Page 18 - La Gatineau 2 avril 2015

Épreuve
18 2 avril 2015 LaGatineau
CHRONIQUE 2 000$ pour la Clinique santé
SOUPER BÉNÉFICE
santé
La maladie pulmonaire obstructive chronique ou MPOC
La MPOC est une maladie obstructive et irréversible des poumons qui empêche la personne qui en souffre de respirer normalement. Elle affecte quelque 750 000 personnes au Canada. La MPOC peut se présenter sous plusieurs formes, dont les principales sont la bronchite chronique et l’emphysème.
La bronchite chronique se manifeste par une inflammation des bronches, un rétrécissement des voies respiratoires et une sécrétion abondante de mucus dans les poumons. Tous ces facteursontpourconséquence de diminuer l’apport d’air qui se rend aux poumons, affectant ainsi la respiration des personnes atteintes.
Pour sa part, l’emphysème se caractérise par une atteinte progressive et irréversible des alvéoles pulmonaires. Plus précisément, les alvéoles perdent de leur élasticité, ce qui fait qu’une partie de l’air qui y pénètre demeure prisonnière. Les poumons d’une personne souffrant d’emphysème ne se vident donc jamais complètement. C’est comme si vous tentiez de respirer les poumons pleins.
Le tabagisme est la principale cause du développement de la MPOC. En effet, on estime que 90 % des cas de MPOC seraient liés à la cigarette. Les symptômes apparaissent graduellement et peuvent rapidement devenir invalidants : toux persistante ou accompagnée de crachats, infections pulmonaires fréquentes et prolongées, essoufflement, respiration sifflante, fatigue, perte de poids.
Malheureusement, la MPOC ne se guérit pas. Il est cependant possible, dans une certaine mesure, de contrôler les symptômes par des traitements médicaux et
une modification des habitudes de vie. Si vous souffrez de MPOC, venez nous rencontrer pour de plus amples informations.
Cette chronique est une gracieuseté de
MARTIN ROY
Pharmacien
50, rue Principale Sud, Maniwaki,
819 449-1360
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
GRACEFIELD - Tous les billets mis en circulation ont été vendus. Un souper bénéfice était organisé samedi au restaurant Place Vimy, au profit de la Clinique santé Haute-Gatineau, basée à Gracefield. Ainsi, ce sont 2 000$ qui ont été collectés grâce aux 120 personnes présentes.
Selon les membres du conseil d’administration de la Clinique santé Haute-Gatineau, si celle-ci se porte bien financièrement pour le moment, il est nécessaire de trouver d’autres sources de financement, notamment auprès des municipalités qui refusent de contribuer même si certain(e)s de leurs citoyen(ne)s bénéficient des services de la clinique.
Seulement 8 municipalités apportent une contribution financière : Gracefield, Blue Sea, Bois-Franc, Bouchette, Kazabazua, Maniwaki, Cayamant, Lac Sainte-Marie. À la part de ces municipalités s’ajoutent celle des médecins et du GMF, soit 48 000$, et celle des deux pharmacies de Gracefield. On aboutit donc à un manque à gagner d’environ 9 000$.
Pour combler ce manque à gagner, une
▲ Des membres du conseil d’administration de la clinique avec, de gauche à droite : Marc Lacroix, Claude Blais, Claude Gauthier, Chantal Lamarche et Michael Gainsford.
des solutions serait que les municipalités dontdescitoyen(ne)sbénéficientdela clinique santé, mais qui ont décidé de ne pas contribuer financièrement, changent d’avis. Elles sont neuf, qui apportent 1 014 patients sur un peu plus de 4 000 : Aumond, Déléage, Denholm, Egan-Sud,
Grand-Remous, Low, Messines, Montcerf- Lytton,Sainte-Thérèse-de-la-Gatineau.
D’autres levées de fonds devraient être organisées prochainement, dont un tournoi de golf cet été et un vin-fromage par la suite.
SOCIÉTÉ SYLVICOLE
Plus de stabilité en forêt publique
FRANÇOIS ROBERT
frobert@lagatineau.com
LA GATINEAU - La Société sylvicole de la Haute-Gatineau a pu arrêter l’hé- morragie et voir son nombre d’employés cesser de chuter grâce notamment au nouveau régime forestier qui assure plus de stabilité du côté des travaux d’aména- gement réalisés en forêt publique, mais la situation est plus préoccupante pour ce qui est des activités en forêt privée, a expliqué le directeur général, Patrick Feeny, après l’assemblée générale annuelle de l’organisme tenue la semaine dernière.
Depuis 2013, avec le nouveau régime forestier la société a des travaux de garan- tis sur les terres publiques en fonction de ses historiques. «On a été capable d’aller chercher une stabilité en ce qui a trait à la forêt publique, par contre pour la forêt privée c’est le contraire, déplore M. Feeny. On est de plus en plus vulnérables pour ce qui est des budgets pour les travaux d’aménagement en forêt privée.»
Lors de l’entrevue qu’il nous a accordée avant le dépôt du budget Leitao, Patrick Feeny espérait toujours une annonce du gouvernement Couillard pour de l’aide aux travaux sylvicoles en forêt privée puisque l’ancien programme arrivait à échéance le 1er avril 2015.
Avant le dépôt du budget, Patrick Feeny disait avoir entendu dire que le programme de l’an dernier pourrait être reconduit sans modification. «Pour nous autres, ce serait assez catastrophique, a indiqué Patrick Feeny. L’année dernière au niveau de l’agence de la forêt privée, nous avions eu un budget de 1,5 million
de dollars pour l’ensemble de l’Outaouais et si on compare avec la meilleure année en 2009, nous avions eu presque 3 mil- lions de dollars, toute une différence.»
Le budget Leitao déposé le 26 mars ne contenait aucune annonce précise concer- nant les travaux sylvicoles en forêt privée.
Dans ses meilleures années entre 2003 et 2010, la Société sylvicole de la Haute- Gatineau employait une centaine de per- sonnes. «La société est quand même un acteur majeur dans le domaine forestier dans la région avec nos travaux sur les terres publiques et privées et un moteur économique important avec une soixan- taine d’employés l’an dernier durant la période de pointe, sans compter les sous-traitants», a souligné M. Feeny. Les suppressions de postes ont eu lieu surtout dans les employés affectés aux travaux en forêt privée. Sur les 60 employés de la société, environ une quinzaine oeuvrent
encore en forêt privée.
La direction de la société veut travail- ler avec les propriétaires de forêts privées pour que plus d’entre eux bénéficient du programme de remboursement de taxes foncières. Ainsi lorsqu’un propriétaire prend l’initiative d’embaucher la société pour réaliser des travaux d’aménagement sur son boisé, il peut obtenir jusqu’à 85% de remboursement de sa facture de taxes foncières.
Élection d’administrateurs
Lors de l’assemblée générale annuelle, six officiers ont été confirmés au conseil d’administration qui compte neuf membres: Hervé Flansberry, Maurice Lévesque, André Riopel, Michel Thibault, Paul Aumond et Patrick Feeny. Lors de la prochaine rencontre du CA, un vote sera tenu pour attribuer les fonc- tions et choisir le président.
NOUVELLE SALLE DE SPECTACLE Pas de nouvelles du ministère
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - Durant la dernière réunion du conseil des commissaires de la Commission scolaire des Hauts-Bois- de-l’Outaouais, un point a notamment été abordé concernant la nouvelle salle de spectacle de la Maison de la culture de la Vallée-de-la-Gatineau, qu’il est prévu d’aménager à l’auditorium de la
Cité étudiante.
«On a encore jusqu’au 31 mars pour avoir une réponse, explique la présidente de la CSHBO, Diane Nault. Car on a eu un protocole d’entente au niveau du financement. Le 1er avril on va relancer le ministère de la Culture. Mais on a quand même une lettre d’entente disant qu’un financement de 5,6 millions est vraiment réservé pour cette salle. On veut avoir des réponses le plus tôt possible.»