Page 9 - La Gatineau 12 février 2015
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La Gatineau 12 février 2015 9
CONCOURS «JE ME SOUVIENS»
Bravo à Yvon Boisvenue
S’arracher le cœur pour mieux respirer
Ce sera la St-Valentin dans deux jours et même si, personnellement, je n’ai jamais apprécié cette fête qui nous surexpose aux gadgets rouge et rose pendant les semaines qui la précèdent, je dois avouer que j’aime ça, l’amour. Tout le monde aime ça: être en amour, se faire parler d’amour, aimer, être aimé. L’amour, tendre ou passionné, tout neuf et fringant ou de longue date et endurant, recollé, rapiécé, repensé, redessiné, ressuscité, alléluia...il n’y a rien de mieux qu’une histoire d’amour pour faire battre le cœur. Et je ne crois rien vous apprendre en vous disant que faire battre son cœur,
c’est essentiel pour rester vivant! Ce sont les émotions, dont l’amour est la reine, qui nous vont vivre, nous, individus. D’une certaine façon, du moins. La seule façon qui compte, en fait. Eh bien! du point de vue collectif, c’est... exactement la même chose. Nous, collectivement, vivons d’émotions collectives. Ça fait battre notre cœur de société. Ça la garde vivante. Et où sont nos émotions collectives? Dans notre culture. Nos chansons, nos refrains, nos «passes de guitare», nos films, nos personnages, nos lieux, nos images, nos couleurs, notre matière, nos romans, nos BD, notre air, nos
pulsations.
Or, quand les temps sont durs
économiquement et qu’on doit se serrer la ceinture, c’est immanquablement un lieu où l’on coupe aisément, sans se poser, me semble-t-il, trop trop de questions: les arts et la culture. C’est ce qu’on vit présentement, ici, au Québec, et chez nous, dans notre Vallée-de-la- Gatineau: coupe dans le financement des fêtes et festivals, dans le financement de l’organisation d’activités entourant notre fête nationale, dans le poste de notre agente de développement culturel au CLD (aboli complètement), etc. On n’a plus d’argent, alors on coupe dans notre générateur d’émotions collectives (et un important générateur de retombées économiques alléchantes, mais bon... Je passe...).
Moins de moyens pour notre culture et nos arts. Moins de pulsations. Nous pourrons donc relâcher un peu notre ceinture, pour mieux respirer un instant... et pouvoir pleinement ressentir notre cœur collectif ralentir son battement.
Les propos et opinions dans cette chronique n’engagent que l’auteure et non la direction et le personnel du Journal La Gatineau.
LA GATINEAU - Le grand gagnant de notre concours «Je me souviens» est Yvon Boisvenue. Le tirage avait lieu lundi, chez Sports Dault et frères, en présence de Jocelyn Dault, propriétaire ; François Ledoux, directeur du Centre d’interprétation de la protection de la forêt contre le feu ; Nancy Payette, notre conseillère publicitaire. Yvon Boisvenue a remporté un chèque-cadeau de 300$ à dépenser chez Sports Dault et frères.
Ce concours est présenté chaque semaine dans La Gatineau en collaboration avec François Ledoux et Daniel Daoust, du Centre d’interprétation de la protection de la forêt contre le feu. Ces derniers ressortent pour nous de vieilles photos de
▲ Photo prise lors du tirage avec, de gauche à droite : Nancy Payette, notre conseillère publicitaire ; Jocelyn Dault, des Sports Dault et frères ; Nadia Dufour, une des participantes au concours ; François Ledoux, directeur du Centre d’interprétation de la protection de la forêt contre le feu.
▲ De gauche à droite : Jocelyn Dault, des Sports Dault et frères ; Agathe Pelletier, conjointe d’Yvon Boisvenue ; François Ledoux, directeur du Centre d’interprétation de la protection de la forêt contre le feu ; Nancy Payette, notre conseillère publicitaire.
leurs archives. À chaque édition, l’une d’elle est publiée et une question y est associée. Les lecteurs qui ont la réponse sont invités à remplir et découper un coupon et aller le porter dans la boîte placée chez le commerçant participant.
Il y a donc une photo et une question différente par semaine, durant une période de cinq semaines. Au terme de cette période, c’est le premier nom tiré avec une bonne réponse qui remporte le cadeau.
Avant les Sports Dault et frères, le concours avait été organisé avec la bijouterie La Paysanne. Prochain commerce participant : la boutique de lingerie Abella.
CLUB RICHELIEU LA QUÉBÉCOISE
Bravo pour cette belle Pakwaun
MANIWAKI - Encore une fois cette année, les membres du Club Richelieu la
Québécoise ont travaillé fort pour offrir à la communauté une belle Pakwaun riche
en activités et permettre à la population de
s’amuser.
▲ Les membres du Club Richelieu la Québécoise. Elles sont accompagnées de membres du club fondateur du Club Richelieu la Québécoise (2e, 3e et 4e en partant de la gauche, au second plan) : Gilles Menard, vice-président ; Tréva Cousineau, secrétaire ; Gabriel Lessard, président.
La présidente du club, Madeleine Saumure, fait dans l’ensemble un bilan positif de cette nouvelle édition : «On a eu des belles journées. Pour les jeudi et vendredi soir, on est très satisfaites, il y a eu une belle participation. Il y a eu une baisse de clientèle le samedi soir pour le bal à l’huile, une centaine de personnes en moins. Mais ça chantait, ça dansait, c’était quand même une soirée réussie. Le dimanche, vu que la compé- tition d’hommes forts et de femmes fortes a été annulée, on a organisé un karaoké à la der- nière minute mais on n’a pas eu autant de monde qu’on le vou- lait. À l’extérieur tout a bien été, au tire de chevaux il y avait du monde. La foire artisanale a très bien marché, c’est une activité qui reviendra l’an prochain.»
L’an prochain le Club Richelieu la Québécoise devrait de nouveau organiser la Pakwaun. Elle se tiendra du 28 au 31 janvier 2016.


































































































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