Page 19 - La Gatineau 17 décembre 2015
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La Gatineau 17 décembre 2015 19
Aménagement de la faune (technique du milieu naturel)
Le technicien en Aménagement de la faune participe aux activités d’exploitation et d’aménagement de la ressource faunique terrestre, aérienne et aquatique. Il collabore également à la restauration des habitats fauniques ainsi qu’aux suivis des interventions sur la faune et son habitat. Dans le cadre de son travail, le technicien est appelé à dresser des inventaires de populations et d’habitats dans différents milieux, à collaborer à la
production de plans de conservation, d’aménagement et de mise en valeur de la faune, à effectuer des activités d’aménagement de l’habitat et de la ressource faunique, à faire le suivi de l’exploitation de la ressource, à concevoir des projets, à participer à des travaux de recherche, à gérer des projets et à éduquer les utilisateurs des territoires.
As-tu le profil?
Tu dois être dynamique, débrouillard et avoir un bon jugement ; tu dois posséder une capacité de gestion et d’organisation ; tu dois être capable de travailler à
l’intérieur comme à l’extérieur et souvent en région éloignée.
Perspectives d’emploi
Selon Emploi-Québec, en Outaouais elles sont acceptables.
Études
Le diplôme d’études collégiales (D.E.C) en aménagement de la faune (technique du milieu naturel) dure 3 ans. Il est offert à temps complet. Avec ton D.E.C, si tu le désires, tu seras admissible dans plusieurs programmes universitaires.
Notons que les services de Complicité
Emploi sont disponibles
grâce à la participation du Centre local d’emploi de Maniwaki et de la MRC Vallée-de-la-Gatineau.
Rencontre avec une biologiste du ministère des Forêts
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - Christine Lambert est une jeune femme de 25 ans passionnée par la faune et la flore, en particulier celles qui peuplent le territoire québécois. Il y a trois semaines, elle a commencé un remplacement d’un an au bureau de Maniwaki du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, comme biologiste. Sa mission : s’assurer que la planification forestière se fasse dans le respect de la faune et des écosystèmes. C’est le métier dont nous vous parlons cette semaine dans le cadre de notre chronique emploi, présentée en collaboration avec Mélanie Marchand, agente d’accueil, d’intégration et de rétention de la stratégie Complicité emploi Vallée-de-la-Gatineau.
Christine Lambert est née à Saint- Jean-sur-Richelieu. «Après mon secondaire, je suis allée étudier pendant un an en soins infirmiers, explique-t- elle. Ensuite, je suis partie au Lac St-Jean faire ma technique en aménagement de la faune pendant trois ans. Puis je suis allée à Rimouski où j’ai fait mon bac en
biologie. J’ai ensuite travaillé pendant un an avant d’obtenir un emploi ici.»
Passionnée de nature et de biologie, Christine Lambert voulait surtout un travail qui lui permettrait d’être dehors, plutôt que derrière un bureau toute la journée. «J’avais regardé tous les programmes au Québec, explique-t-elle. Je suis tombée en amour avec ce métier et j’ai fait un bac en biologie pour approfondir mes connaissances.»
Son travail consiste donc à «m’assurer que les coupes forestières qui sont planifiées respectent les modalités de protection de la faune, que les écosystèmes seront conservés et respectés derrière les aménagements qui vont être faits». La principale aptitude pour exercer cette profession est donc selon elle d’être un bon diplomate : «On travaille avec beaucoup d’intervenants différents. On a une forêt à gérer tous ensemble et il faut que ça marche.» Le bac en biologie nécessite aussi d’avoir un esprit scientifique aiguisé car le niveau est élevé. Et, bien sûr, il faut aimer la nature.
Aux jeunes qui envisageraient d’opter pour cette profession, Christine Lambert
▲ Christine Lambert, biologiste au ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, en compagnie de Mélanie Marchand, agente d’accueil, d’intégration et de rétention de la stratégie Complicité emploi Vallée-de-la-Gatineau.
leur conseille «de ne pas avoir peur de déménager car il faut apprendre le territoire et il est important de voir
différents écosystèmes. Pour acquérir de l’expérience, il faut aussi être prêt à se déplacer les premières années».


































































































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