Page 7 - La Gatineau 22 octobre 2015

La Gatineau 22 octobre 2015 7 La réforme a des impacts là aussi
FONDATION DU CENTRE DE SANTÉ
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
LA GATINEAU - La Fondation du centre de santé et de services sociaux de la Vallée- de-la-Gatineau tenait la semaine dernière son assemblée générale annuelle. Parmi les points qui ont été abordés, les gros changements liés à la création du Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Outaouais (CISSSO).
«Depuis toujours, Sylvie Martin (ancienne directrice du CSSVG) siégeait sur notre conseil, explique le président de la Fondation André Benoit. Elle était le lien entre nous et le centre de santé. Donc à chaque assemblée,
c’est elle qui identifiait les besoins en équipe- ments des CLSC, des CHSLD ou de l’hô- pital. Mais depuis le 1er avril, elle n’est plus là et on a plus de contacts avec le centre de santé, il n’y a personne qui nous indique c’est quoi les besoins. Donc depuis le 1er avril, on n’a pas vraiment acheté d’équipements pour le centre de santé. On continue les chambres soleil : sur un budget de 40 000$, il nous reste à peu près 33 000$ à dépenser dans ce projet. On a aussi des montants qui ont été réservés pour acheter des équipements mais à date c’est pas dépensé car on attend les factures.»
La fondation a eu une rencontre dernière- ment avec le CISSSO, qui a formé son conseil d’administration fin septembre. «Avec leurs contacts à l’intérieur du centre de
santé de la Vallée-de-la-Gatineau, ils vont nous soumettre les noms de une ou deux per- sonnes pour siéger sur notre CA», précise André Benoit. En attendant, la fondation peut faire des achats pour des petits mon- tants. «Mais pour les dépenses plus impor- tantes, il est évident que le CISSSO veut avoir un droit de regard, explique André Benoit. C’est la même chose qu’avant, quand le centre de santé nous disait on a besoin d’une pièce pour l’oncologie ou pour la dia- lyse par exemple. Dans un mois à peu près ils devraient nous donner les priorités qu’on devrait favoriser dans la région et on va s’en- tendre sur les dépenses importantes à prioriser.»
Autre changement, désormais la fondation devra remettre au CISSSO, à la place du
CSSVG, les profits générés par les revenus d’appoint issus du stationnement, de la loca- tion du magasin à l’hôpital, des machines à liqueurs, etc. Cela ne comprend cependant pas les revenus issus des dons et levées de fonds, en particulier le tournoi de golf orga- nisé conjointement avec le Centre d’interpré- tation de la protection de la forêt contre le feu, qui a permis cette année de collecter 10 000$ pour chacun des deux organismes, ou encore «Ski pour ta santé», dont la formule devrait être révisée cette année.
À noter que le conseil d’administration de la Fondation, outre André Benoit, est com- posé de Michel Gauthier, Pauline Patry, Chantal Chartrand, Sonny Constantineau, Michel Riel et Bernard Dumont.
un terrain privé qui, comme l’explique cette dernière, «est bien localisé, au milieu d’un terrain, avec beaucoup de soleil, près d’un lac donc d’insectes. Une petite cabane c’est bien mais une grosse c’est encore mieux car les chauves-souris vivent en colonies».
Au printemps prochain, ces dernières vont commencer à en prendre possession pour se reproduire et y réfugier leurs petits. Cela permettra aussi de les surveiller et d’identifier les espèces, dont certaines sont très menacées. À noter que cette initiative est une première dans la région.
PROTECTION DES CHAUVES-SOURIS
Une cabane pour en accueillir plus de 2 000
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
KITIGAN ZIBI ANISHINABEG - Suite du projet dont nous vous avons parlé dans un précédent article et mis en place à
Kitigan Zibi, grâce au fonds autochtone des espèces en péril, afin de contribuer à protéger les chauves-souris. Après la distribution de petites cabanes aux membres de la communauté pour les abriter, une grande cabane vient d’être construite afin d’en accueillir 2 000 à 3 000.
Plus de 6 millions de chauves-souris sont touchées par le syndrome dit du nez blanc en Amérique du Nord. Avec cette maladie, le taux de mortalité est de 100%. Afin de contribuer à contrer ce fléau, le service des ressources naturelles et vie sauvage de Kitigan Zibi met en place des initiatives destinées à les protéger tout en sensibilisant la population.
Après qu’une cinquantaine de cabanes pouvant accueillir chacune 200 chauves- souris aient été distribuées à la population, une plus grosse, de 17 pieds de haut, vient d’être fabriquée par l’équipe de Melissa Olmstead, biologiste. Elle a été placée sur
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Guide de chasse et pêche (AEP
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DEmploi en demande sur le territoire faunique de l’Outaouais
Information ou les inscriptions
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▲ Au premier plan, Mélissa Olmstead, biologiste, et Johnny Odjick. Au second plan : Jason Tolley
▲ Les chauves-souris, très petites, nichent 1 888 831-9606
et Abraham Côté.
jeanpaul.gelinas@cshbo.ca
entre ces strates qui leur servent de refuge.
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NOUVEAU DANS LA RÉGION EN 2015
INSCRIS-TOI MAINTENANT La formation débute le 14 décembre 2015 et se termine le 3 juin 2016
INSCRIS-TOI MAINTENANT La formation débute le 9 novembre 2015 et se termine le 21 mai 2016
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