Page 4 - La Gatineau 15 octobre 2015

4 15 octobre 2015 LaGatineau
CENTRE INTÉGRÉ DE SANTÉ ET DE SERVICES SOCIAUX DE L’OUTAOUAIS
Un déficit anticipé de 8 millions
LA GATINEAU - Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de l’Outaouais compte maintenant six mois d’existence. Malgré les nombreuses coupures de postes, les compressions de 32 millions de dollars, qui avaient été annoncées lors du dépôt du budget en juin afin d’atteindre l’équilibrebudgétaire,nesemblentpasencore avoir eu l’effet escompté et le manque à gagner s’élève à 3,9 millions de dollars. La nouvelle a été annoncée la semaine dernière aux quelques 300 cadres réunis afin de dresser un bilan du travail accompli depuis le 1er avril 2015.
Le président-directeur général du CISSS de l’Outaouais, Jean Hébert, a pourtant tenu à partager sa fierté envers l’ensemble du personnel de l’organisation : «Je suis
impressionné. Malgré l’incertitude que vous vivez tant au point de vue personnel que professionnel et les nombreux changements organisationnels qui ont eu cours depuis le printemps, vous avez placé les besoins et l’intérêt de la population en premier». Monsieur Hébert a également déclaré que c’est grâce à l’engagement et au professionnalisme de l’ensemble du personnel du réseau de la santé que l’offre de services a pu être maintenue, et ce, dans un contexte budgétaire difficile.
Lors de la présentation du budget annuel de la nouvelle organisation, le 29 juin dernier, le PDG du CISSS de l’Outaouais avait annoncé que des compressions de près de 32 millions de dollars étaient nécessaires afin d’arriver à
l’équilibre budgétaire. «L’application du plan financier va bon train, mais force est de constater que certaines mesures tardent à être mises en place en raison de la transformation du réseau ou ne donnent pas les résultats escomptés, a déclaré monsieur Hébert. Présentement, nous anticipons un déficit de 8 millionsàlafindel’annéefinancière.Ilnous reste six mois pour redresser la situation. Il s’agit d’un défi de taille, mais je suis convaincu que nous pouvons y arriver. Déjà la réduction du temps supplémentaire, de l’assurance salaire et de l’utilisation de la main d’œuvre indépendante ainsi que bien d’autres mesures portent fruit. Il faut continuer notre travail acharné.»
Un nouveau plan devra donc être élaboré
pour trouver des solutions afin d’atteindre l’équilibre budgétaire. Une rencontre pour faire le point et identifier des secteurs où il y a des économies potentielles à faire aura lieu prochainement.
Le PDG du CISSS de l’Outaouais a tenu à rappeler que sa priorité et celle de tous les membresdesonéquipeestd’offrirdessoins de santé de qualité, sécuritaires et accessibles à l’ensemble de la population de la région. «Les prochains mois seront encore sous le signe du changement, a conclu monsieur Hébert. Depuis le 5 octobre l’ensemble des services de santé et de services sociaux offerts dans nos 86 installations relèvent dorénavant des nouvelles directions du CISSS de l’Outaouais.»
Jean Hébert rencontrera les maires de la région
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LA GATINEAU - Le conseil des maires de la MRC a récemment adopté une résolution afin de réitérer leurs préoccupations face aux impacts de la Loi 10 sur les milieux ruraux.
La résolution stipule que «le conseil de la MRC a été informé de l’abolition de nombreux postes techniques, professionnels et d’encadrement au CISSSO, postes ayant comme port d’attache la Vallée-de-la- Gatineau» et que «plusieurs postes administratifs seront également éventuellement transférés dans l’urbain, les courts délais d’application laissant présager qu’aucune étude préalable sur la possibilité de maintenir ces services en région n’aurait été réalisée».
Le conseil de la MRC exprime sa préoccupation«quant à la perception d’abandon des régions par le gouvernement en place, les pertes d’emplois et le transfert de postes entraînant de nombreuses conséquences collatérales pour la vitalité des milieux ruraux». Il est ajouté que «les pertes d’emplois et les transferts obligatoires vers l’urbain auront
notamment comme impact la vente de maisons à perte, la diminution de la population et par le fait même la diminution du nombre d’élèves fréquentant les écoles de la région et le départ de gens impliqués dans leur milieu».
La résolution réclame que «tout transfert de services en urbain soit temporairement mis en suspens afin d’évaluer au préalable la possibilité de maintenir certains services en région, la technologie et les ressources disponibles permettant d’y parvenir». Les élus prennent pour exemple «le modèle fédéral en ce qui a trait à la décentralisation de services administratifs en région (traitement de la paie, bureaux des services fiscaux...)».
Suite à l’adoption de cette résolution, le préfet de la MRC Michel Merleau et le maire de Maniwaki Robert Coulombe ont rencontré le PDG du CISSS de l’Outaouais, Jean Hébert, au bureau de Stéphanie Vallée vendredi dernier, pour faire le point sur la réforme. Par ailleurs, ce dernier doit venir rencontrer les maires de la MRC le 25 novembre.
«Nous ce qu’on veut c’est d’abord faire le point sur où on est rendu, commente Michel Merleau. Il y a une certaine hémorragie qui est en cours actuellement. On va essayer de voir avec monsieur Hébert et les gens qui l’entourent s’il n’y a pas, dans un avenir rapproché, une déconcentration à faire, c’est-à-dire des services régionaux qui pourraient être récupérés, particulièrement au niveau de la gestion du CISSSO comme le service de paie par exemple, pour maintenir quelques emplois dans le milieu rural et particulièrement ici à Maniwaki.»
Comme tous les élus de la région, le préfet se dit «inquiet par les pertes d’emplois qui signifient une perte de richesse pour nous. Je suis très préoccupé. Mais on va tenter de trouver des solutions avec les gens de la santé. C’est de tout ça qu’on veut jaser avec monsieur Hébert, sachant que la réforme n’est pas complétée. Il a encore la commande de couper plusieurs millions de dollars à l’intérieur du réseau alors on doit tenir compte de cette réalité là aussi.»
▲ Mario Langevin est le nouveau membre du conseil municipal d’Aumond.
Haute-Gatineau télécom limitée, une entre- prise pionnière en matière de services de télécommunications en Outaouais et dans les Laurentides. Après la vente de ses actions en 1991, Mario Langevin a acheté une pro- priété à Aumond et lui a donné une vocation touristique en créant le Relais Langevin. Son implication dans l’industrie du quad et de la motoneige l’a amené à la présidence du club des Ours blancs durant deux ans.
Depuis 1992, Mario Langevin est pro- ducteur forestier, membre de l’Office des producteurs de bois de la Haute-Gatineau. Aujourd’hui semi-retraité, il possède aussi une entreprise de transformation du bois : Les produits du boisé.
Le nouveau conseiller avait décidé de pré- senter sa candidature afin de s’impliquer en tant que citoyen. Son objectif principal : que l’argent puisé grâce aux taxes des citoyen(ne)s leur reviennent en services.
ÉLECTION PARTIELLE
Mario Langevin devient conseiller
LA GATINEAU - Deux candidats étaient en lice pour l’élection partielle organisée dimanche afin de trouver un successeur au conseiller municipal Alexandre Lafrenière, décédé dernièrement : Michel Beaudoin et Mario Langevin. C’est finalement ce dernier qui a été élu par 215 voix contre 65 pour son adversaire. Un seul bulletin a été annulé. Le taux de participation a été de 40%.
Mario Langevin avait déjà été candidat au poste de maire lors des élections
municipales de 2013. Originaire de Maniwaki, âgé de 62 ans, il vit à Aumond depuis 23 ans. Diplômé du Cegep en élec- trotechnique division télécommunications, il a débuté sa carrière en 1973 comme tech- nicien chez Bell Canada. En 1975, il a com- mencé à travailler à la Sopfeu, qui s’appelait alors la Société de conservation de l’Ou- taouais, comme responsable des équipe- ments radio télécommunications.
En 1978, Mario Langevin a cofondé
Madame Denise Lacourcière, directrice générale du Journal La Gatineau, a le plaisir d’annoncer la nomination de monsieur Dany Ouellet au poste de journaliste.
Ayant acquis de nombreuses années d’expérience dans des sujets
très variés, il est un atout pour notre équipe. Originaire de Chibougamau, il est arrivé dans la région pour occuper l’emploi d’agent de développement rural. Il demeure à Messines depuis environ trois
ans. Biologiste de formation, il a écrit un livre sur les changements climatiques, l’écriture n’est donc pas un secret pour lui.
Dany Ouellet, journaliste