Page 17 - La Gatineau 4 juin 2015
P. 17

La Gatineau 4 juin 2015 17 CLUB OPTIMISTE ET FONDATION LE TERRIER HONORENT UN BÉNÉVOLE
Un chalet au nom d’Antoine Dénommé
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
LA GATINEAU - Être fort au point que rien ne puisse troubler ma tranquillité d’esprit, ne songer qu’au mieux et ne travailler que pour le mieux, ne considérer que le bon côté des choses en véritable Optimiste. Autant de valeurs du Club Optimiste qui ont toujours guidé Antoine Dénommé, bénévole dévoué et fidèle depuis 33 ans, dont 11 en tant que président de la Fondation Le Terrier. Une fête était organisée samedi au Camp Le Terrier à l’occasion de l’inauguration d’un chalet qui porte désormais le nom d’«Optimiste Antoine Dénommé».
L’histoire d’Antoine Dénommé avec le Club Optimiste a commencé en 1982, à Messines, où il a été membre fondateur du club. Quand celui-ci a fermé en 1994, il a rejoint la famille des Optimistes de Maniwaki. «C’est André Lapointe qui m’avait parrainé pour devenir membre, se
souvient-t-il. J’ai été deux fois président du Club Optimiste de Maniwaki. Et j’ai été président de la Fondation Le Terrier.»
Le camp avait été acheté au Rotary club pour 1 dollar symbolique. Sous le mandat d’André Lapointe, puis d’Antoine Dénommé et désormais de Denis Bonhomme, Le Terrier a été relevé au point d’être répertorié aujourd’hui parmi les camps certifiés du Québec. Le fruit de nombreuses heures de bénévolat.
Ce qui a toujours motivé Antoine Dénommé, c’est sa volonté d’aider les jeunes à s’épanouir. «Quand j’ai vu Le Terrier la première fois, je me suis dit que c’était un bel endroit pour aider les jeunes, explique-t-il. C’est un endroit très intéressant pour les enfants, on a des moniteurs très compétents. Ça permet d’enlever les jeunes de la rue, ici ils font des activités.»
Pour Denis Bonhomme, il était tout naturel de témoigner de la reconnaissance envers Antoine Dénommé, qui combat aujourd’hui un cancer : «Ça se fait rare
des bénévoles comme lui. Jamais un chalet du camp n’avait porté le nom de quelqu’un auparavant.»
Caroline Marinier, directrice du Camp Le Terrier, voit dans Antoine Dénommé «une source d’inspiration. C’est un battant. Il a dit dans son discours qu’on lui passerait sur le corps avant que Le Terrier ferme. Quand il est devenu président, il a demandé l’aide de la communauté afin de le restructurer. Il est inspirant par son combat personnel et ce qu’il a donné au camp.»
Christian Major,
membre du Club Optimiste de Maniwaki, voit aussi en lui un modèle : «Il n’a jamais compté ses heures, il a même fourni des équipements et matériaux pour faire des réparations. Le Club Optimiste rassemble des gens de tous les âges, de tous les sexes et de toutes les classes de la société. Ils sont réunis par le bénévolat pour les jeunes. Le Club Optimiste s’implique pour les jeunes, tous les profits de ses activités sont remis à la jeunesse.»
Antoine Dénommé est donc un bel exemple pour ses amis Optimistes mais
▲ De gauche à droite au second plan : Denis Bonhomme, président de la Fondation Le Terrier; Yvon Morin ; Paul Montpetit ; Claude Miner, président du Club Optimiste de Maniwaki. Au premier plan, la directrice du Camp Le Terrier Caroline Marinier et Antoine Dénommé.
aussi pour les jeunes. Très ému, il a fêté cette reconnaissance en présence d’amis, membres de sa famille, membres de la Fondation Le Terrier et du Club Optimiste de Maniwaki mais aussi de Gatineau et Saint-Jérôme, des copains travail, tous venus lui dire un gros MERCI.
CENTRE D’INTERPRÉTATION DE MANIWAKI ET MONT-MORISSETTE
Un partenariat qui se poursuit
LA GATINEAU - Pour la troisième année consécutive, le partenariat entre le Centre d’interprétation de la protection de la forêt contre le feu et le Parc régional du Mont-Morissette se poursuit.
Il y a deux ans, à la demande des responsables de ce dernier, l’équipe du centre d’interprétation a collaboré aux diverses recherches ayant pour but de créer cinq panneaux historiques sur la thématique des tours à feu et la protection des forêts.
L’an dernier, après avoir réalisé ce travail, les panneaux ont été installés sur le Mont-Morissette pendant que la nouvelle tour d’observation accueillait ses nombreux visiteurs pouvant alors admirer les paysages à perte de vue.
Cette année, les deux organismes ont procédé à l’installation de panneaux d’information sur chacun de leur site. Un panneau informatif sur le centre d’interprétation et les attraits de
Maniwaki est désormais installé au sommet du Mont-Morissette et un panneau informatif sur le Parc régional du Mont-Morissette est installé au centre d’interprétation à Maniwaki. Les visiteurs de chacun de ces attraits touristiques majeurs de la Vallée-de-la- Gatineau pourront alors se déplacer sur le territoire pour en apprendre plus sur notre histoire régionale.
La collaboration ne s’arrête pas là : les deux organismes se rencontreront sous peu afin d’établir de nouvelles stratégies pour attirer plus de visiteurs dans notre belle région et leur faire découvrir ses nombreux attraits et sites naturels. Les budgets de chacun étant limités, il est important de se serrer les coudes et travailler ensemble afin de réaliser des économies. Ceci est d’autant plus important avec tous les changements et restructurations que vit actuellement notre région.
▲ François Ledoux, du Centre d’interprétation de la protection de la forêt contre le feu, et Pierre Normandin, représentant du Parc régional du Mont-Morissette, procèdent à l’échange des panneaux informatifs au sommet du Mont-Morissette.


































































































   15   16   17   18   19