Page 18 - La Gatineau 2 juillet 2015
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18 2 juillet 2015 LaGatineau
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L’ENTRAIDE DE LA VALLÉE
Plus de 500 familles aidées par mois
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - Depuis neuf ans, l’Entraide de la Vallée poursuit sa mission : «Accroître l’autonomie des personnes et familles en besoin sur le plan affectif, matériel, physique ou éducationnel ; promouvoir des habitudes de vie saines et respectueuses de l’environnement naturel ; élaborer et mettre en œuvre des solutions durables au problème d’insécurité alimentaire.»
L’organisme tenait la semaine dernière son assemblée générale annuelle. En 2014, plus de 500 familles par mois ont été aidées sur l’ensemble du territoire de la Vallée-de-la- Gatineau. Par ailleurs, 20 000 repas ont été distribués, sans compter les à-côtés de Moisson Outaouais et les dons privés, grâce aux 100 000 livres de nourriture reçues, dont la valeur marchande s’élève à 500 000$. Afin d’assurer sa mission, l’organisme peut compter sur le soutien de la communauté, des épiceries et agriculteurs.
Plus en détails, ce sont 17 000 repas complets qui ont été distribués, 5 432 soupes ainsi que 3 678 plats de spaghetti et sauce.
Depuis février dernier, l’Entraide propose aussi la popote roulante aux gens de la MRC. «Nous espérons un service de première qualité et le but de ce projet est d’agrandir le nombre de repas vendus chaque semaine», commente la directrice Nathalie Larche.
Celle-ci ajoute par ailleurs que l’Entraide doit «voir à la transformation et la distribution de la nourriture, ce qui amène une importance capitale au recyclage car sans notre organisation cette nourriture irait directement à la poubelle. Ceci explique une grande quantité de nourriture récupérée et transformée pour aider les gens».
L’organisme continue aussi de participer à des repas et événements spéciaux dans la région, en particulier lors de levées de fonds.
Côté finances, il a fini l’année avec 179 843$ de revenus et 168 082$ de dépenses, donc un excédent de 11 761$. L’actif net cumulé est de 71 823$, dont 45 407$ investis en immobilisations corporelles et 26 416$ non
▲ De gauche à droite : Michel Cyr, Robert Éthier, Nathalie Larche, Pierre Mathieu, Germaine Morin, Sr Suzanne Vallière, Rachel Auger.
affectés.
L’Entraide de la Vallée compte cinq employés, dont trois réguliers. Le partenariat se poursuit avec les centres de dépannage et organismes de la région. Le conseil d’administration est composé de Pierre
Mathieu, président ; Michel Cyr, vice- président, qui quittera ses fonctions en septembre ; Germaine Morin, trésorière ; Suzanne Vallière, secrétaire ; Rachel Auger, Robert Éthier et Raymonde Carpentier- Marois, administratrices-teur.
Infirmier(ère) : toujours là pour aider les gens SYLVIE DEJOUY
Infirmier(ère)
Qualités et aptitudes
Être infirmier requiert un certain nombre de qualités humaines indispensables telles que l’écoute et le dialogue, car c’est lui qui devra recueillir les différents symptômes énoncés par le patient. L’infirmier devra aussi se montrer compréhensif et patient avec les familles qui ont souvent besoin d’un appui psychologique dans des situations délicates.
Perspectives
Selon Emploi Québec, ce métier est acceptable pour l’ensemble du Québec. Cette perspective est jugée ainsi quand la demande de main-d’œuvre est élevée et le taux de chômage faible.
Où exercer le métier
Voici quelques endroits dans lesquels œuvrer : hôpitaux, cliniques médicales, CLSC, CHSLD, cabinets de médecins, centres antipoison, organismes communautaires, cliniques en soins prénataux, centres de réadaptation, missions humanitaires et les écoles.
Les études
Un diplôme collégial s’obtient en 3 ans (au Québec) par la formation technique en Soins infirmiers. Les hôpitaux et les maisons en soins infirmiers embauchent les finissants possédant ce genre de diplôme. Par contre, le baccalauréat en sciences infirmières, qui lui s’échelonne sur une base de 4 ans, permet d’accéder à beaucoup plus de débouchés et de poursuivre des études à un niveau supérieur. Suite au baccalauréat, il est possible de décrocher une maîtrise puis un doctorat pour ceux qui désirent relever de plus grands défis durant leur carrière.
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - Depuis environ 13 ans, Mélanie Langevin prend soin des gens et de leur santé. Elle est infirmière pour le centre de santé de la Vallée-de-la-Gatineau. C’est le métier dont nous vous parlons cette semaine dans le cadre de notre chronique emploi, présentée en collaboration avec Mélanie Marchand, agente d’accueil, d’intégration et de rétention de la stratégie Complicité Emploi Vallée-de-la-Gatineau.
Mélanie Langevin a choisi ce métier car elle a «toujours voulu soigner les gens, être à leur écoute. J’ai toujours aimé être en contact avec les gens, prendre soin d’eux, les aider». Après son secondaire, elle a poursuivi ses études au CEGEP de St-Jérôme pour une année de techniques infirmières, suivie d’un DEC en sciences humaines et d’une année en orthopédagogie à l’université de Trois-Rivières. «Quatre après, je suis retournée faire ma technique infirmière, pendant trois ans, explique-t-elle. Puis j’ai commencé à travailler pour l’hôpital de Maniwaki.»
Avant de travailler en CLSC, il est conseillé d’acquérir de l’expérience. Mélanie Langevin a donc fait ses armes pendant environ deux ans aux urgences et à l’étage de l’hôpital. «Ensuite je suis allée en CLSC, en services courants, pendant huit ans, explique-t-elle. Je fai- sais les soins curatifs donnés aux patients ambulants, c’est-à-dire capables de se déplacer, qui viennent au CLSC pour leurs soins.»
Aujourd’hui, Mélanie Langevin tra- vaille au maintien à domicile, c’est-à-dire qu’elle se déplace chez les patients pour pratiquer leurs soins. Ses horaires de tra- vail s’étalent de 8h à 16h, avec sept jours de garde aux six semaines, donc elle
▲ De gauche à droite, Ann Grondin et Mélanie Langevin, infirmières, en compagnie de Mélanie Marchand, agente d’accueil, d’intégration et de rétention de la stratégie Complicité Emploi Vallée-de-la-Gatineau.
travaille une fin de semaine sur six. Les soins sont aussi divers que les maux dont souffrent les patients : plaies, soins pour personnes suivant un traitement de chimiothérapie, soins palliatifs, prise de sang, injection, prise de pression, etc.
Mélanie Langevin en est convaincue, le métier d’infirmière, c’est une vocation «Tu l’as ou tu l’as pas». Selon elle, les aptitudes nécessaires pour exercer ce métier sont «d’être à l’écoute des gens, avoir un bon sens de l’observation, être polyvalent, avoir beaucoup d’empathie, avoir une grande capacité d’adaptation et être capable de travailler sous le stress, surtout à l’urgence. Il faut être capable de travailler avec des horaires pas toujours faciles, surtout au début».
L’infirmière à domicile a pour parti- cularité de rentrer dans le quotidien des gens, leur intimité. Mais comme l’ex- plique Mélanie Langevin, «à domicile tu es autonome, c’est toi qui prend les déci- sions, qui fait des évaluations si le patient ne va pas bien. On travaille beaucoup en collaboration avec les médecins et pharmaciens».
Rien que dans Maniwaki, une infir- mière à domicile peut avoir entre cinq et dix patients. Leur secteur s’étend de Grand-Remous à Bouchette en passant par Aumond. Certes, il faut aussi être à l’aise avec le fait de faire beaucoup de kilomètres. Mais comme le souligne Mélanie Langevin, «c’est un métier très gratifiant».
Notons que les services de Complicité Emploi sont possibles grâce à la participation du Centre local d’emploi de Maniwaki.


































































































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