Page 18 - La Gatineau 9 avril 2015

18 9 avril 2015 LaGatineau
MYRIOPHYLLE DANS LE LAC CAYAMANT
Projet pour installer des toiles de jute
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
CAYAMANT - «Il n’y a pas de façon de tuer le myriophylle à épis mais on peut le contrôler.» Robert Berniquez, président de l’Association des villégiateurs et résidents du lac Cayamant, travaille activement sur un gros projet en vue de lutter contre cette plante aquatique envahissante : l’installation de toiles de jute, en collaboration avec l’ABV des 7 (Agence du bassin versant des 7).
Le myriophylle à épis provient de l’Europe, de l’Asie et du Nord de l’Afrique. Cette plante a été introduite en Amérique
du Nord durant les années 40. Depuis, elle est devenue l’une des plantes aquatiques envahissantes les plus répandues en Amérique du Nord. Sa présence dans plusieurs provinces canadiennes (Ontario, Québec, Colombie-Britannique) et dans plus de 45 états américains démontre sa grande capacité d’adaptation et la rapidité à laquelle cette plante peut se propager d’un plan d’eau à l’autre.
Le problème du myriophylle est qu’il tue toutes les autres plantes du lac et étouffe celui-ci en prenant beaucoup d’oxygène. Par conséquent, ce n’est pas favorable à la reproduction des poissons. «Les gens qui en ont devant chez eux ont de la difficulté à se
baigner et à partir leur bateau, explique Robert Berniquez. C’est une plante qui va jusqu’à 25 pieds de profondeur. Elle meurt à l’hiver et repousse au printemps.» D’un cours d’eau à l’autre, le myriophylle se propage très vite par les bateaux, d’où l’importance de laver ces derniers. «Si on l’arrache et qu’on enlève pas tous les petits morceaux, trois à quatre plants vont repousser, assure Robert Berniquez. Dans le lac Cayamant, la plante s’est beaucoup propagée. C’est une question de temps avant qu’il y en ait partout.»
D’où l’idée de tenter l’installation de toiles de jute, comme cela avait été fait au lac Pémichangan à Gracefield, où le procédé a
donné de bons résultats. L’association est prête à investir 30 000$ dans le projet, si elle obtient, via l’ABV des 7, une subvention de 100 000$ offerte par la Banque royale. «Nous avons passé les deux premières étapes, explique Robert Berniquez. On attend la réponse en avril. Cela fait 16 ans que je suis président de l’association et le 30 000$ on l’a amassé au fil des années. Nous avons été très prudents dans nos dépenses car notre but premier est de contrôler le myriophylle.»
L’association attend aussi une réponse à une demande d’aide financière de 11 000$ à la municipalité. Il faudra par ailleurs une autorisation du ministère de
Les 10 règles du lavage prinAprès l’hiver, votre véhicule a besoin d’un nettoyage en profondeur. Il faut débarrasser la carrosserie de la saleté et du sel, nettoyer l’habitacle et effectuer une inspection en profondeur de l’état de la carrosserie, des caoutchoucs isolants et de toute pièce décorative. Voici le plan d’attaque de votre nettoyage printanier en 10 étapes.
1- Nettoyer l’habitacle et la soute à bagages. L’aspirateur permettra d’enlever les graines de nourriture, les poussières et débris de toute sorte. Par la suite, secouer les tapis, les détacher s’ils ont été souillés et utiliser un shampoing spécial pour déloger les taches de sel.
2- Utiliser un savon spécialement conçu pour les autos. Éviter les détergents à vaisselle qui sont trop
puissants et enlèvent toute protection.
3- Ne jamais laver sa voiture au grand soleil. Le choc thermique entre l’eau et les tôles chaudes est néfaste pour la peinture.
4- Une laveuse haute pression permet d’utiliser moins d’eau et de laver en profondeur. Elle est recommandée pour les voitures très sales.
5- Une fois la carrosserie débarrassée de ses saletés, utiliser une chaudière remplie d’eau tiède savonneuse. Passer l’éponge imbibée d’eau partout en la rinçant fréquemment. Nettoyer les pare-chocs en dernier.
6- Laver le dessous de la voiture et les puits de roues avec un jet d’eau puissant afin de déloger la boue et le sel.
7- Rincer toute la voiture sans laisser aucune trace de