Page 21 - La Gatineau 22 janvier 2015

La Gatineau 22 janvier 2015 21 Pas de fermeture de la pêche blanche
CONSEIL MUNICIPAL
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MESSINES - Parmi les questions abordées à la dernière réunion du conseil, il y avait notamment celle de la pêche blanche. La municipalité s’est entendue avec celle de Blue Sea pour décider de ne pas fermer la pêche blanche cet hiver, sur le lac Blue Sea, malgré une demande de l’Association du bassin versant du lac Blue Sea qui aurait souhaité un moratoire.
Le lac Blue Sea fait en effet partie des quatre lacs en Outaouais qui ne sont pas touchés par l’interdiction de pêcher sur la glace cet hiver pour tous les lacs à touladi. Une interdiction imposée par le Plan de gestion du touladi.
Il sera possible de pêcher sur le lac Blue Sea toutes les espèces, sauf le touladi. L’une des craintes est donc d’y voir une forte affluence de pêcheurs. Les deux municipalités ont alors décidé de placer des panneaux de sensibilisation à leurs quais publics. Il y est inscrit une série de conseils afin de limiter les impacts sur le lac, comme par exemple circuler avec un véhicule propre, utiliser seulement les appâts approuvés, transporter les cendres, etc.
«On a dit à l’association qu’on voulait laisser passer un hiver pour voir le nombre de personnes, leurs comportements, et décider pour l’hiver prochain», explique le maire Ronald Cross. Les deux municipalités veulent en effet évaluer les conséquences avant de pénaliser les commerçants et les pêcheurs. «C’est un
sport familial qui ne coûte pas cher aux familles», note le maire.
Lavage des bateaux
Autre point discuté, le comité mis en place par l’Association du bassin versant du lac Blue Sea afin d’étudier un système de nettoyage des bateaux de plaisance, comme il en existe à Cayamant. La municipalité a nommé le conseiller Éric Galipeau pour la représenter sur ce comité.
Ce système verrait le jour au quai public. «Mais il y a beaucoup de mises à l’eau privées, explique le maire. C’est interdit par la loi mais elle n’a jamais été appliquée.» La problématique devrait donc être étudiée cette année.
Complexe sportif
Le projet est pratiquement terminé et sera inauguré ce printemps. Pour le moment, la population a accès à la patinoire. Un bâtiment a été construit avec deux chambres de joueurs, un placard de rangement pour l’outillage, des toilettes pour hommes et pour femmes. À partir de cette fin de semaine, seule une partie de l’édifice sera accessible pour se changer et chausser ses patins.
Le projet comprend aussi un court de tennis double, dont il ne reste plus qu’à installer une couche de caoutchouc sur le dessus ; un terrain de pétanque double ; un terrain de jeu de palets (shuffleboard).
Coût total : 700 000$. La municipalité a reçu presque 300 000$ de subventions,
15 000$ de la Caisse populaire Desjardins, 11 000$ de la Fondation Branchaud et 35 000$ du Pacte rural.
Fleurons du Québec
La municipalité a décidé d’y adhérer. L’évaluation sera faite cet été. «Ensuite nous produirons un plan d’embellissement pour les trois prochaines années selon leurs recommandations», précise Ronald Cross.
Médaille du Gouverneur général
La municipalité a soumis la candidature de l’un de ses aînés. Son identité sera dévoilée si cette candidature est approuvée.
Festineige
La municipalité a décidé d’octroyer une aide de 5 000$. Le carnaval d’hiver se tiendra les 20 et 21 février.
Budget : la facture des citoyens ne bouge pas
MESSINES - Cette année, la municipalité a voté un budget de 2 250 787$, soit en hausse de 1,3%. Le taux de taxe passe de 85 sous 28 du 100$ d’évaluation à 87 sous 02. Mais le maire, Ronald Cross, préfère parler de la facture du citoyen : «Le Programme des bacs pour les matières résiduelles a pris fin, ce qui représente 30$ en moins sur la facture. Donc pour les maisons évaluées jusqu’à 200 000$, soit les 3⁄4 des résidents, la facture du citoyen
n’augmente pas.»
Cette année, la municipalité doit faire face à des augmentations de quote-part de la MRC (30 000$ en plus) et de la Régie intermunicipale de l’aéroport de Maniwaki (5 000$ en plus). «Nous avons été capables de les rentrer dans le budget, précise Ronald Cross. Nous avons fait des coupures. Mais on n’a pas touché au surplus. On a encore un surplus accumulé d’environ 180 000$.»