Page 8 - La Gatineau 12 février 2015

8 12 février 2015 LaGatineau PATROUILLE À MOTONEIGE
La SQ veille sur les sentiers
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
LA GATINEAU - La saison de motoneige bat son plein. Durant tout l’hiver, les patrouilleurs de la Sûreté du Québec sillonnent les sentiers avec leurs motoneiges afin de veiller au respect de la réglementation et assurer la sécurité des conducteurs de véhicules hors route, de concert avec les patrouilleurs de sentiers des divers clubs de la région.
Rencontrés un samedi, de bon matin, près du golf des Trois clochers, le sergent Robert Chalifoux et l’agent François Laverdière s’apprêtaient à commencer leur journée de patrouille, direction Gracefield. «On patrouille essentiellement durant les périodes d’affluence, expliquent-ils. Donc surtout les fins de semaine car il y a un gros achalandage. Mais aussi durant la semaine. Les 7 et 8 février ça sera une grosse fin de semaine car tous les sentiers de motoneige du Québec seront accessibles gratuitement.»
Sauvetage
Le poste de la SQ de la Vallée-de-la- Gatineau compte 6 patrouilleurs motoneigistes spécialement formés pour effectuer de la patrouille à motoneige.
Une partie de leur formation est dédiée à la conduite en dehors des sentiers, car «si un avion s’écrase au sommet d’une montagne, le seul moyen d’y aller c’est à motoneige, expliquent François Laverdière et Robert Chalifoux. Nous avons effectué 4 sauvetages depuis 2004. Le 21 décembre 2013 par exemple, suite à la grosse tempête, des gens qui vivent dans des camps de trappe ont été pris à cause des arbres qui obstruaient les chemins. Donc en plus de s’y rendre il a fallu ouvrir les sentiers avec des scies à chaîne».
Sécurité
Lorsqu’ils patrouillent, les agents de la SQ partent toujours à deux. Ils veillent au respect de la réglementation et à la sécurité sur les sentiers dédiés aux véhicules hors route.
Une des infractions qui est souvent constatée par les patrouilleurs est le non- respect de la limite de vitesse. Pour les motoneiges qui circulent sur les sentiers, elle est fixée à 70 km/h, sauf dans les endroits situés à moins de 100 mètres des résidences où on descend à 50 km/h et en dessous de 30
mètres le maximum permis est de 30 km/h. Pour les quads en revanche, c’est 50 km/h en tout temps. Lorsqu’un véhicule hors route circule sur un chemin public, il doit respecter la signalisation affichée.
Si la majorité des gens respectent la réglementation, il y en a quand même des plus téméraires. Avec la vitesse, il y a des pertes de contrôle, surtout dans les courbes. L’an passé, à cause du volume de neige, il y a eu quelques accidents en raison de la présence de plusieurs chevreuils sur les sentiers. Or, plus on augmente la vitesse moins on a de chance de réagir.
La vitesse est dangereuse pour les autres mais aussi pour celui qui la pratique. Les motoneiges sont des machines puissantes. Or, les conducteurs sont vulnérables. Il n’y a pas de ceinture et en cas de collision ou de perte de contrôle la personne sera éjectée. Par ailleurs, en cas de collision, les motoneigistes sont souvent isolés. «Dans le Parc de la Vérendrye par exemple, le seul moyen d’aller chercher un blessé c’est à motoneige, expliquent les deux hommes. D’où l’importance de se déplacer à deux.»
Les patrouilleurs surveillent aussi la conduite avec les capacités affaiblies par l’alcoolouladrogueouunecombinaisondes deux, les conducteurs non autorisés, les véhicules non autorisés ou des personnes à pieds qui circulent sur les sentiers réservés aux motoneiges ou aux quads. Une attention particulière est portée à la circulation des motoneiges sur lacs où des usagers prennent parfois des risques en circulant hors des sentiers balisés. L’épaisseur de la glace est contrôlée sur les sentiers par des agents de surveillance de sentier de la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec.
Les patrouilleurs de la SQ reçoivent l’aide de ces derniers, connus sous le nom d’agents fédérés, qui peuvent aussi interpeller les gens et compléter un constat d’infraction général qui sera soumis au Bureau des infractions et amendes pour les infractions prévues à la Loi sur les véhicules hors route, quant à la capacité de conduite affaiblie par l’alcool ou la drogue. Le but ultime est d’optimiser la sécurisation du réseau en évitant les accidents et en favorisant une saine pratique de ce loisir hivernal.
Nouvelle réglementation
Le projet de loi 16, qui modifie la Loi sur les véhicules hors route, a été adopté le 17 décembre dernier. Selon le type d’infraction
▲ L’agent François Laverdière et le sergent Robert Chalifoux au départ d’une journée de patrouille à motoneige.
TAUX DE RÉUSSITE AUX ÉPREUVES MELS Des améliorations pour la CSHBO
LA GATINEAU - La CSHBO a reçu en décembre dernier du ministère de l’Éducation des statistiques intéressantes au regard de sa mission éducative. En effet, ce dernier a rendu publics les taux de réussite des élèves aux épreuves uniques obligatoires.
Ainsi, pour l’ensemble des épreuves uniques MELS, le taux de réussite provincial est stable, celui de l’Outaouais a diminué de 8 % et celui de la CSHBO a augmenté de 4 % ce qui représente une belle amélioration pour chacune des trois écoles secondaires : Sieur-de-Coulonge + 8 %, CEHG + 1 % et Cœur-de- la-Gatineau + 6 %.
Du côté des matières, la Commission
scolaire des Hauts-Bois-de-l’Outaouais a amélioré ses taux de réussite : français, secondaire 5, + 3 % ; sciences et technologie secondaire 4, + 14 % ; math sciences naturelles, secondaire 4, + 7 % ; histoire, secondaire 4 : + 8%.
De plus, les taux de diplomation et de décrochage se sont aussi améliorés à la CSHBO. La diplomation et qualification après 7 ans sont demeurées stable. Le taux de décrochage a diminué de 11 % ce qui fait en sorte qu’il est inférieur à celui de l’Outaouais pour la première fois.
La CSHBO est très fière de ses réussites et tient à remercier l’ensemble de son personnel, toujours engagé à la cause de l’éducation et de la réussite.
(surtout les règles de circulation qui incluent les infractions de vitesse, arrêt obligatoire, dépassement, feux de circulation...) si elle est commisesurlecheminpublicparunvéhicule hors route, le conducteur se verra remettre un constat d’infraction avec l’amende prévue au Code de sécurité routière. Les points d’inaptitude reliés à l’infraction seront imputables au dossier du conducteur.
Des nouvelles règles sont notamment prévues pour les autoquads, véhicules tout terrain «côte à côte» dont certains modèles
permettent d’asseoir jusqu’à six personnes.
La loi impose aussi des balises pour les sièges d’appoint destinés aux motoneiges et motoquads monoplaces, ainsi que pour les systèmes de chenilles pour les motoquads.
L’objectif de cette nouvelle réglementation est toujours le même : la sécurité. En 2013, 18 personnes sont décédées lors d’une randonnée en motoneige sur le territoire de la Sûreté du Québec.