Page 20 - La Gatineau 29 octobre 2015
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20 29 octobre 2015 LaGatineau Culture
SPECTACLE DE FRANÇOIS LÉVEILLÉE La vie avec ironie
Encore    de nouvelles !
Don du Club Richelieu la Québécoise
MANIWAKI - Les membres du Club Richelieu la Québécoise ont remis un don de 250$ à Sandra Fortin, du Carrefour Jeunesse Emploi Vallée-de- la-Gatineau, afin d’aider à financer le projet de Coopérative jeunesse de services. Celui-ci consiste à initier plus d’une vingtaine de jeunes, âgés de 12 à 17 ans, aux rudiments d’un projet coopératif qui leur permet d’acquérir des connaissances et des expériences constructives sur le
marché du travail. Depuis le début de l’année, le club a remis plus de 3000$ en dons à divers organismes de la région.
Depuis le début de l’année, le club a remis plus de 3000$ en dons à divers organismes de la région. Ces montants proviennent tous des profits obtenus lors de la Pakwaun 2015. Contrairement aux années passées, le club a préféré remettre plusieurs petites sommes d’argent afin d’en faire profiter à tous au
lieu de remettre à un seul organisme.
«Nous voulons que tous puissent profiter des retombées de la Pakwaun, car c’est toute la région qui nous encourage à conti- nuer à vous offrir ce mer-
veilleux carnaval d’hiver, commentent les membres du club. Nous aimerions remercier tous les com- manditaires, bénévoles et organismes qui nous
encouragent d’année en année à continuer à faire cette belle activité.»
▲ Sandra Fortin, du Carrefour jeunesse emploi, reçoit le chèque de Marie-Anne Poulin, vice-présidente du Club Richelieu la Québécoise, et Alexandra Paul, directrice du club.
MANIWAKI - Durant la Semaine de prévention des incendies, les pompiers de la Ville de Maniwaki ont rendu une visite au Centre Jean- Bosco pour expliquer les procédures d’évacuation en cas d’incendie. Ils ont aussi montré aux participants leurs camions et équipements, pour le grand bonheur de ceux-ci.
Une semaine plus tard, un
pompier bénévole de la municipalité de Bouchette a offert de venir visiter la caserne et les camions, essayer les habits de pompier, le tout en apprenant comment les membres du service incendie font leur travail.
Le Centre Jean-Bosco souhaite remercier les pompiers bénévoles de Maniwaki et de Bouchette pour cette belle expérience.
▲ Les participants ont vécu une belle expérience à la caserne de Bouchette avec Pascal Saumure, pompier volontaire.
▲ Les pompiers volontaires de la Ville de Maniwaki en visite au Centre Jean-Bosco.
DANY OUELLET
redaction@lagatineau.com
MANIWAKI - François Léveillée, figure bien connue de la scène humoristique québécoise, était de passage à l’auditorium de la Cité étudiante vendredi. Devant une salle remplie aux trois quarts, l’humoriste a donné un spectacle à la hauteur de son talent, qui pour cette tournée laisse la place à ses qualités de chanteur.
Le spectacle est divisé entre histoires, blagues et chansons, ou devrais-je dire chansonnettes, car les pièces intégrales sont rares, étant soit raccourcies ou présentant des paroles modifiées ou encore sous forme de pot- pourri, comme celui de la fin où ils se relaient lui et son guitariste dans un mélimélo combinant humour et chansons populaires.
Pour cette tournée, l’artiste s’est entouré de deux excellents musiciens, Nicolas Guimond à la guitare et Alexandre Blais à la contrebasse. C’est Nicolas Guimond qui a réchauffé la salle en début de spectacle avec deux de ses compositions : Ristigouche, qui fait référence au combat du petit village de la Matapédia contre la pétrolière Gastem, et S’envoyer en l’air (attention esprits mal tournés), qui traite de sa passion récente pour l’aviation.
Le style de Léveillée, avec lequel les gens sont plus à l’aise, était reconnaissable entre les chansons, alors que les monologues propres à ce dernier étaient à l’honneur. Il a cette particularité Léveillée de donner l’impression
de sauter du coq à l’âne en récitant ses monologues pour nous en faire découvrir le fil conducteur lors d’un punch final.
Les thèmes abordés dans les monologues vont de sa vie personnelle à ses quarante ans de métier, en passant par l’informatique et les enfants Tanguy. Plusieurs sujets de la vie courante y passent, souvent avec une note d’humour sarcastique. Parce que c’est sur cela que François Léveillée a bâti sa réputation : relever l’ironie d’une situation, en traiter avec sarcasme et provoquer le fou rire de son auditoire.
Y’a t-il une leçon à tirer de ses élucubrations parfois vitrioleuses, de l’ironie flagrante de ses monologues ? Difficile à dire, le ton est léger et sans insister sur un épisode plus qu’un autre, l’ensemble du spectacle procure assurément un divertissement agréable, spécialement pour ceux qui ne connaissent pas vraiment l’humoriste. Pour les véritables fans de François Léveillée, la combinaison chants et monologues pourrait avoir représenté un irritant, spécialement s’ils s’attendaient à un déferlement de gags et d’histoires pour les amuser. Malgré ceci, les chansons retenues pour ce spectacle ont été rendues humoristiques par la plume de l’artiste qui en a habilement modifié les textes.
Le but est évidemment de faire rire, ce qu’il réussi à faire même lors de son hommage à Georges Brassens, son idole de jeunesse alors qu’il débutait le métier de musicien. Car, comme il l’a raconté, à ses débuts comme artiste, son but était d’être chanteur populaire. (Photo de Sébastien McNeil)
GUILLAUME WAGNER
Un humoriste «trop humain»
MANIWAKI - Place à l’humour mercredi 4 novembre dans le cadre de le programmation de la Maison de la culture de la Vallée-de-la- Gatineau : Guillaume Wagner sera sur les planches de l’auditorium de la Cité étudiante pour présenter son nouveau spectacle «Trop humain».
On dit souvent que c’est l’intelligence qui distingue l’homme de l’animal. Faux. Les animaux possèdent une intelligence qui leur est propre : ils forment des meutes, se camouf lent, se protègent. Ce qui nous différencie des animaux, c’est la stupidité.
Telle est l’interprétation de Guillaume
Wagner qui, dans ce nouveau spectacle, prend un malin plaisir à explorer la bêtise humaine. La nôtre, la sienne, la vôtre. Car si la stupidité est l’affaire de l’homme, force est d’admettre que nous sommes tous un peu bêtes ou juste...
Un spectacle où les éclats de rire fusent d’instinct, mais qui renvoie au spectateur un miroir de lui-même. Un deuxième «one man- show» dans lequel l’humoriste s’expose comme jamais pour nous montrer son côté plus humain... mais peut-être pas celui que vous croyez.
Renseignements : www.mcvg.org ; www. guillaumewagner.com
Jean-Bosco rencontre des pompiers


































































































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