Page 18 - La Gatineau 4 juin 2015
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18 4 juin 2015
LaGatineau
CLUB RICHELIEU LA QUÉBÉCOISE
Partage des profits de la Pakwaun
Quand la politique ne nous concerne pas
Jacques Parizeau est décédé cette semaine. À mon grand étonnement, j’ai constaté que plusieurs personnes de mon entourage m’ont répondu «Qui?» quand je leur ai lancé la nouvelle que je croyais être d’intérêt public. Jacques Parizeau... Un des plus grands hommes politiques du Québec... Ça ne vous dit rien? «Ah non, tu as dit politique alors moi, mon cerveau a mis sa «switch à off»... » Ah...
d’accord.
Non. Pas d’accord du tout. C’est dans des moments comme ceux-là que j’ai peur de la démocratie. J’ai de la difficulté à saisir comment on peut faire un «X» à l’endroit que l’on considère le plus en lien avec ses idées et ses valeurs, dans l’espoir d’élire le député que l’on croit le plus compétent, le plus représentatif, ou le parti que l’on croit le plus solide, visionnaire, pertinent – bref le meilleur - quand on «switch son cerveau à off» chaque fois qu’il est question de politique? C’est impossible. C’est triste. C’est
inquiétant.
Ça me fait seulement penser que trop de gens doivent voter aux élections provinciales et fédérales comme on vote pour désigner le gagnant de La Voix: sur une impression, d’après le «show» donné, d’après les commentaires des «juges», d’après la couverture du dernier 7 jours...
Ça me fait aussi penser que je ne comprends toujours pas pourquoi les cours de politique ne sont pas obligatoires pour nos élèves du secondaire. Pas un volet «politique» de 12 pages dans un manuel d’histoire de troisième secondaire. Pas un projet de deuxième étape de deux semaines pour présenter un homme politique devant le groupe pendant 1 minute 30: « Moi j’ai pigé Jacques Parizeau... Aucune idée c’est qui, je vais «googler» son nom et on verra bien ce qui sort?». Je parle d’un vrai cours de politique, où l’on présente les grandes tendances, les grandes décisions, les grands débats, les grands hommes et femmes politiques. Où onfait«commesi»lapolitique,çanousconcernait. Où on explique cette importance de la politique, pas comme si c’était une matière «optionnelle» dans une vie et qu’on pouvait se permette de mettre «sa switch à off» quand il en est question, mais comme la base d’une société démocratique où les décisions qui gèrent nos vies collectives en dépendent.
Et puis, comment peut-on rêver d’une relève politique inspirante si nos jeunes ne sont pas exposés à la politique chaque semaine, chaque jour? Comment faire en sorte qu’ils ne répondent pas «Qui?» quand on annoncera le décès de Philippe Couillard ou de Pauline Marois, dans quelques années? Nos jeunes rêvent de passer à La Voix parce qu’on leur présente les talents du Québec chaque semaine à cette émission vedette. On les fait rêver, on leur dit: c’est possible, ça se passe chez nous, c’est «trippant». La politique aussi. Ce n’est pas juste possible: c’est là, c’est essentiel. C’est ici et maintenant. C’est aussi hier, ce qui a mené à ici, et c’est demain, selon ce que tu en feras.
Jacques Parizeau est mort... Tout comme, pour trop de Québécois, l’intérêt envers leur propre histoire, leur propre quotidien et leur propre avenir.
Les propos et opinions dans cette chronique n’engagent que l’auteure et non la direction et le personnel du Journal La Gatineau.
LA GATINEAU - Après la sortie du bilan financier de la plus récente Pakwaun, le Club Richelieu La Québécoise a décidé de partager les profits réalisés en remettant une série de chèques à divers organismes sans but lucratif de la région, a annoncé le 28 mai la présidente du club, Madeleine Saumure.
La remise a débuté avec notamment un don de 100$ à la marche du rein.
De son côté, la directrice du Camp Le Terrier, Caroline Marinier, s’est vue remettre un chèque de 1000$ pour aider au projet d’électrification du camp et un autre de 500$ pour permettre à des enfants pro- venant de familles moins favorisées d’avoir accès à un séjour au camp gratuitement. «Nous sommes super contents d’avoir obtenu cet argent, a précisé Mme Marinier, ça nous rapproche de notre but tranquille- ment, nous avons eu confirmation d’autres dons à venir la semaine prochaine, ce qui nous rapproche du 100 000$ d’amassé sur les 160 000$ que devrait coûter l’électrifi- cation du camp. Et nous avons
énormément de demandes pour accueillir des enfants gratuitement alors cet autre 500$ est plus que bienvenu.»
Je me souviens de mon enfance à la colo- nie de vacances des Chevaliers de Colomb au lac Grenon à Messines et ce sont des souvenirs inoubliables, a indiqué la prési- dente du Club Richelieu La Québécoise. Alors si on peut rendre des enfants heureux par ce don ce sera mission accomplie.»
La directrice adjointe de l’Académie Sacré-Cœur, Annie Danis, a reçu un chèque de 500$ pour l’achat de matériel afin de mieux équiper la cour de l’école.
Le club de hockey novice a pour sa part reçu un chèque de 500$ des mains de Marie Revelakis du Club Richelieu La Québécoise.
Le 12 juin à l’Auberge du Draveur de Maniwaki, deux bourses de 200$ seront remises à des élèves de la formation géné- rale des adultes du Centre Notre-Dame- du-Désert et du Centre St-Joseph-de- Gracefield de la Commission scolaire des Hauts-Bois-de l’Outaouais.
Le Club Richelieu La Québécoise remettait par le passé un don à Mani- Jeunes et une décision sera prise à ce sujet après la réception et l’étude de leur bilan financier, a précisé Mme Saumure.
D’autres chèques d’aide pourraient être annoncés au cours de l’automne lorsque les activités du club reprendront.
▲ Jimmy Robidoux et Christina St-Denis du club de hockey novice a reçu un chèque de 500$ des mains de Marie Revelakis du Club Richelieu La Québécoise.
▲TracyMontreuil,lasecrétaireduClubRichelieuLaQuébécoise,etla ▲TracyMontreuil,lasecrétaireduClubRichelieuLaQuébécoise,etla présidente, Madeleine Saumure, entourent La directrice adjointe de présidente, Madeleine Saumure, entourent la directrice du Camp Le l’Académie Sacré-Cœur, Annie Danis, lors de la remise du chèque. Terrier, Caroline Marinier, lors de la remise du chèque.
ÉTATS FINANCIERS 2014
Plus de 340 000 $ d’excédent
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - La municipalité a présenté son rapport financier 2014, lors de la séance du conseil de lundi 1er juin. Ce rapport fait état de revenus qui s’élèvent à 8 040 564$, contre 7 900 818$ en 2013, et des dépenses qui se chiffrent à 6 619 051$, contre 6 820 425$ en 2013. Au final, l’excédent net en 2014 s’élevait à 344 005$, contre 234 264$ l’année précédente, ce qui s’explique par une augmentation des recettes et des baisses de dépenses dans certains secteurs.
La Ville de Maniwaki a donc un surplus accumulé non affecté de 1 473 087$. Par ailleurs, la dette à long terme s’élève à 10 012 265$. Mais la municipalité doit recevoir 2 191 359$ du gouvernement du Québec, dans le cadre de plusieurs programmes. Donc, pour les contribuables, la dette est de 7 820 906$.
Rue Moncion
Chaque année la municipalité demande à la députée Stéphanie Vallée une
subvention discrétionnaire. Suite à une pétition de citoyen(ne)s pour que des travaux soient faits sur la rue Moncion, le conseil a résolu de déposer une demande d’aide financière de 60 000$ pour défrayer une partie des coûts.
«Les travaux sur cette rue pourraient être faits par étapes, a expliqué le maire Robert Coulombe. Car ils s’élèvent à plus ou moins 380 000$. On a pas les finances suffisantes prévues au budget mais on pourra peut-être apporter un certain montant pour que ça se fasse par partie.»
Terrain de baseball
Des travaux sont en cours afin de le repositionner. La faute au soleil qui était toujours face aux joueurs recevant la balle. Les travaux, qui s’élèvent à 75 000$, devraient se faire en deux étapes, sur deux ans. La municipalité apporte 25 000$. Le reste sera financé par le Club Optimiste de Maniwaki, qui a trouvé des commanditaires. L’année prochaine, les travaux seront accès sur l’éclairage et le bâtiment.
La municipalité assure que c’est la première fois qu’elle investit de l’argent
pour réorienter le terrain de baseball. Elle avait auparavant payé pour déplacer ce dernier depuis le parc Auger vers le terrain de la polyvalente.
AGENCE DES FORÊTS PRIVÉES
A. Carle
remplace
A. Hubert
LA GATINEAU - Ce sera désormais le maire de Sainte-Thérèse-de-la- Gatineau, André Carle, qui représen- tera la MRC au sein de l’Agence des forêts privées de l’Outaouais. Il rempla- cera l’ancien maire de Bois-Franc, Armand Hubert. Les élus du conseil de la MRC ont adopté une résolution à l’unanimité afin de remercier ce dernier.


































































































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