Vallée-Sourire, est heureuse que finalement le projet d’agrandissement de la structure puisse aller de l’avant.
SOCIÉTÉ CANADIENNE DU CANCER
Des textos pour arrêter de fumer
25 places seront ajoutées, dont 5 en pouponnière. Celle-ci passera donc à 10 places,enplusdesdeuxgroupesde10pour les enfants de 3 et 4 ans.
Le projet prévoit la construction de 3 locaux, d’une pouponnière double, le réaménagement de la pouponnière actuelle en vestiaire et pièce de rangement ainsi que
l’installation d’un système de traitement des eaux usées. Ce projet est financé par le Programme de financement des infrastructures du ministère de la Famille.
À noter que le CPE Vallée-Sourire a aussi une antenne à Kazabazua qui accueille 34 enfants, dont dix places en pouponnières.
LA GATINEAU - Durant les fêtes, de nombreux fumeurs ont pris la résolution d’écraser en 2015. D’ailleurs, une étude québécoise souligne que 71 % des 18-24 ans qui fument veulent arrêter. Pour les aider à passer à l’action, la Société canadienne du cancer (SCC) offrira, pour une 5e année, le SMAT (Service de messagerie texte pour arrêter le tabac).
«Dans la région de l’Outaouais, 25,6 % des 20 à 34 ans fument, un taux nettement plus élevé que la moyenne de fumeurs pour l’ensemble des Québécois, qui se situe à 21,4 %, explique Chani Gagnon-Warren de la SCC, région de l’Outaouais. Le SMAT leur propose un environnement technologique familier puisqu’ils utilisent leur téléphone cellulaire tous les jours et la ligne j’Arrête les appuie dans leur démarche. Faire le SMAT est un geste payant pour sa santé.»
En 2012, près de 1 000 jeunes Québécois ont utilisé les services du SMAT. Plus de 85 % d’entre eux se sont dits satisfaits du SMAT et 25 % étaient toujours non- fumeurs après trois mois, un pourcentage considéré comme exceptionnel en matière de cessation tabagique. Des études confirment que ce type d’approche augmente du double les chances de succès d’un fumeur dans sa démarche d’abandon du tabac.
Pour s’inscrire, les fumeurs doivent remplir un questionnaire au www.smat.ca et choisir une date pour le jour J. Ce service gratuit est offert en tout temps, sept jours sur sept.
Pendant 24 semaines, les fumeurs
inscrits au SMAT reçoivent un minimum de 70 messages textes comprenant surtout des trucs, mais aussi de l’information et des encouragements pour les soutenir dans leur démarche de cessation. Le SMAT répond aussi aux questions de ses abonnés qui doivent gérer les crises passagères, les rechutes et le stress.
Les participants du SMAT qui désirent communiquer directement avec un professionnel pour obtenir davantage d’aide peuvent joindre la ligne j’Arrête 1 866 JARRETE (527-7383). Les intervenants du SMAT font partie de l’équipe de la ligne j’Arrête, un service téléphonique utilisé par plus de 100 000 personnes depuis 2002 pour cesser de fumer, se préparer à le faire, maintenir leur arrêt tabagique, aider un proche ou obtenir de l’information. Les fumeurs y reçoivent une écoute et des conseils adaptés à leur situation et à leurs besoins, de manière confidentielle et gratuite. Le service est ouvert du lundi au vendredi de 8 h à 21 h. Info : jarrete.qc.ca
Le SMAT, une initiative de la Division du Québec de la Société canadienne du cancer, est financé par le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec. Chaque jour, la Société canadienne du cancer travaille à sauver plus de vies. Grâce à des milliers de Québécois, donateurs et bénévoles, elle lutte pour prévenir plus de cancers, permettre à nos chercheurs de faire plus de découvertes et aider plus de personnes touchées par la maladie. Sauvons + de vies. Visitez cancer.ca ou appelez-nous au 1 888 939-3333.


































































































   17   18   19   20   21