Page 21 - La Gatineau 17 décembre 2015
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La Gatineau 17 décembre 2015 21 Un plan d’actions jusqu’en 2018
COOPÉRATIVE DE SOLIDARITÉ GOLF MANIWAKI
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - La Coopérative de solidarité Golf Maniwaki a tenu la semaine dernière sa toute première assemblée générale annuelle. L’occasion de faire le bilan de l’année écoulée et de dévoiler le plan d’actions pour celles à venir.
Fin avril 2015, la Coop a reçu l’accord de la Ville de Maniwaki pour exploiter le terrain de golf et continuer à l’entretenir. Les respon- sables ont donc fait venir 20 voiturettes. Des travaux ont aussi été faits dans le chalet, de l’équipement a été acheté pour la salle de réception ainsi qu’un logiciel pour la réserva- tion du terrain et des voiturettes. En mai, trois employés ont été engagés, dont deux pour l’entretien du terrain et la réparation de
la machinerie et une autre pour le service à la clientèle dans le chalet. Tout cela en plus d’avoir organisé deux tournois.
La Coop a aussi développé des activités à côté du golf. Un jeu de fer a été installé et le terrain a accueilli le Festival d’été de Maniwaki.
Plan d’actions
L’année 2015 aura donc été pour la Coop très instructive sur la façon de gérer un golf. Un plan d’actions pour 2015-2018 a été éla- boré. Principal point : travailler à augmenter le membership. Une campagne auprès des citoyens de Maniwaki sera enclenchée pour qu’ils deviennent membres de la Coopérative et membres golfeurs. Le but : «Que la commu- nauté se sente impliquée dans notre démarche de garder et améliorer ce site en santé. Tous les citoyens de Maniwaki qui s’inscriront pour obtenir une passe saisonnière auront un
remboursement de 85% du coût par la Ville. Grâce à ce geste, nous pourrons consolider la gestion, l’administration, par un membership fidélisé pour les années à venir.»
Il faudra par ailleurs embaucher plus d’em- ployés pour 2016, soit un gérant pour veiller à tout et être en contact entre les membres, les comités et la clientèle ; deux employés à l’accueil ; un journalier pour l’entretien du terrain ; un journalier pour l’entretien et la réparation de la machinerie. Il faudra aussi engager un spécia- liste pour les verts, afin de les garder en santé, donc investir 7 000 $ l’année prochaine.
Dès 2016, la Coopérative entreprendra des démarches auprès des organismes régionaux afin qu’ils deviennent partenaires pour les acti- vités connexes. L’installation de jeux exté- rieurs, comme le criquet ou la pétanque, est envisagée. «Une collaboration avec la
technicienne en loisirs de la Ville de Maniwaki, Michèle Côté, est déjà en cours pour nous aider à mieux structurer nos objectifs et ainsi favoriser le développement du site du golf et ses activités extérieures.» Une collaboration avec le club de motoneige Les Ours Blancs pour les activités hivernales est en pourparlers : ils réa- liseront des pistes de ski de fond, de raquette, une patinoire et des glissades.
Des campagnes de financement seront par ail- leurs organisées : les fonds amassés iront en partie à la Coopérative et le reste sera donné à un autre organisme à but non lucratif de la région.
À noter que le conseil d’administration est composé des personnes suivantes : Serge Boisvert, président ; Prudent Jolivette, vice-président ; Christiane Langevin, secré- taire-trésorière ; Jean-Maurice Lafontaine et Martin Gagnon, administrateurs.
Économie et affaires
BOUCHERIE À L’ANCIENNE
Des travaux d’agrandissement
DANY OUELLET
douellet@lagatineau.com
MANIWAKI - Des travaux sont en cours à la Boucherie à l’ancienne, sur la rue Notre- Dame, afin d’agrandir le commerce. Steve Gorman, démarre son entreprise en 2000 et est l’unique propritétaire depuis 15 ans, sentait que l’espace devenait insuffisant pour répondre adéquatement aux besoins de la clientèle et de ses employés.
L’agrandissement côté sud permettra de gagner 400 pieds carrés et logera la section boucherie. Ensuite, tout l’intérieur sera réaménagé afin d’améliorer la fluidité de la clientèle dans le magasin. La section cuisine- mets préparés sera agrandie et une personne additionnelle va être engagée. Il y aura ajout de réfrigérateurs et de congélateurs et plus d’exposition pour les produits congelés.
L’entreprise emploie une douzaine de
personnes quotidiennement. Le commerce devenait donc étroit, autant pour les employés que la clientèle. L’agrandissement permettra d’achever des projets comme celui d’offrir un service de traiteur, ou encore de préparer plus de plats congelés et de les exposer en congélateur vitré.
Les travaux devraient être exécutés d’ici le mois de mars et auront nécessité un investissement de 75 000 $. Steve Gorman n’a pas l’intention de fermer la boutique, les travaux vont se faire par étape quand la boucherie est fermée. Tout est pensé pour optimiser la fluidité dans les activités des employés au travail et des clients qui déambulent à l’intérieur.
«Ça m’arrivait de voir des gens entrer et à ma grande consternation constater qu’ils tournaient les talons voyant que la place était pleine, explique Steve Gorman. Ça va permettre de mieux répondre aux exigences des clients en ce qui a trait à la qualité de la visite au magasin.»
▲ Steve Gorman et sa fille Natacha Gorman qui travaille à la Boucherie à l’Ancienne depuis 4 ans. Après 15 ans d’opération et l’augmentation des activités, la place devenait étroite, un agrandissement est nécessaire.
BIBLIOTHÈQUE J.R. L’HEUREUX
Lancement du 3e tome de Marcel Sicard
Culture
le gouvernement, a écrit comme journaliste. Son bagage est très diversifié. C’est lors d’un voyage dans l’Ouest qu’il a ressenti le besoin d’écrire l’histoire d’Yvette et a commencé à mettre des idées sur des bouts de papier, ou à les conserver sur une mini-enregistreuse, pour ne rien perdre du fil de l’histoire qu’il était en train de construire.
L’écriture est volontairement populaire, dans le langage typique de cette époque, des mots que Marcel Sicard entendait lorsqu’il était jeune et dont il désire maintenir la souvenance dans l’imaginaire populaire, comme un héritage témoignant de la couleur du langage parlé d’autrefois. De ses propres dires, les commentaires reçus sont très favorables sur toute la série de livres.
Les Éditions Fascination, c’est un projet commun avec sa femme : il rédige et elle révise, suggère des mots, participe au rêve de son homme de publier l’ensemble de la série avec un quatrième tome qui scellera le sort de l’hésitante Yvette, à savoir entre lequel de ses prétendants elle penchera.
Il est possible de se procurer les trois tomes dans différents commerces de la Vallée-de-la-Gatineau.
▲ Marcel Sicard et sa femme, Élaine Chalifoux-Sicard, pendant la soirée de lancement du troisième tome de la série «Trop belle pour être heureuse».
DANY OUELLET
douellet@lagatineau.com
MANIWAKI - Marcel Sicard lançait le troisième tome de la série «Trop belle pour être heureuse», intitulé «Le beau Émile», la semaine dernière à la bibliothèque J.R. L’Heureux. L’histoire se déroule au cœur du paysage de la Haute-Gatineau, dans les années 50. Elle concerne une jeune femme, Yvette, hésitant entre deux hommes, Émile et Rhéal. La belle Yvette est promise à Émile, parti bucher dans les bois, mais se laisse courtiser par un nouveau venu à Lac Ste-Marie, le beau Rhéal.
Le premier tome de la série de romans fût publié en 2012 et s’intitule «La belle Yvette». Un an plus tard était publié le second tome, «Le beau Rhéal», toujours par la propre maison d’édition de Marcel Sicard, Les éditions fascination. Ce dernier veut que son projet aboutisse et n’a pas le temps d’attendre après les maisons d’édition.
Marcel Sicard est un homme qui a du vécu. Il a tenu un commerce, a travaillé pour


































































































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