Page 32 - La Gatineau 18 juin 2015
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32 18 juin 2015 LaGatineau
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE MANI-JEUNES
Année sous le signe de la sensibilisation
ÉMÉLIE CADIEUX
ecadieux@lagatineau.com
MANIWAKI - Le jeudi 11 juin dernier à l’Auberge du Draveur se tenait l’assemblée générale annuelle (AGA) de Mani-Jeunes, présentée par le conseil d’administration et devant plusieurs jeunes impliqués à la maison des jeunes et leurs parents.
Selon François Langevin, comptable de l’organisme, Mani-Jeunes est en bonne santé financière, avec un surplus au budget de l’année. Pour lui, il est intéressant pour les jeunes d’apprendre à gagner de l’argent pour les divers projets, par exemple des levées de fonds, ce qui a été fait notamment pour le voyage humanitaire au Costa Rica dans la dernière année.
La directrice générale de Mani-Jeunes, Helen Marga, a soulevé six coups de cœur parmi les projets et activités qui ont été réalisées par les animateurs et les jeunes de
l’organisme. En premier lieu, on peut noter le voyage humanitaire au Costa Rica. Le local l’Escale, situé à la CEHG, nouveau projet mené par Jeanne Labelle, fait également partie des coups de cœur de Mme Marga. Il y a aussi la 4e édition de «Marchons vers l’avenir», une marche annuelle pour la prévention du suicide, un projet organisé par Maude St-Jean. Durant l’année, les jeunes ont été invités, avec les animatrices de la Maison à aller faire des capsules à la radio CHGA, ce qui a eu lieu 19 fois. Le projet des collations santé fait également partie des coups de cœur d’Helen Marga, puisque le projet est allé au-delà de la Maison des jeunes : il a pris de l’expansion jusqu’en milieu scolaire et en services de garde. Finalement, le projet «des patins pour tous», grâce à la Fondation Bon Départ du Canadian Tire, a permis aux jeunes d’accéder à l’activité physique de façon régulière.
Mme Marga souligne également que
▲ Les membres du CA, les animateurs de Mani-Jeunes et certains jeunes accompagnés de leurs parents lors de l’AGA du 11 juin dernier.
Mani-Jeunes s’implique depuis maintenant 20 ans au niveau de la prévention contre la toxicomanie, et que le projet œuvre jusqu’en milieu scolaire, ce qui touche beaucoup de
jeunes à chaque année.
Une année sous le signe de la
sensibilisation donc pour Mani-Jeunes, qui existe depuis maintenant 26 ans.
Greffier : rouage essentiel du monde judiciaire SYLVIE DEJOUY
Le greffier
Qualités et aptitudes
Le greffier doit exécuter son travail avec prudence et diligence, agir avec loyauté et ne pas faire usage de l’information confidentielle qu’il obtient dans l’exécution de ses tâches. Il doit aussi s’acquitter de ses fonctions avec intégrité, dignité et impartialité, respecter l’autorité de son employeur et faire preuve de la réserve qu’impose sa fonction.
Perspectives
Selon Emploi-Québec, les perspectives d’emploi dans cette profession sont favorables.
Où exercer le métier
Le greffier est un fonctionnaire rattaché au ministère de la Justice. Chambre correction- nelle, tribunal pour enfants, palais de justice, organismes paragouvernementaux ou encore cour d’assises, il est présent dans tous les tribunaux et travaille au sein d’un greffe. C’est aussi une personne clé dans l’organisation municipale à titre de gardien des archives, donc de la mémoire institu- tionnelle de la municipalité, et il agit, la plupart du temps, à titre de responsable de l’accès à l’information.
Les études
Il faut obtenir un diplôme d’études collégiales et compléter un baccalauréat en droit (généralement entre 3 et 4 ans d’études). Il faut suivre les cours et passer les examens du barreau de la province (généralement entre 4 et 8 mois de formation). Et finalement, faire un stage de 6 mois.
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - Depuis 2012, John-David McFaul, 31 ans, est greffier à la Ville de Maniwaki. C’est de ce métier dont nous vous parlons cette semaine, dans le cadre de notre chronique emploi présentée en collaboration avec Mélanie Marchand, agente d’accueil, d’intégration et de rétention de la stratégie Complicité Emploi Vallée-de-la-Gatineau.
Après son secondaire à Maniwaki, John-David McFaul a étudié pendant deux ans au Collège Héritage à Gatineau, en histoire et littérature anglaises. À l’époque, il avait une idée bien ancrée dans sa tête depuis tout jeune : devenir avocat. Et comme beaucoup, il s’est dit que les études de droit lui ouvriraient plusieurs portes, pas seulement celles du barreau.
Après quatre années à étudier le droit à l’université d’Ottawa, section droit civil, dont une année durant laquelle il a été président de sa faculté, John-David McFaul a décroché sa licence. Ensuite, direction l’école du barreau, pendant 8 mois. Il a ensuite fait un stage dans un cabinet d’avocats qui pratiquait en droit civil, criminel, de la famille et municipal.
Assermenté en avril 2009, John-David McFaul a commencé par pratiquer dans le privé. Ce sont les élections en 2012 qui l’ont ramené dans sa région natale où il occupe depuis le poste de greffier à la Ville de Maniwaki.
Sa fonction consiste à «appliquer les lois, les interpréter et vérifier les règlements, explique-t-il. Pour les conseils municipaux, je rédige les procès-verbaux, les résolutions, les règlements, les avis publics. Je m’occupe des élections : les directives, le personnel, les lieux, les procédures, etc. Je m’occupe aussi des assurances, des réclamations, des appels d’offres, je vais à la cour pour la Ville, je suis
▲ John-David McFaul, greffier à la Ville de Maniwaki, en compagnie de Mélanie Marchand, agente d’accueil, d’intégration et de rétention de la stratégie Complicité Emploi Vallée-de-la-Gatineau.
responsable des archives, parfois je suis consulté pour le respect des règlements».
Comme le précise John-David McFaul, chaque poste de greffier sera différent selon les réalités de la municipalité. Ce qu’il aime dans son métier, c’est le confort de la routine de base avec les conseils municipaux, mélangé à la variété des dossiers traités. Selon lui, les aptitudes nécessaires pour ce travail sont d’être capable de travailler en équipe mais aussi seul, être rigoureux et avoir une bonne plume.
Il y a aussi des greffiers dans les tribunaux. Présents à toutes les étapes d’une procédure, ils garantissent l’authenticité des décisions du juge. Tout jugement rendu en son absence peut être annulé, car il serait entaché d’un vice de forme. Sa mission
principale consiste à transcrire les débats lors d’un procès, à dresser des procès- verbaux et à rédiger les décisions du tribunal. Il doit auparavant constituer les dossiers, enregistrer les affaires, rédiger les actes et prévenir les parties de la date de l’audience.
Le greffier conserve les pièces, les archives et les actes dont il peut délivrer des copies. Il peut aussi jouer un rôle d’accueil. Il est souvent le premier interlocuteur que le citoyen rencontre en pénétrant dans le palais de Justice. Il conseille pour tous les conflits de la vie quotidienne, renseigne sur les choix de procédures, les façons de constituer un dossier. Le justiciable peut lui remettre des dossiers à l’attention du juge, sans qu’il soit nécessaire de passer par un avocat.
Notons que les services de Complicité Emploi sont possibles grâce à la participation du Centre local d’emploi de Maniwaki.


































































































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