Page 25 - La Gatineau 16 juillet 2015
P. 25

AIMER NOS LACS ET COURS D’EAU OU NE PAS LES AIMER «Voilà la question»
La Gatineau 16 juillet 2015 25 comme nous l’avons tous fait dans
l’ignorance au cours des dernières décennies, cela équivaudra à un formidable coup d’accélérateur qui ramène l’échéance de 10 000 ans à ... 60 ans dans certains cas !
Aimer «son» lac (ou «son» cours d’eau), c’est donc faire tout ce qui est possible pour empêcher ou au moins réduire l’écoulement des fertilisants vers les lacs (surtout) et les cours d’eau, en particulier le phosphore. Ces fertilisants, presque tous naturels, il suffit de les intercepter. Aimer «son» lac, c’est donc respecter la végétation riveraine et, si nécessaire, la regénérer. C’est elle qui absorbera le phosphore avant et à la place de la végétation aquatique. Celle-ci, et en particulier des espèces indésirables (myriophylle à épis) ou même dangereuses (algues bleu-vert ou rouges) régressera ou disparaîtra faute de nourriture. Aimer «son» lac, c’est donc enlever le pied de sur l’accélérateur du temps et le mettre gentiment sur le frein. Aimer «son» lac ou «son» cours d’eau, c’est d’abord respecter la réglementation en vigueur sur les rives et le littoral et surtout, changer notre culture à cet égard comme nous l’avons fait pour les eaux usées.
Aimez-vous vraiment «votre» lac ou «votre» cours d’eau ? Vos «bottines suivent- elles vraiment vos babines» ? Voilà la question. Aimer vraiment «son» lac ou «son» cours d’eau, c’est aussi simple que ça être un «héros de l’eau»!
André Beauchemin, administrateur du Regroupement pour la protection de l’eau de la Vallée-de-la-Gatineau.
LA GATINEAU - Quand j’ai choisi de m’établir dans la région en 1992, un des facteurs les plus importants de ma décision fût son grandiose (le mot n’est pas trop fort) milieu naturel caractérisé avant tout par la majesté et la qualité de ses plans et cours d’eau. Ce ne fut que neuf ans plus tard que je pus enfin réaliser mon rêve et m’établir sur le bord d’un beau grand lac, mais peu importe, de nombreux accès publics étaient facilement disponibles pour pratiquer en attendant mes activités favorites et j’ai pu profiter sans problème de
notre milieu aquatique enviable. Ce qui n’était pas le cas dans ma région d’origine...
Je crois que l’immense majorité (pour ne pas dire la totalité) des résidents et de nos villégiateurs et visiteurs partagent avec moi ce profond amour de notre milieu aquatique. Pas besoin d’un sondage pour s’en convaincre. Incidemment, l’un des indicateurs de la force de cet amour est à la fois trivial et incontestable : c’est la valeur des propriétés riveraines !
Maintenant, il faut que «les bottines
suivent les babines» comme le veut l’adage populaire. On ne peut affirmer son amour de l’eau et en même temps lui infliger les pires outrages. Bien sûr, de grands pas ont été franchis depuis 1981 où les premières règles de santé publique ont fait cesser progressivement la contamination bactérienne des lacs et cours d’eau par les eaux usées : les municipalités se sont toutes dotées d’usines de traitement et surtout, dans notre milieu peu urbanisé, les installations individuelles ont été normalisées avec les années et, depuis 2005, systématiquement inspectées et entretenues. La masse critique de nos eaux usées est donc maintenant détournée et traitée. Plus important encore, c’est un changement culturel qui est maintenant complété : ceux qui sont aujourd’hui contre le traitement des eaux usées sont tellement isolés qu’ils ont honte de leur propre opinion. La seule exception qui me soit connue reste celle de l’un de vos correspondants occasionnels qui suscite d’ailleurs, chez ceux de vos lecteurs que je connais, autant d’hilarité que de désapprobation...
Maintenant que la contamination bactérienne est sous contrôle, un processus analogue est bien engagé pour contrer la contamination par les fertilisants. Là aussi, le changement le plus important en cours est le changement culturel. Selon les spécialistes, l’évolution naturelle des lacs les conduira à être complètement remplis de végétation (eutrophisation) dans environ 10 000 ans. Cependant, ces mêmes scientifiques prédisent que si nous continuons à accélérer l’apport de fertilisants (notamment le phosphore)
RENCONTRE MAIRE-CITOYENS Changement de date
BLUE SEA - En raison de conflits d’horaires, les rencontres maire-citoyens qui devaient avoir lieu le samedi 11 juillet ont été reportées au samedi 15 août, de 9h à 11h au centre récréatif du lac Long et de 13h à 15h au centre municipal de Blue Sea.
Une autre rencontre de consultation concernant le nouveau règlement municipal sur les roulottes/véhicules récréatifs aura lieu le dimanche 9 août, à 9h, au centre récréatif du lac Long.
Informations : Christian Michel. 819 463-2261, poste 2
Encore    de nouvelles !
MANIWAKI - La cérémonie de reconnaissance des commissaires ayant complété 8, 16 et 20 ans d’implication au sein du conseil des commissaires de la C o m m i s s i o n scolaire des Hauts- B o i s - d e - l’Outaouais, s’est tenue dernièrement.
▲ Bernard Caron et Damien Lafrenière accompagnés À la suite d’un du directeur général, Harold Sylvain, et de la présidente,
mandat de 8 ans, le Diane Nault (absente, Guylaine Marcil).
commissaire reçoit
un cartable identifié
avec le signe de la commission scolaire. Après un mandat de 16 ans, le commissaire reçoit une montre identifiée au nom de la personne avec le signe de la commission scolaire. Finalement, lorsqu’un commissaire à plus de 20 ans d’implication, il reçoit un présent fait par un artiste de la
▲ Mme Nault accompagnée du directeur général, Harold Sylvain, et de la vice-présidente, Denise Miron- Marion (absente, Madeleine Aumond).
région (peinture, horloge, lampe...).
Voici la liste des commissaires récompensés : 8 ans, Guylaine Marcil, Bernard Caron et Damien Lafrenière; 16 ans, Madeleine Aumond et Diane Nault ; 20 ans, Denise Miron-Marion et Charles Langevin.
▲ Denise Miron-Marion accompagnée du directeur général, Harold Sylvain, et de la présidente, Diane Nault (absent, Charles Langevin).
WESTERN QUÉBEC
Un programme sport-études
LA GATINEAU - Le Commission scolaire Western Québec a reçu du ministère de l’Éducation l’autorisation d’offrir un programme sport-études à l’école secondaire Hadley Junior, pour 2016-2017.
Le programme sport-études est destiné à soutenir les étudiants-athlètes qui sont reconnus par leur fédération sportive pour leur performance athlétique et pour leur performance scolaire. Il permet aux
étudiants-athlètes de concilier leurs intérêts académiques et sportifs, à condition de faire de la réussite scolaire leur priorité.
La Commission scolaire Western Québec examinera cet automne le programme et ses critères, avec l’intention de le mettre en œuvre pour l’année 2016- 2017. L’école Hadley Junior tiendra une journée portes-ouvertes en novembre pour fournir des informations supplémentaires sur le programme.
R R R e e e c c c o o o n n nn n na a ai i i s s s s s s a a an n n c c c e e e d d d e e e s s s c c c o o o m m mm m mi i i s s s s s s a a ai i ir r r e e e s s s


































































































   23   24   25   26   27