Page 14 - La Gatineau 17 décembre 2015
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14 17 décembre 2015 LaGatineau DÎNER DE NOËL DE L’AREQ
Aline Barbe élue 20e Flamme
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - Comme chaque année, l’AREQ (Association des retraitées et retraités de l’éducation du Québec) Haute-Gatineau organisait la semaine dernière son dîner de Noël, au Château Logue.
L’AREQ secteur Haute-Gatineau a été fondé il y a 35 ans par Olive Noël-St-Jacques. «À cette époque, notre sigle représentait une flamme et c’est cela qui a inspiré Thérèse McDonald, présidente élue en 1996, à instaurer la tradition d’élire une flamme, a expliqué l’actuelle présidente Francine Guy. En fait, au début de son mandat, elle a remarqué que certaines personnes projetaient davantage de lumière dans l’AREQ. Elles ne comptaient pas leur temps pour accomplir différentes tâches au sein de leur association. De plus, elles participaient avec plaisir aux différentes activités, qu’elles soient organisées par le secteur ou la région. Madame McDougal désirait leur rendre un hommage
pour tout le travail bénévole qu’elles accomplissaient. C’est ainsi que naquit l’idée d’élire la première flamme de l’année.»
En 2008, le sigle de l’AREQ a changé mais la tradition est demeurée de nommer tous les ans une personne qui se mérite ce titre de Flamme pour son engagement au sein de l’association. Au fil des années, les récipiendaires ont été les suivants : Thérèse Letendre-Gagnon, Françoise Lépine, Lucille Gauthier-Labelle, Thérèse McDonald, Mildred Lapratte-Morin, Carmen Patry, Françoise Dufour-Taillon, Claude Duplessis, Carmen Vaillancourt, Lima Baker, Gertrude Mathieu, Thérèse Emond-Beggley, Claire Émond-Lévesque, Micheline Clément- Richer, Georgette Blais-Grondin, Claudette Caron-Vaillancourt, Anne Marois, Lise Pelletier-Anvik, Jean-Claude Roberts.
Cette année encore, comme l’a expliqué Francine Guy, «le Conseil sectoriel a choisi d’élire une personne qui a brillé non seulement par sa présence et sa participation active aux activités de l’AREQ mais également par son implication bénévole constante». Il s’agit de
madame Aline Barbe. Dans son allocution, Francine Guy a décrit une personne qui «a débuté sa carrière d’enseignante à titre de titulaire d’une classe de jeunes enfants à qui elle enseignait le français et les mathématiques. Elle possédait un talent particulier pour guider les enfants en difficulté d’apprentissage.
▲ Une partie des membres de l’AREQ qui ont porté le titre, au fil de l’année, de Flamme pour leur engagement au sein de l’association.
D’ailleurs, la plupart de ceux-ci disaient la voir comme une seconde maman. Elle savait gérer une classe avec calme tout en maintenant une très bonne discipline».
s’en sortir. Il y a beaucoup de difficultés dans les communautés. La violence contre les femmes est un problème de société, qui ne touche pas que les Autochtones, et il y a beaucoup de travail à faire avec les hommes».
Pensionnats
Un autre pas vers la réconciliation a été fait cette semaine : Justin Trudeau a accepté le rapport final de la Commission de vérité et réconciliation du Canada sur les pensionnats autochtones. Il a également demandé pardon au nom du gouvernement, assurant que celui-ci travaillera à mettre en œuvre les 94 recommandations de la commission.
Économie et affaires
FEMMES AUTOCHTONES TUÉES OU PORTÉES DISPARUES Annonce d’une enquête très attendue
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
LA GATINEAU - Il y a Maisy et Shannon mais aussi toutes les autres victimes, bien trop nombreuses. Autour de 1 200 femmes autochtones qui ont été assassinées ou sont portées disparues depuis 30 ans au Canada. Toutes proportions gardées, c’est de trois à quatre fois plus que dans la population canadienne en général.
La mise en place d’une commission d’enquête, que beaucoup de voix réclamaient,
a officiellement été annoncée la semaine dernière par le gouvernement libéral de Justin Trudeau. Avant de définir son mandat, une consultation sera lancée auprès des familles et des proches des femmes autochtones disparues ou assassinées. Il s’agira dans un premier temps de rencontrer les survivantes, les familles et les proches des victimes, les représentants des organisations autochtones, pour les questionner sur la «définition des paramètres de la commission d’enquête». Après ces consultations, le gouvernement définira le mandat, les modalités, la forme et le calendrier de l’enquête.
Le Premier ministre a aussi annoncé que le plafond de 2 % d’augmentation pour le financement des programmes des Premières Nations, qui stagne depuis environ 20 ans, serait aboli dès le premier budget fédéral ; des investissements majeurs en éducation ; que les lois autochtones décrétées par l’ancien gouvernement seront revues une par une.
Pour le chef de Kitigan Zibi, Jean Guy Witheduck, «il faut bien établir comment la commission va fonctionner. J’espère qu’elle va mettre en lumière la situation socio- économique des communautés, les difficultés qu’elles vivent et leur apporter une aide pour
NOUVEAU COMMERCE
Une chocolaterie s’installe à Gracefield
DANY OUELLET
douellet@lagatineau.com
GRACEFIELD - Une nouvelle enseigne commerciale a pris pied dans la Haute- Gatineau : une chocolaterie, à Gracefield sur la route 105, à l’emplacement de l’ancien casse- croûte Haute-Gatineau à l’entrée sud de la municipalité.
Comme l’explique Christian Chalouin, originaire de France et propriétaire du nouveau commerce, c’est le fait d’être à la campagne qui l’a motivé à venir à Gracefield. Cela fait 6 mois qu’ils y sont installés lui et sa conjointe Tanya. La boutique a été ouverte en décembre et a nécessité un bon investissement: ils ont dû rénover le bâtiment, rafraichir et décorer l’intérieur, aménager la cuisine pour la fabrication des chocolats et autres friandises.
Christian Chalouin fabrique tous ses produits ou presque à partir de chocolat bio- équitable et n’utilise que du véritable beurre de cacao. Il concocte plusieurs types de chocolats, avec plein de saveurs, sous forme de chocolats
individuels vendus à la pièce, des figurines moulées en chocolat, des confitures plus nature que nature, des nougats, des friandises, des caramels, des pâtes de fruits et les très populaires macarons français qui font un présent parfait dans le temps des fêtes.
La boutique distribue également du café équitable et il y a un coin réservé pour un petit salon de thé avec quelques tables permettant la dégustation sur place des différentes saveurs de thé disponibles en magasin. Un comptoir de crème glacée est prévu pour l’été.
Christian Chalouin passe beaucoup de temps à la transformation et essaye autant que possible de s’approcher d’une qualité biologique dans ses produits. Autrefois commerçant à Gatineau, dans le secteur Hull, ce sont les taxes et les frais divers qui l’ont amené à fermer sa boutique en ville. Beaucoup de gens y vivant et qui possèdent une résidence secondaire dans la Haute-Gatineau seront bien contents de le retrouver. Les gens de la place commencent à connaître le commerce et sont également ravis de la présence de cette chocolaterie.
▲ Christian Chalouin, dans sa boutique, devant un étalage de chocolats en pièces individuelles aux saveurs délicieuses.


































































































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