Page 16 - La Gatineau 03 décembre 2015
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16 3 décembre 2015 LaGatineau CONFÉRENCE
La maltraitance chez les aînés
DANY OUELLET
douellet@lagatineau.com
GRACEFIELD - Un atelier portant sur la maltraitance envers les personnes âgées avait lieu à la salle communautaire de Gracefield lundi. Il était animé par Mme Louise Quevillon, présidente de la FADOQ de l’Outaouais. Ces ateliers sont une initiative conjointe de la FADOQ , la Sûreté du Québec et Le Centre de recherche et d’expertise en gérontologie sociale, CSSS Cavendish, visant à faire la présentation du plan d’action «aîné-avisé».
L’objectif de ces ateliers est d’informer les aînés et leur entourage des problématiques qui peuvent leur être néfastes. Comme l’indique Mme Quevillon, 3 à 8 % des personnes âgées subissent des abus divers. Ces derniers proviennent souvent de la famille et fréquemment les raisons des sévices sont financières, se traduisant par des formes d’extorsion. Les personnes les plus vulnérables sont celles vivant seules ou isolement et n’ayant que peu de personnes s’occupant d’elles.
L’atelier a permis de sensibiliser l’assistance aux formes de mauvais traitements ou de comportements inadéquats envers les gens âgés, comme l’âgisme qui revient à infantiliser les aînés.
Les abus peuvent prendre diverses formes, de la maltraitance physique ou psychologique aux sévices sexuels, matériels ou financiers, en passant par la violation des droits ou encore à de la négligence. Les cas d’abus donnent lieu à l’apparition de symptômes qui peuvent être décelés par l’entourage. La maltraitance a des effets sur la qualité de vie des personnes âgées, allant du repli sur soi- même au sentiment de peur ou d’insécurité, donnant lieu à de l’anxiété et de la confusion et pouvant aller jusqu’à la dépression et même au suicide.
La société a bien changé, on pourrait dire qu’aujourd’hui elle souffre d’une déconnexion intergénérationnelle. Ce qui contribue à l’isolement dont peuvent faire preuve les personnes du troisième âge. Si l’on prend la peine d’y réfléchir, il était une époque où les familles prenaient soin de leurs membres, les parents en perte d’autonomie finissaient
▲ De gauche à droite, Mme Louise Quevillon, présidente de la FADOQ de l’Outaouais, et Mme Denise Rochon, responsable de la bibliothèque de Gracefield.
CHEZ GARGANTINI
Dégustation de mistelle à l’érable produite dans la région
souvent leur vie entourée de gens proches, au sein de la famille d’un de leurs enfants.
Si vous êtes témoin d’une situation abusive envers une personne âgée, n’hésitez pas à la
dénoncer, en toute confidentialité, en appelant la Ligne d’aide Abus Ainé : 1 888 489 ABUS (2287). Pour en connaître plus sur le plan d’action : www.fadoq.ca/aineavise
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - Afin de bien commencer la fin de semaine, une dégustation de mistelle à l’érable était proposée vendredi soir au magasin Chez Gargantini par Éric Bélanger, qui possède avec sa conjointe Johanne Bonenfant la sucrerie Bo-Sirop à Grand-Remous.
Trois raisons ont incité la propriétaire de la boutique, Francesca Gargantini, à organiser pour la première fois cette activité : «Je vends leur sirop d’érable ; à l’occasion du black friday nous organisons de jeudi à samedi avec d’autres commerces des ventes spéciales ; aussi parce qu’il n’y a pas de marché de Noël dans la région.»
Éric Bélanger et Johanne Bonenfant sont les seuls producteurs d’alcool à base de sirop d’érable en Outaouais. Dans l’ensemble du Québec ils ne sont que huit. Le couple travaille sur ce projet depuis deux ans, avec l’aide d’un œnologue.
En novembre 2014, le premier produit alcoolisé a vu le jour à Bo-Sirop, qui compte 12 500 entailles : le Grand- Remous, une mistelle d’érable. Le succès a
été immédiat car 2 500 bouteilles ont été vendues. «Nous avons un volume de 16 tonneaux de chêne donc nous sommes capables de répondre à la demande, explique Éric Bélanger. Actuellement, l’alcool reste neuf mois minimum en tonneau. On veut essayer d’en faire vieillir.»
Succès aussi pour l’Entaille, un vin à l’érable qui est en rupture de stock. «On a embouteillé 800 bouteilles fin juillet et elles ont toutes été vendues, explique Éric Bélanger. Un nouvel embouteillage de 1 500 bouteilles est prévu pour février. Il faut six mois de fabrication.»
Dans la région, il est possible de se procurer ces produits lors de marchés, comme celui de Gracefield cet été, à la sucrerie ou sur le site Internet www. bosirop.com
Le couple fait également des marchés en dehors de la région. Les bouteilles sont aussi mises en vente à la boutique Marché des saveurs, au marché Jean-Talon à Montréal, la seule au Québec autorisée à vendre des alcools du terroir.
Johanne Bonenfant et Éric Bélanger ne regrettent donc pas de s’être lancés dans cette aventure. «On reçoit de bons commentaires, d’autant que c’est un
▲ Francesca Gargantini, propriétaire de la boutique Chez Gargantini, et Éric Bélanger, propriétaire avec sa conjointe Johanne Bonenfant de la sucrerie Bo-Sirop.
SPECTACLE À LA MAISON DE LA CULTURE VALLÉE-DE-LA-GATINEAU Marie-Denise Pelletier a chanté Noël
produit qui n’existait pas avant dans la région», commente ce dernier. De plus, ils travaillent à mettre au point d’autres
produits, dont un vin d’érable rosé avec du jus de canneberges acheté à la Vallée des canneberges à Kazabazua.
LA GATINEAU - À un mois pile de Noël, mercredi le 25 novembre dernier, la Maison de la culture Vallée-de-la-Gatineau présentait le spectacle «Noël, parle-moi» de Marie- Denise Pelletier. Ce sont environ 80 personnes qui ont assisté à la représentation.
La chanteuse, accompagnée d’un pianiste et d’une violoncelliste, a chanté plusieurs
◀ Marie-Denise Pelletier était en spectacle à l’auditorium de la CEHG, le mercredi 25 novembre dernier (photo de Sébastien McNeil).
chansons sous le thème de Noël, certaines connues, d’autres moins, voire inconnues du grand public: «Quand j’ai commencé à travailler sur le projet du disque de Noël, j’ai voulu faire découvrir des chansons qui n’ont pas été populaires mais qui sont magnifiques», a mentionné la chanteuse.
C’est donc à travers les «Ave Maria» et les «Minuit Chrétien» que l’on connaît tous, que Marie-Denise Pelletier a interprété des chansons aux textes touchants qui ne font pas partie du
répertoire traditionnel. Elle a également fait un petit medley ludique, en chantant avec entrain des chansons comme «Promenade en traîneau», qui ont marqué le répertoire de musique de Noël pour toute la famille.
On pouvait sentir son amour de la fête de Noël, alors que l’interprète de «Tous les cris les S.O.S» a raconté quelques beaux souvenirs de famille du temps des fêtes, qui lui ont donné le goût de créer un spectacle sous ce thème. De quoi nous mettre dans l’ambiance de Noël!


































































































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