Page 20 - La Gatineau 23 avril 2015
P. 20

20 23 avril 2015 LaGatineau
OFFICE DES PRODUCTEURS DE BOIS
Livraisons en baisse en 2014
FRANÇOIS ROBERT
frobert@lagatineau.com
LA GATINEAU - L’année 2014 a été passablement difficile pour l’Office des producteurs de bois de la Gatineau (OPBG) avec une baisse de 11% de ses livraisons par rapport à 2013 et environ 42% de moins qu’en 2007, a souligné son président Yvon Parker lors de l’assemblée générale annuelle de l’organisme tenue mardi à Maniwaki.
Cette baisse des livraisons a fait d’autant plus mal qu’elle survient alors que le contexte général connaissait une certaine embellie. «Nous déplorons que malgré la reprise amorcée dans la construction américaine, il y a eu très peu d’incidence sur l’amélioration des prix et l’achat du volume disponible en bois rond en provenance de la forêt privée et ce, même si la demande pour le bois d’œuvre est en augmentation et que ses prix sont en progression depuis plus de 2 ans», a insisté M. Parker.
Cela dit, la nouvelle année s’annonce meilleure grâce aux ententes conclues dans les derniers mois, notamment celle avec l’usine de Forex à Ferme-Neuve. Son directeur général, Robert Saint-Martin, était d’ailleurs l’un des invités venus parler aux producteurs réunis pour l’AGA. Ce dernier a remercié les dirigeant de l’OPBG qui ont, selon ses termes, «signé de très bons contrats avec Forex». «Les prix du bois de sciage étaient excellents en février et on prévoit qu’ils devraient se maintenir en 2015 et 2016», a soutenu M. Saint-Martin qui prévoit pouvoir honorer l’entente signée en février et qui couvre jusqu’au 30 avril 2016.
Pas de fleurs pour les libéraux
Le président de l’OPBG, Yvon Parker, n’y est pas allé par quatre chemins pour critiquer les décisions du gouvernement libéral de Philippe Couillard. «Au niveau de la mise en valeur, le couperet du gouvernement libéral a encore frappé en Outaouais, a-t-il lancé d’entrée de jeu. Malgré les promesses de travailler à rétablir l’équité dans la répartition des budgets de mise en valeur, c’est plutôt une nouvelle réduction de 33%, soit la plus grosse de toutes les régions du Québec, qui s’est abattue sur l’Outaouais en 2014, ce qui représente une réduction de 41% des budgets de l’Outaouais depuis 2 ans, difficile de faire pire, surtout que dans les forêts publiques, le budget de sylviculture a été augmenté de 23%!»
L’absence d’annonce concernant l’aide aux travaux sylvicoles en forêt privée pour cette année a aussi été soulignée par M. Parker. «Nous sommes toujours dans le néant pour le début de la présente année concernant l’annonce budgétaire pour la forêt privée contrairement à la forêt publique qui connaît désormais son sort pour 2 ans. Espérons que l’Outaouais sera un jour considérée et qu’il y aura un réajustement concret pour tenir compte d’une nécessaire équité dans la répartition provinciale des investissements de l’État en forêt privée.»
Finances
Le dépôt des états financiers de l’OPBG vérifiés par la firme de comptables Langevin/ Grondin indique un déficit de 19 729$ pour l’exercice se terminant le 31 décembre 2014. «C’est clairement lié à la mise en marché qui a eu une problématique qui commence juste à se régler, a expliqué le directeur général de l’OPBG, Mario Couture. On n’a pas été
capable de vendre nos produits comme on aurait voulu
en 2014. On a
vendu 133 000 mètres cubes
au lieu de près
de 150 000 mètres cubes l’année précédente.
Par contre, on
a pas mal mis
en place ce
qu’il faut pour retourner à
des volumes historiques en
2015. Donc on
a des ententes
pour tous nos produits historiques.»
Mario Couture a par ailleurs souligné l’important coup de main de l’économiste et ingénieur forestier de la Fédération des producteurs forestiers du Québec (FPFQ ), Vincent Mainville, qui a produit plusieurs analyses qui ont permis d’étayer le dossier de l’OPBG dans l’arbitrage avec Résolu. Ces analyses ont ensuite été précieuses lors de la négociation des ententes signées par l’OPBG au cours des derniers mois.
Résolu
On se souviendra que Produits forestiers Résolu a refusé d’acheter le bois de la forêt privée à partir du 1er avril 2014 faute d’entente. «Nous avons eu une rencontre avec eux à la fin mars, a précisé le directeur général
ANCIENNE ÉCOLE DE RANG
Un précieux patrimoine qu’il faut préserver
▲ Le directeur général de l’OPBG, Mario Couture, et le président, Yvon Parker, ont animé l’assemblée générale annuelle tenue à Maniwaki mardi.
de l’OPBG, Mario Couture. Ils nous ont fait une offre pour un prix provisoire avec la possibilité de retourner en arbitrage pour fixer le prix final, mais c’est très loin de ce que l’on a comme ententes actuellement, donc c’est une offre qui ne devrait pas permettre une entente. Nous n’avons pas d’avantage à accepter une telle proposition, mais on leur a dit que nous allions revenir avec une contre- offre bientôt.»
Administrateurs pour 2015
De nouveaux administrateurs ont été élus lors de l’assemblée générale annuelle soit Gilles Payette (secteur 1), Raymond Johnson (secteur 4), Bruno Billard (secteur 5) et Guy Joly (secteur 7). Ces derniers feront équipe avec Pierre Bénard (secteur 2), Jean Giasson (secteur 3), Yvon Parker (secteur 6).
FRANÇOIS ROBERT
frobert@lagatineau.com
MONTCERF-LYTTON - La municipalité de Montcerf-Lytton et la Commission scolaire Pierre-Neveu ont entrepris des discussions concernant l’avenir de l’ancienne école de rang que la municipalité voudrait préserver, a confirmé le maire Alain Fortin.
La bâtisse et le fond de terrain appartiennent toujours à la Commission scolaire Pierre-Neveu. «Nous avions fait une demande pour qu’il y ait un aménagement de fait parce que c’est du patrimoine, explique le maire Fortin. Ils ont reçu la demande comme si on voulait qu’ils s’en débarrassent... ils voulaient la brûler. Ce n’est pas ce que l’on veut. On aimerait qu’ils barricadent les fenêtres. C’est aussi une question de sécurité,
on ne veut pas que des gens y entrent et se blessent. »
Est-ce que la municipalité songe à la restaurer et en faire une attraction touristique un peu comme le projet en cours à Bouchette? «C’est certain que pour l’instant, nous n’avons pas d’argent pour ça, mais l’avenir va nous le dire. Nous avons réussi à préserver notre église et la municipalité a fait un don à la Fabrique pour que notre église ouvre 12 mois par année pour les 5 prochaines années. Mais on veut préserver les autres bâtiments historiques.»
L’ancienne école est inscrite dans un circuit patrimonial. «Il y a une pancarte devant l’école, souligne le maire Fortin. On demande juste d’entretenir un peu le terrain pour que s’il y en a qui font le parcours, qu’ils ne se blessent pas et que ce soit un peu plus propre et que le bâtiment soit conservé avec les
fenêtres barricadées.»
Demande au MTQ
Les élus de Montcerf-Lytton sont solidaires de ceux de Bois-Franc qui demandent aussi au ministère des Transports du Québec (MTQ ) d’améliorer l’éclairage à l’intersection du chemin Montcerf/Bois- Franc et de la route 105. «C’est parti de notre municipalité parce qu’on a des résidents qui trouvent ce secteur là sombre et peu sécuritaire. Comme c’est sur le territoire de Bois-Franc, nous leur avons demandé de la réclamer au MTQ et que nous les appuierions. Encore cette année, il est arrivé quelques incidents dans ce secteur alors on ne veut plus en attendre d’autres et nous demandons que ce soit plus éclairé et plus dégagé.»
Fusion
Le dépôt de l’étude préparée par le
ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire (MAMOT) présentant les avantages et désavantages d’une fusion entre Montcerf-Lytton et Bois-Franc a été annoncé pour avril ou mai et le maire Fortin a très hâte d’en voir les conclusions.
Chemin Maniwaki-Témiscamingue
La municipalité de Montcerf-Lytton a présenté une demande d’aide financière à la députée de Gatineau, Stéphanie Vallée, pour l’accès à la route Maniwaki-Témiscamingue. «Cette route se termine dans notre municipalité, souligne le maire Fortin, et le transport forestier transfert sur nos routes municipales pour se rendre à la route 105 ce qui les endommage beaucoup et nous demandons à la ministre Vallée de nous aider à les entretenir. Pour le moment, nous n’avons reçu qu’un accusé de réception de notre demande.»
en matière d’incendie. Cela fait partie des obligations que les municipalités doivent mettre en place, comme la visite des résidences par les pompiers notamment pour vérifier les avertisseurs de fumée.
SÉCURITÉ INCENDIE
Inspection des sites à risques élevés
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
LOW - Parmi les points à l’ordre du jour de la réunion d’avril du conseil municipal,
les élus ont résolu de conclure une entente avec la MRC de Pontiac. Il s’agit de mandater le technicien en prévention d’incendie de cette MRC pour qu’il élabore un plan d’inspection des sites à risques élevés et très élevés de Low, comme
par exemple les écoles ou le centre communautaire.
Une fois l’inspection réalisée, cela permettra d’élaborer un plan d’intervention en cas d’incendie. Cette mesure entre dans le cadre du Schéma de couverture de risque


































































































   18   19   20   21   22