Page 21 - La Gatineau 15 octobre 2015
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La Gatineau 15 octobre 2015 21 200 personnes à l’affût d’aubaines
LA GUERRE DES ENCHÈRES
DANY OUELLET
redaction@lagatineau.com
EGAN-SUD - Un évènement particulier avait lieu samedi, aux Entrepôts Martel. Le propriétaire Luc Martel, rendu à bout de patience avec des locataires qui ne paient plus le loyer, organisait une vente aux enchères. Elle a attiré plus de deux cents personnes espérant dénicher de bonnes affaires voire un trésor abandonné.
Les Entrepôts Martel sont des caissons genre «locker» que les gens peuvent louer afin d’y entreposer leurs biens pour du court ou long terme. Le hic, c’est que pour une dou- zaine de ces unités, les propriétaires des biens entreposés n’ont pas donné de nouvelles depuis au moins un an.
Luc Martel a bien tenté d’avertir les per- sonnes concernées, par la publication d’un ultimatum dans le journal, leur signifiant que passé un délai pour prendre arrangement, leurs biens se verraient saisis et vendus aux enchères pour récupérer les espaces et une par- tie du montant dû si cela s’avère possible. Ceci a permis à deux locataires de régler leur dette et de récupérer leur matériel. Pour tous les autres qui n’ont pas répondu à l’appel, c’est l’enchère.
François Giroux, d’Encan Atomic, a œuvré comme commissaire-priseur. Il avoue lui- même être un peu surpris de la réponse du public. Il ne s’attendait pas à une foule si nom- breuse. Il mentionne toutefois que l’encan bénéficie de la faveur populaire avec le succès d’émissions comme «La guerre des enchères»
diffusée sur Canal D.
Comme l’explique François Giroux, le jour de la vente, la première étape consiste à cou- per le cadenas sécurisant le caisson d’entreposage. Ensuite, les gens ont cinq minutes pour jeter un coup d’œil à l’intérieur et la mise aux enchères peut débuter. Ça roule, il n’y a pas de temps mort. Une fois l’acqué- reur connu, il se rend à la table d’enregistrement pour payer sa mise et recevoir les directives pour le ramassage du contenu.
Luc Martel est lui aussi sur- pris du gros achalandage créé par cette activité, même s’il s’en doutait un peu car beaucoup d’appels ont été faits pour s’en- quérir de l’endroit et du moment de l’encan. Il n’atten- dra plus une année avant d’agir contre les mauvais locataires car il entend tenir des évène- ments semblables deux fois par an.
D’un point de vue juridique, passé soixante jours sans payer, cela est consi- déré comme un abandon de biens, pré- cise Francois Giroux. Le propriétaire des entrepôts peut alors procéder à la vente des biens. C’est ce qu’a décidé Luc Martel. Comme le veut le dicton, la patience a ses limites et on ne pourra lui reprocher un manque de patience de sa part dans ce cas.
▲ Un aperçu de la foule qui s’est déplacée pour la guerre des enchères aux Entrepôts Martel à Egan Sud. Des gens sont venus d’aussi loin que Buckingham pour l’occasion.
◀ Olivier Martel, à gauche, armé d’une paire de cisaille, avait comme tâche de procéder à l’ouverture des caissons d’entreposage. François Giroux, à droite, dans son rôle de commissaire-priseur, relançait la foule pour faire grimper les enchères.
VÉHICULES HORS ROUTE Michelle Blais honorée
LA GATINEAU - La députée et ministre Stéphanie Vallée et le ministre des Transports Robert Poëti, félicitent Michelle Blais (motoneige) et Patrick Amyotte (quad), lauréats de la région de l’Outaouais du Prix de reconnaissance des bénévoles en matière de véhicules hors route (VHR).
La cérémonie de remise des prix a eu lieu mercredi 7 octobre, à l’Assemblée nationale du Québec. Deux bénévoles par région, soit un pour la motoneige et un pour le quad, ont remporté les honneurs à l’occasion de cette soirée, qui visait à souligner leur engagement au sein de leur communauté dans le domaine de la pratique de la motoneige ou du quad.
L’événement a également été l’occasion pour le ministre Poëti de souligner plus particulièrement le travail et le dévouement de deux des 30 lauréats qui se sont distingués par leurs actions qui, menées au sein d’un club ou d’une fédération, ont eu une portée locale, régionale ou provinciale.
«Le Québec bénéficie d’importants réseaux de sentiers sécuritaires, balisés et surveillés par les membres des clubs de la Fédération des Clubs de Motoneigistes du Québec et de la Fédération Québécoise des Clubs Quads, a déclaré M. Poëti. Aujourd’hui, je suis heureux de souligner l’engagement et le dynamisme de ces bénévoles en plus de leur implication qui contribuent à assurer la pérennité de l’industrie du véhicule hors route.»
«L’apport des bénévoles des clubs permet à la région de l’Outaouais d’offrir aux amateurs
▲ Michelle Blais en compagnie de la députée et ministre Stéphanie Vallée et du ministre Robert Poëti.
de véhicules hors route les meilleurs conditions possibles pour pratiquer leur loisir, a ajouté la ministre Vallée. Je salue ce dévouement qui contribue jour après jour à l’essor économique de notre région.»
Rappelons qu’en 2014, il y avait au Québec près de 600 000 véhicules hors route immatriculés. La Fédération des Clubs de Motoneigistes du Québec entretient un réseau de 33 000 km de sentiers. La Fédération Québécoise des Clubs Quads entretient, quant à elle, un réseau de plus de 26 000 km de sentiers.
Pour plus d’information sur le Prix de reconnaissance des bénévoles en matière de véhicules hors route, vous pouvez consulter le site Web du Ministère au www.mtq.gouv. qc.ca


































































































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