Page 7 - La Gatineau 5 mars 2015

La Gatineau 5 mars 2015 7 Dette, procédures et développement
AGA DE LA RÉGIE DE L’AÉROPORT
FRANÇOIS ROBERT
frobert@lagatineau.com
LA GATINEAU - La dette liée à un garage pas inclus dans un règlement d’em- prunt, les règles de procédures et les pers- pectives de développement des affaires ont été au centre des discussions lors de l’assem- blée générale annuelle de la Régie intermu- nicipale de l’aéroport de Maniwaki le 25 février à Messines.
Le président de la régie, Jacques Cadieux, a pris le temps de bien expliquer pourquoi les quotes-parts des municipalités avaient grimpé de façon importante. C’est en grande partie dû au besoin de générer des surplus pour rembourser sur 5 ans une dette de 297 651$ liée à l’achat d’un hangar qui devait être inclus sur un règlement d’em- prunt, mais qui n’a finalement pas pu être inclus. «On a eu le OK du ministère pour le passer sur le règlement d’emprunt, et après ça ils nous ont dit non, a précisé Jacques Cadieux. Il faut l’absorber pour que ce défi- cit-là disparaisse.»
Selon le directeur général de l’aéroport, Michel Lachapelle, ce nouveau hangar rap- porte déjà environ 6000$ par année, mais cette somme pourrait grimper si les projets de développement de l’aéroport se concrétisent.
l’adoption des prévisions budgétaires plutôt que ce soit fait seulement par le comité exé- cutif. «Ça ne passe plus à Montcerf-Lytton, si nous étions capables, nous nous retire- rions de la régie et ça serait fait depuis long- temps, a lancé M. O’Connor. Ce n’est pas normal que ce soit l’exécutif qui adopte les prévisions budgétaires, ça devrait être le conseil d’administration. Le comité exécutif devrait se contenter de recommander l’adoption. Là, c’est la queue qui branle le chien! Ça ne marche pas!»
Le maire de Grand-Remous, Gérard Coulombe, a abondé dans le même sens et une résolution a ensuite été adoptée afin d’inclure dans les règles de fonctionnement pour le futur que cette séquence soit respectée.
Le représentant de Montcerf-Lytton a également déploré que les prévisions budgé- taires de la régie et les augmentations de quote-part aient été connues beaucoup trop tard l’automne dernier par rapport à la période de préparation des budgets dans les municipalités.
Le président de la régie s’est dit d’accord à adopter les prévisions plus tôt l’an pro- chain pour que cette problématique ne se reproduise pas et qu’à la mi-octobre les municipalités connaissent leur hausse de quote-part.
Projets de développement
«On va présenter un plan pour faire le
développement de l’aéroport axé sur l’aéro-
nautique et l’aérospatial, a souligné Michel
Merleau, préfet et représentant des terri-
toires non-organisés de la MRC Vallée-de-
la-Gatineau. Si on organise un événement
familial pour faire mieux connaître et
▲ Le président de la régie, Jacques Cadieux, explique la hausse des quote-parts des municipalités.
Le nouveau hangar abrite notamment le matériel pour l’entretien de la piste en hiver, ce qui permet aussi de faire des économies par rapport à l’époque où le déblaiement de la piste en hiver était réalisé par un Lsous-traitant.
R
budgétaires
a
Gatineau
éunions et adoption des prévisions
accepter l’aéroport dans la population, il faut que ce soit lié à l’aéronautique ou l’aé- rospatial. Si vous me proposez des courses d’autos ou de motos sur la piste, je vais voter
Le représentant de Montcerf-Lytton, Ward O’Connor, a réclamé avec force que le Conseil d’administration se réunisse pour
contre.»
Au début de la rencontre, les membres du conseil d’administration ont eu droit à une présentation de Marc Dupuis, directeur du développement économique à la MRC Vallée-de-la-Gatineau, à propos du poten- tiel de développement de l’aéroport. «Notre aéroport doit servir au développement régional, insiste M. Dupuis. Il y a 130
hectares plus de 300 acres de terrain dont une bonne partie est encore inoccupée. Nous allons aider le conseil d’administra- tion à le développer pour amener de nou- veaux emplois et de nouvelles entreprises dans la région. Des démarches ont déjà été entreprises en ce sens. Nous allons aussi préparer un prospectus pour mieux faire la promotion de notre aéroport.»
BOÎTES POSTALES COMMUNAUTAIRES 512 municipalités sont contre
LA GATINEAU - Le plan de Postes Canada de remplacer le service de courrier à domicile par des boîtes postales communautaires est loin de faire l’unanimité. Durant les trois derniers mois, le nombre de municipalités qui ont adopté des résolutions pour dénoncer les objectifs de la société d’État est passé de 110 à 512. La liste comprend des municipalités de la Vallée-de-la-Gatineau.
Cela représente environ 15 % des municipalités du pays, soit environ 15 400 000 résidents, selon une analyse effectuée pour le comité de campagne
Sauvons Postes Canada. Par ailleurs, 13 organisations ou regroupements municipaux ont également ajouté leur voix au mouvement d’opposition, dont l’Union des municipalités du Québec, la Fédération canadienne des municipalités, la Fédération des municipalités du nord de l’Ontario et celle des municipalités de la Colombie-Britannique.
L e s o p p o s a n t s aÉupxrebuovîet e s communautaires craignent que la fin du courrier à domicile engendre des problèmes, dont pour les personnes âgées et à mobilité réduite.
Mme Jamison travaillait au bureau de poste de Lac-Sainte-Marie depuis près de 10 ans. Barbara Jamison est entrée en poste en mai 2005, elle était la 11e maître de poste depuis l’inauguration en 1966. Mère monoparentale de deux beaux enfants, rendus presque des hommes. Elle conduisait soir et matin, beau temps, mauvais temps, dans le froid glacial, pluie verglaçante, presque une heure. Cœur sur la main, joviale, sociable, toujours prête à vous aider et à vous conseiller et vous écouter, une bonne personne, très discrète, avec beaucoup d’entregent, très accueillante, très belle personnalité, toujours souriante à chaque matin quand elle disait «allo comment ça va?». Elle décorait toujours l’intérieur du bureau poste à l’occasion des Fêtes. Elle avait toujours un plat de bonbons. Entre le mois de mai et juin, elle recevait quelques branches de lilas pour parfumer l’intérieur du bureau. Je me demande encore quelle personne apportait les branches à chaque année? :-) «Bonne soirée, bonne fin de semaine, à la semaine prochaine». Ce sont les mots que Michel Knight lui disait à chaque vendredi soir avant qu’elle ne parte. Mais le vendredi 6 mars, avant de mettre la clé dans la porte, ce sera à la prochaine pour Barbara Jamison. Elle occupera de nouvelles fonctions au sein de Postes Canada. Elle va nous manquer. Mais ce n’est qu’un aurevoir. Je lui souhaite bonne chance dans son nouvel emploi, pour un autre 10 ans au moins.
Je veux qu’on se souvienne d’elle comme elle se souviendra de nous. Allez lui dire un beau bonjour avant qu’elle ne parte, ça lui fera plaisir.
Merci Barb.