Page 32 - La Gatineau 1 octobre 2015

32 1er octobre 2015 LaGatineau
MARCHE MONDIALE DES FEMMES 2015
Un événement local le 7 octobre
LA GATINEAU - La Marche mondiale des femmes émerge de la volonté de créer un mouvement de solidarité entre les femmes du monde entier, qui a pris racine à la suite de la «Marche du pain et des roses» en 1995 au Québec. Depuis l’an 2000, les femmes de la MMF, et leurs alliées, ont su inspirer une vaste mobilisation internationale, qui s’organise tous les 5 ans pour célébrer cette solidarité. Cette année, la ville de Trois-Rivières sera l’hôtesse pour la marche nationale, le 17 octobre prochain.
Le Comité-Femme Vallée-de-la- Gatineau tient à organiser une activité locale dans le but de soutenir ces initiatives et de permettre aux citoyens val-gatinois de prendre part à ces actions féministes. Une marche locale aura lieu mercredi 7 octobre et aura comme point de départ le Parc de la MRC, situé en face du Centre Jean-Bosco sur la rue Laurier à Maniwaki. L’accueil s’y fera dès 16h. Cette marche locale, d’un parcourt d’environ 1 km, sera précédée d’une activité qui permettra à la population de faire part de ses
revendications à la ministre de la Condition féminine du Québec, Stéphanie Vallée. S’en suivra un atelier d’introduction au Tai Chi ainsi qu’un léger goûter qui sera servi sur place vers 18h.
Il est également à noter que le Comité- femme travaille à la mise en place d’une délégation val-gatinoise qui participera à la marche à Trois-Rivières le 17 octobre. Un service de transport assurant l’aller-retour des participants est organisé, des collations et dîners leur seront également fournis gratuitement. Cette délégation compte 10
places, dont 5 sont toujours disponibles à ce jour. Les autres personnes qui désirent participer à la marche à Trois-Rivières sont les bienvenues. Un transport aller-retour Gatineau-Trois-Rivières au coût de 10$ est organisé et l’inscription est requise avant le 8 octobre 2015.
Pour de plus amples renseignements ou pour vous inscrire, veuillez contacter le Comité-femme Vallée-de-la-Gatineau au 819-449-6779 ou encore par courriel à l’adresse suivante :
comite-femme.vg@hotmail.com
Comptable
Travailler dans le domaine de la comptabilité ou de la gestion financière ne se résume pas à taper sur une calculatrice ! Anticiper les évolutions des lois fiscales, élaborer des budgets prévisionnels, conseiller tel ou tel placement, répondre aux questions des salariés ou des clients : les professionnels doivent être à la fois experts et polyvalents. La profession de comptable ne cesse ainsi d’évoluer, mais aussi de recruter.
QUALITÉS ET APTITUDES
Le comptable doit maîtriser les logiciels appliqués à la comptabilité et faire preuve d’une grande attention au moment de la saisie des données chiffrées. Les entreprises exigent des collaborateurs rigoureux, méthodiques et organisés pour établir des documents clairs et véridiques. De plus, en période de clôture des comptes ou de paie par exemple, pas question de
compter ses heures, respecter les délais est impératif. La discrétion, à l’intérieur comme à l’extérieur de l’entreprise, est requise, ce qui n’exclut pas des dispositions à savoir communiquer, le comptable devant savoir s’exprimer à l’oral comme à l’écrit, présenter et expliquer ses travaux.
PERSPECTIVES
Selon Emploi-Québec, les perspectives d’emploi dans la région de l’Outaouais dans cette profession sont favorables.
OÙ EXERCER LE MÉTIER?
Les personnes diplômées en comptabilité pourront accéder à des postes comme : commis au service de la paie, commis à la facturation, commis aux comptes client, commis aux approvisionnements et plusieurs autres professions reliées à la comptabilité d’entreprise.
LES ÉTUDES
Le Diplôme d’études professionnelles en
comptabilité a une durée totale de 1 350 heures, soit 3 sessions à temps plein, suivies d’un stage en milieu de travail d’une durée de 4 semaines.
L’Attestation d’études collégiales en compta- bilité : ce diplôme, dont l’appellation change selon les collèges, permet aux étudiants qui ont le DEP en comptabilité d’approfondir les notions apprises antérieurement.
Diplôme d’études collégiales en Techniques de comptabilité et de gestion, DEC en Techniques administratives ou DEC en sciences humaines, profil administration : ces programmes forment des techniciens aptes à travailler dans tous les secteurs de l’activité économique. La formation leur permet de maîtriser un ensemble de tâches de soutien en comptabilité et en gestion.
DEC-bac en Techniques de comptabilité et de gestion/sciences comptables : ce programme de 4 ans, qui est offert dans 12 cégeps, permet à l’étudiant d’obtenir son DEC en Techniques de comptabilité et de
gestion après trois ans d’études et son baccalauréat
en sciences comptables au terme de la quatrième année.
Baccalauréat en sciences comptables : le candidat qui souhaite obtenir un des trois titres comptables (CA, CGA ou CMA) doit d’abord compléter son baccalauréat dans un des programmes reconnus par les ordres.
Notons que les services de Complicité Emploi sont disponibles grâce à la participation du Centre local d’emploi de Maniwaki et de la MRC Vallée-de-la-Gatineau.
Comptable, le professionnel des chiffres
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - Les chiffres n’ont pas de secret pour eux. Fiscalité, audits, vérifications des états financiers, etc, les comptables sont là. C’est le métier dont nous vous parlons cette semaine dans le cadre de notre chronique emploi, présentée en collaboration avec Mélanie Marchand, agente d’accueil, d’intégration et de rétention de la stratégie Complicité Emploi Vallée-de-la-Gatineau.
Marie-Claude Grondin exerce au cabinet de Langevin Grondin comptables agréés depuis huit ans. Après son secondaire, elle a intégré le cégep John-Abbott à Montréal pour un DEC en sciences humaines profil comptabilité, pendant deux ans. Ensuite, direction l’université d’Ottawa pour un bac en administration spécialisation comptabi- lité durant trois ans, puis un an et demi intensif à l’Université du Québec en Outaouais pour un diplôme d’études supé- rieures spécialisées. Ce dernier est un cours de préparation à l’examen qui permet d’in- tégrer l’Ordre des comptables agréés du Québec et donc d’avoir son titre.
Ce qui a amené Marie-Claude a choisir
cette profession : «J’aime beaucoup les chiffres et je voulais revenir en région donc j’ai choisi mon métier en conséquence car je savais qu’il y avait du potentiel d’emploi ici dans ce secteur.»
Le cabinet de Langevin Grondin comp- tables agréés compte dix employés, dont trois comptables qui ont leur titre et deux qui l’auront d’ici les prochains mois. Le quotidien de Marie-Claude, ce sont «de la fiscalité pour les particuliers et les sociétés ; je suis spécialisée en audits donc je fais la vérification des états financiers d’orga- nismes publics et sans but lucratif ; il y a les états financiers pour des compagnies dont on produit les déclarations fiscales de fin d’année.»
Outre être bon en maths, ce qui va de soi, les aptitudes nécessaires pour exercer ce métier, selon Marie-Claude, sont «d’avoir une bonne capacité d’adaptation car les normes et lois sont toujours en évolution ; savoir gérer son stress, autant pour la réus- site de l’examen qu’en cabinet car on tra- vaille toujours avec des deadline serrés ; avoir un bon contact avec les clients ; être capable de parler devant des groupes lors- qu’on fait une présentation d’états finan- ciers ; travailler en équipe.»
Marie-Claude Grondin confirme que ce
▲ Marie-Claude Grondin (à droite), qui exerce au cabinet de Langevin Grondin comptables agréés depuis huit ans, et Mélanie Marchand, agente d’accueil, d’intégration et de rétention de la stratégie Complicité Emploi Vallée-de-la-Gatineau.
secteur d’activité recrute : «Il y a beaucoup de potentiel. Pour nous, plus ça va plus la clientèle se développe donc le bureau a grossi.» Aux jeunes qui envisageraient d’embrasser cette carrière, elle leur conseille
«de se préparer comme il faut et être prêt à travailler. Ça prend de la détermination et de l’ambition. Il y a beaucoup de compéti- tion. Mais c’est un métier très enrichissant».