Page 21 - Journal La Gatineau 21 janvier 2016
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Technicien en laboratoire médical
Description
Les techniciens de laboratoire médical effectuent des tests courants et règlent, nettoient et entretiennent le matériel. Ils travaillent dans des laboratoires médicaux de centres hospitaliers, cliniques, instituts de recherche, universités et des laboratoires de recherche gouvernementaux.
Qualités et aptitudes
Aptitude pour les sciences (chimie, biologie) ; curiosité intellectuelle et rigueur professionnelle ; sens de l’organisation et des responsabilités ; grande capacité de concentration et d’analyse ; adaptation au changement et respect de l’éthique professionnelle ; capacité à fonctionner en situation d’urgence ou en contexte de garde.
Perspectives d’emploi
Selon Emploi-Québec, dans la région de l’Outaouais elles sont favorables, donc la demande de main-d’œuvre est élevée.
Études
Le diplôme d’études collégiales en technologie des analyses biomédicales D.E.C. a une durée totale de 3 ans offert à temps complet. Après la première année complétée, il est possible d’obtenir un emploi d’été rémunéré en milieu hospitalier en tant qu’assistant(e) technique en laboratoire médical, ainsi qu’en tant qu’externe en technologie médicale ou assistant(e) technique en laboratoire médical après avoir complété les 2 premières années du programme.
Notons que les services
de Complicité Emploi sont
disponibles grâce à la participation du Centre local d’emploi de Maniwaki et de la MRC Vallée-de-la-Gatineau.
Un métier qui a beaucoup d’ouvertures
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - Dans le cadre de notre chronique emploi, présentée en collaboration avec Mélanie Marchand, agente d’accueil, d’intégration et de rétention de la stratégie Complicité emploi Vallée-de-la-Gatineau, nous vous présentons cette semaine le parcours de Marie-Pierre Mantha, qui travaille depuis 17 ans à la pharmacie Familiprix.
Marie-Pierre Mantha, 38 ans, est originaire de Maniwaki. Après son secondaire, elle a suivi le cours en Sciences de la santé à Hull puis celui de Technique en laboratoire médical durant trois ans à St-Jérôme. Une orientation qu’elle a choisie par intérêt pour le domaine de la santé.
Tout de suite après ses études, la jeune femme a commencé à travailler pour la pharmacie Familiprix de Maniwaki. Si, par ses études, elle a le titre de technologue médical, attribué aux professionnels qui travaillent à l’hôpital, et non celui d’assistante technique en pharmacie, Marie-Pierre Mantha a cependant l’expérience nécessaire pour
revendiquer ce dernier : «Pendant longtemps j’ai travaillé de jour à la pharmacie et de soir à l’hôpital pour y garder ma place, explique-t-elle. Après, j’ai arrêté la pharmacie pour aller travailler pendant un an à l’hôpital à temps plein. Ensuite, je suis revenue à la pharmacie. J’aime plus le contact avec les clients, car en laboratoire médical tu es tout seul. J’aimais le travail en laboratoire mais ça me manquait d’être avec les gens.»
À l’hôpital, ses fonctions consistaient à faire toutes les analyses de laboratoire, les prises de sang et tous les tests demandés par les médecins. À la pharmacie, ses tâches sont multiples : remplir les prescriptions, ouvrir les dossiers, gérer les assurances pour les médicaments, aider les personnes qui ne sont pas capables de se donner de l’insuline, monter les glucomètres pour les personnes diabétiques, monter les piluliers, s’occuper de la facturation, prendre les ordonnances et préparer les médicaments avant de les donner aux pharmaciens, la prise de glycémie ainsi que de cholestérol et de tension, et bien d’autres fonctions.
Selon Marie-Pierre Mantha, les aptitudes nécessaires pour exercer ce
▲ De gauche à droite : Mélanie Marchand, Marie-Pierre Mantha et la propriétaire de la pharmacie Familiprix Gina St-Jacques.
métier sont «d’être débrouillard, discret et professionnel, car la confidentialité est bien importante. Il faut être très organisé, y aller selon les priorités car il y a un gros roulement : on a des sorties d’hôpital, il faut prendre en charge une personne qui vient d’apprendre qu’elle est diabétique, il y a une pression qui attend et le téléphone qui sonne, donc il faut
organiser son temps».
Si un jeune souhaitant exercer cette profession venait la voir, Marie-Pierre Mantha lui conseillerait «d’aller suivre son cours plutôt que de venir ici et qu’on forme la personne, ce qui prend plus de temps. En suivant son cours, on est tout de suit prêt à travailler».
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