Page 14 - La Gatineau 11 juin 2015
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14 11 juin 2015 LaGatineau
ROUTE MANIWAKI-TÉMISCAMINGUE
Financement réclamé
Encore    de nouvelles !
LA GATINEAU - À l’occasion d’une rencontre nationale du Le Collectif autonome des carrefours jeunesse emploi (CJE) du Québec, lendemain du décès de M. Jacques Parizeau, les CJE ont observé une minute de silence à la mémoire de celui qu’ils considèrent comme le
«Père» des CJE.
L’un des premiers gestes posés par
Jacques Parizeau, à titre de Premier ministre du Québec en 1995, est le déploiement de l’initiative CJE sur tout le territoire québécois. À l’époque, pas question de refuser un seul jeune adulte qui se présente à un CJE.
LA GATINEAU - Voix et solidarité, en collaboration avec le Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Outaouais, tiendra des ateliers sur la nutrition, avec pour thème «La nutrition et les personnes âgées». Ils auront lieu à Maniwaki mardi 16 juin à 10h à l’Auberge du Draveur, salle des Feuillus, et à Kazabazua mercredi 17 juin à 13h au centre communautaire.
Chantal Chantigny, nutritionniste pour le CISSSO, explorera plusieurs thèmes : la vision de la saine alimentation, maintenir un poids santé, les groupes alimentaires, manger en
quantité suffisante, comment s’alimenter à peu de frais, les changements nutritionnels en fonction de l’âge, etc.
Ces présentations gratuites sont offertes aux proches aidants de la Vallée- de-la-Gatineau. Du répit accessoire est aussi offert afin de permettre la participation à ces activités, et du co-voiturage est également possible. Pour toutes demandes de renseignements ou pour vous inscrire, téléphoner au 819-463-1818, sans frais au 1-877-448- 1818, ou encore par courriel à voix. solidarite.VG@hotmail.com
LOW - Un nouveau groupe de 15 personnes, âgées de 55 ans et plus, a participé ce printemps au programme de prévention des chutes offert par le Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Outaouais
(CLSC de Low).
D’une durée de 12 semaines, à raison de deux rencontres par semaine, ce programme comporte des exercices spécifiques pour l’amé- lioration de l’équilibre et le renforcement des jambes, tout en favori- sant des échanges sur des sujets tels que l’aménage- ment du domicile, la prise de médicaments ou l’ostéoporose.
L’objectif du programme est de réduire l’ampleur et la gravité des chutes à domicile de même qu’à contribuer au maintien de
l’autonomie. Les participants adoptent des comportements sécuri- taires face aux limites liées au vieillis- sement et deviennent plus confiants.
▲ Première rangée : Mildred Hayes, Theresa Van Erp, Jill Killer, Yvette Fleury, Mona McCrank, Muriel McLaughlin, Susan Baileys. Deuxième rangée : Caroline Lanthier, Brenda McKay, Theresia Van Dun, Janet Brownrigg, Gail Draper, Elaine Kealy, Audrey McLaughlin, Serge Desjardins, Loraine Dorion. Absente : Elva Brennan.
LA GATINEAU - Durant la réu- nion de mai du conseil des maires de la MRC, les élus ont adopté une résolution qui sera envoyée au minis- tère des Affaires municipales et de l’occupation du territoire, en appui aux municipalités val-gatinoises, visant des modifications législatives afin d’assouplir les règles d’approba- tion référendaire qui leur sont appli- cables lors de changement de zonage.
Cette résolution fait suite au projet de camping de la municipalité de
Cayamant. Celle-ci a de son côté adopté dernièrement une résolution afin de demander au ministre des Affaires municipales Pierre Moreau, ainsi qu’à la députée et ministre Stéphanie Vallée, de modifier la loi sur l’aménagement et l’urbanisme du Québec. L’objectif : que tous les citoyens aient voix au chapitre pour juger de la réalisation d’un projet comme celui du camping et pas seu- lement les riverains de la zone concernée par le projet.
FRANÇOIS ROBERT
frobert@lagatineau.com
MONTCERF-LYTTON - Le maire de Montcerf-Lytton, Alain Fortin, multiplie les rencontres pour défendre l’idée d’un meilleur partage des coûts de l’entretien des chemins de sa municipalité qui mènent à la route allant vers le Témiscamingue.
Le passage de plusieurs camions remplis de bois met beaucoup de pression sur le réseau routier municipal. «Nous avons présenté une étude sur la réfection de la route, on parlait d’environ sept millions, a expliqué M. Fortin. Nous avons aussi présenté une autre étude où l’on procèderait par phases, ce qui serait moins coûteux, environ 4 millions. C’était une étude préliminaire. L’étude démontrait que la fondation n’a pas la capacité portante pour le nombre de véhicules lourds qui passe là. Le passage d’un gros camion chargé de bois équivaut au passage de 10 000 voitures. Lorsqu’ils passent 8 000 ou 10 000 voyages, ça fait autour de l’équivalent de 100 000 pas- sages de voitures sur un petit chemin de colo- nisation. Ça n’a pas la capacité portante d’un chemin fait aux normes du ministère.»
Le maire et son conseil commencent à s’impatienter. «Il va falloir que le dossier débouche et que l’argent soit sur la table sinon on va faire appliquer notre règlementation qui interdit aux véhicules lourds de transiter par la municipalité s’ils ne sont pas résidents. Il y a eu une tolérance de la municipalité parce que l’on comprend que sinon ils doivent faire le détour et que ça représente plusieurs kilo- mètres et une charge économique, mais en ce moment c’est une charge économique pour nous d’entretenir les chemins qui mènent à la route allant vers le Témiscamingue.»
L’an dernier, la municipalité a eu un peu d’aide, mais ce n’était qu’un pas dans la bonne direction, estiment les élus de Montcerf- Lytton. En 2014, sur les 100 000$ investis en entretien d’urgence la ministre Vallée avait contribué pour environ 35 000$, les compa- gnies forestières autour de 15 000$ et le ministère des Ressources naturelles environ 20 000$, précise le maire Fortin.
Cela dit, si le projet d’une route qui contournerait Montcerf-Lytton pour se rendre à Maniwaki reprend vie, le maire Fortin le verrait d’un bon œil. Mais ce projet est sur la glace depuis des décennies. Entre temps, il faut trouver du financement pour entretenir l’accès par Montcerf-Lytton pour
sortir le bois et l’amener à la route 105.
Étude de fusion avec Bois-Franc
L’étude préparée par le ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire (MAMOT) sur les avantages et désavantages d’une éventuelle fusion entre Bois-Franc et Montcerf-Lytton se fait tou- jours attendre. «J’ai fait une relance la semaine dernière et j’attends un retour d’appel pour savoir où c’est rendu, a indiqué Alain Fortin. Montcerf-Lytton a fourni toutes les informa- tions demandées.»
Zone d’animation
Une lettre signée par quinze jeunes de Bois-Franc et Montcerf-Lytton en collabora- tion avec la direction de la Fondation Le Terrier réclamait la création d’une zone d’ani- mation, un peu comme celle que l’on retrouve à Sainte-Thérèse-de-la-Gatineau. Selon ce plan, les deux municipalités fourniraient un local et 2 000$ par année pour aider à payer l’animateur. On se rappellera que les élus de Bois-Franc ont décliné cette offre. Du côté de Montcerf-Lytton, le conseil est davantage disposé à considérer l’offre et à peut-être convenir d’une entente à l’automne, a indiqué le maire Fortin. Lors de leurs délibérations, les élus de Bois-Franc avaient notamment fait valoir que la plupart des noms sur la liste des jeunes signataires semblaient venir de Montcerf-Lytton. Ce qu’a confirmé le maire Fortin.
Nouveau chef pompier
Le chef pompier Stéphane Mercier a remis sa démission mais demeurera pompier pour Montcerf-Lytton. «C’est beaucoup de res- ponsabilités et de formations, a commenté le maire Fortin, et c’est certain que nous ne sommes pas capables de les payer comme un chef à temps plein. Avec son autre emploi, c’était rendu lourd. Et c’est maintenant le sous-chef, Serge Boisvert, qui l’a remplacé. Notre coordonnateur et gestionnaire en sécu- rité incendie pour les quatre municipalités, Benoit Chartrand, demeure en poste.»
Rue du collègue
La municipalité avait demandé au minis- tère des Transports de réduire la vitesse de 80 à 60km/h. «Ça nous a été refusé, a indiqué M. Fortin, mais dans la courbe assez pronon- cée sur le chemin 3 nord, ils vont diminuer la vitesse à 65km/h. Il y aura aussi des travaux d’élagage et de remise de l’accotement à niveau dans une courbe de la rue du collège.»
U U n n l l e e g g s s j j e e u un n e e s s s s e e i in n e e s s t t i im ma ab b l l e e
Prévention des chutes
Demande au ministre Moreau
Aidants naturels : atelier nutrition


































































































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