Page 2 - La Gatineau 10 décembre 2015
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2 10 décembre 2015 LaGatineau
PROJET DE RÉFORME DES COMMISSIONS SCOLAIRES
Plus de commissaires ni d’élections
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
LA GATINEAU - Le projet de loi tant attendu sur la gouvernance scolaire a été déposé vendredi par le ministre de l’Éducation du Québec, François Blais, à l’occasion du dernier jour de la session parlementaire d’automne. Ce projet prévoit de remplacer les conseils de commissaires élus par des conseils scolaires qui seront composés chacun de 6 parents, un enseignant, un membre du personnel des écoles, deux directeurs d’écoles et 6 membres de la communauté. Des personnes qui ne seraient pas rémunérées, contrairement aux commissaires actuels, et qui seraient désignées par leurs pairs. La réforme placerait donc parents et enseignants
au cœur des décisions.
Les élections scolaires seraient abolies. Il pourrait y avoir cependant des élections ponctuelles, sur certains territoires où un grand nombre de parents aimeraient siéger au nouveau conseil. Mais il n’est plus question que ces élections relèvent du Directeur général des élections. Dans les commissions scolaires francophones, à peine 5 % des électeurs avaient exercé leur droit de vote en 2014. Or, les élections scolaires coûtent environ 20 millions de dollars.
Les nouvelles structures garderaient les responsabilités des commissions scolaires en ce qui concerne l’organisation des services et du transport scolaire. Mais elles perdraient une partie de leur pouvoir décisionnel au profit des écoles. Le gouvernement souhaite aussi qu’elles regroupent des services pour faire
des économies. La taxe scolaire, qui représente environ 22 % des revenus d’une commission scolaire, sera par ailleurs maintenue, mais le ministre dit que le gouvernement travaille à la rendre «plus prévisible et plus équitable».
Réaction des président(e)s de commissions scolaires de l’Outaouais
À l’occasion d’une conférence de presse mardi dernier, les quatre président(e)s des commissions scolaires de l’Outaouais, dont Diane Nault pour la CSHBO, se sont dits très déçus par ce projet de loi. Ils se questionnent notamment sur le fait «que la nouvelle loi donne nettement l’impression de la mise en place d’une opération de centralisation vers le ministre beaucoup plus que vers l’école». Résolument décidés à participer à la commission parlementaire qui devrait précéder l’adoption du projet de loi, les
président(e)s assurent qu’ils ne manqueront pas «de rappeler aux parlementaires que ce projet de loi laisse entrevoir, en outre, des risques d’une mauvaise compétition entre les écoles et d’appauvrissement de certains milieux. Comment pourra se faire le partage équitable des ressources à l’intérieur de la nouvelle gouvernance alors que les intervenants concernés semblent en être juge et partie?»
LAC DES 31-MILLES
Projet de
parc régional
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
LA GATINEAU - Créer un parc régional du lac 31-Milles en vue d’attirer des touristes et de créer des emplois. C’est l’objectif des quatre municipalités qui le bordent, soit Déléage, Sainte-Thérèse-de-la-Gatineau, Bouchette et Gracefield, qui ont décidé de soumettre ce projet à la MRC pour qu’à son tour elle demande ce statut de parc régional au ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire (MAMOT).
Ces quatre municipalités ont convenu dernièrement de financer un plan de développement récréotouristique du lac 31-Milles, qui est l’un des attraits majeurs de la région. «L’objectif est de stimuler l’activité économique, explique le maire de Déléage Bernard Cayen. On veut accroître l’offre de services en récréotourisme et donc créer des emplois. Nous avons travaillé avec l’aide d’un consultant à la création d’un parc sur un territoire que l’on est en train de définir pour l’intégrer au schéma d’aménagement.»
La démarche avant d’obtenir le statut de parc régional est longue. Comme l’explique Bernard Cayen, «dans les endroits où on a réussi à établir un parc de façon rapide, ça a pris 22 mois». Le territoire concerné étant sur des terres publiques, qui sont sous la responsabilité du ministère des Ressources naturelles, ce statut permettrait, comme le précise le maire de Déléage, «d’avoir la gérance de ces terres publiques pour pouvoir les utiliser et y développer des activités».
Durant la réunion de décembre du conseil des maires de la MRC, les élus ont donc adopté une résolution afin que cette dernière entreprenne les démarches nécessaires auprès du MAMOT pour créer le parc régional. Celui-ci engloberait une superficie de près de 100 km2 de terres publiques autour du lac 31-Milles et comprendrait l’ensemble des îles publiques. Comme l’a précisé le maire de Sainte-Thérèse-de-la-Gatineau, André Carle, «le parc régional serait géré par une corporation composée de municipalités et de partenaires du milieu». Les quatre municipalités s’engagent à subvenir financièrement aux besoins de fonctionnement de la corporation, incluant les frais d’entretien des infrastructures du parc régional.
Comme l’explique la mairesse de Gracefield, Joanne Poulin, «on tient à ce que ce soit un beau développement récréotouristique, tout en respectant l’environnement. Le but n’est pas d’ajouter de la population autour du lac mais d’avoir des visiteurs. Au niveau économique ça peut nous aider».
Mazda B4000 SE 2010
MU651
13 995$
Manu., a/c, gr. élec
Mazda 5 GS 2012
Mazda 2 GX 2011
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Mazda M3 GX 2011
H6156A
67 600 KM
10 495$
.
96 000 KM
53 000 KM
94 300 KM
11 495$         9 495$
Auto., commod. gr. élect.,
manu., mags
gr. élect,    automatique, gr. élect., a/c.


































































































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