Page 2 - La Gatineau 18 juin 2015
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2 18 juin 2015 LaGatineau
ARGENT DU SYNDICAT DE L’HÔPITAL DÉTOURNÉ
Une femme arrêtée pour fraude
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - Les Services d’enquêtes régionales de la Sûreté du Québec ont procédé la semaine dernière à une arrestation. Karen Ardis, 37 ans, de Maniwaki, a comparu au palais de justice de Maniwaki pour faire face à des accusations de fraude totalisant 167
000$. Elle aurait commis les faits reprochés dans le cadre de ses fonctions entre 2008 et 2013.
L’ex-trésorière du Syndicat des travailleuses et travailleurs du Centre de santé de la Vallée- de-la-Gatineau est accusée d’avoir pigé dans les coffres de la Confédération des syndicats nationaux (CSN).
En décembre 2013, dès le premier soupçon d’irrégularités dans ses finances et dans
l’émission de chèques, l’exécutif du syndicat avait mandaté le Service de la vérification de la CSN pour procéder à l’analyse de ses dépenses.
Onze mois d’enquête ont permis aux vérificateurs de la confédération d’identifier des chèques totalisant 167 000 $ émis à l’ordre de l’ancienne trésorière, pour lesquels il n’existe aucune pièce justificative. La période vérifiée s’étale du 1er avril 2008 au 31 mars 2014. Le Service de vérification de la CSN a
remis son rapport préliminaire et ses recommandations à l’exécutif du syndicat le 14 octobre 2014. Le 8 décembre 2014, le syndicat a tenu une assemblée pour informer ses membres. Ces derniers ont accepté d’accorder 30 jours à l’ancienne trésorière pour fournir des pièces justificatives liées à ces dépenses, ce qu’elle n’a pu faire. En assemblée générale spéciale le 22 janvier, les membres du syndicat avaient choisi par une forte majorité de porter plainte auprès de la SQ.
ORIGINAIRE DE LA RÉGION
Marie-Claude Blais nommée juge au Nouveau-Brunswick
29 500 KM
25 000 KM
75 000 KM
48 000 KM
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
LA GATINEAU - C’est une nomination très prestigieuse : Marie-Claude Blais, originaire de la région, est devenue récemment juge de la Cour du Banc de la Reine de la province du Nouveau-Brunswick.
Une grande fierté pour ses parents, Claude Blais, conseiller municipal à Gracefield, et Cécile Patry, qui a toujours été très impliquée dans la communauté notamment au sein du Comité des usagers du centre de santé et de
Mazda 3 GX 2010
M6129
8 995$ Manu., bas
Mazda CX-5 GS 2015
MU629
Auto, gr. élect, a/c 4X4
Mazda 6 GS 2010
H4906A
10 995$
Auto, gr. élect, a/c, mags, toit ouvrant
Mazda 3 GT 2011
MU589
Auto, gr. élect, 2.5l a/c, cuir, toit ouvrant
▲ Marie-Claude Blais est la fille de Claude Blais et Cécile Patry, qui vivent dans la région. Elle occupe désormais la fonction de juge de la Cour du Banc de la Reine de la province du Nouveau-Brunswick.
Voix et solidarité des aidants naturels de la Vallée-de-la-Gatineau.
Cette dernière est originaire de Bouchette, son mari de Point-Comfort. Marie-Claude Blais a grandi à Hull. Ses parents avaient alors un chalet à Gracefield, avant de revenir vivre à temps plein dans la région à leur retraite. Après ses études en droit, leur fille a été reçue au barreau du Québec et à celui du Nouveau-Brunswick. Sa carrière a commencé dans la région de Moncton. «J’ai été avocate pendant environ 12 ans, explique-t-elle. En 2010 j’ai été nommée première femme ministre de la Justice et procureure générale de la province du Nouveau-Brunswick. En 2012, je suis devenue ministre responsable pour l’égalité des femmes. De 2013 à 2014 je suis devenue ministre de l’Éducation et du développement de la petite enfance.»
En 2014, suite à la défaite de son parti, le Parti progressiste-conservateur, Marie- Claude Blais a quitté ses fonctions ministérielles pour redevenir avocate. C’est le ministre de la Justice du Canada, Peter MacKay, qui a fait l’annonce de sa nomination comme juge. «Je vais siéger à la Cour de la famille pour la région de St-Jean, explique-t- elle. Donc je vais entendre différentes causes qui touchent la famille, divorce, protection de l’enfant, etc.»
Sa famille a assisté à sa cérémonie d’assermentation, qui a eu lieu à St-Jean. Une cérémonie très protocolaire durant laquelle elle a prêté serment. «À partir de ce moment-là, je ne suis plus avocate et je ne peux plus pratiquer», précise-t-elle. C’est d’autant plus une fierté pour elle que peu de femmes occupent cette fonction, à St-Jean elle est la deuxième à avoir été nommée. De plus, elle va représenter la minorité francophone.
Même si ses fonctions la rendront très occupée, Marie-Claude Blais continuera de revenir dans la région tous les ans avec son mari et ses jumeaux de 15 ans : «C’est là où est mon patrimoine. Je veux montrer à mes enfants leurs racines et quand ils viennent dans la région ils voient d’où leur vient nom. C’est important de savoir d’où l’on vient pour savoir où on s’en va.»
28 995$     1
13 995$
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gr. élect, millage
en
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