Page 22 - La Gatineau 11 février 2016
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22 11 février 2016 LaGatineau CONSEIL MUNICIPAL
Pas d’accueil de réfugiés pour le moment
Encore    de nouvelles !
BLUE SEA - Deux ate- liers de djembé étaient proposés dimanche à Blue Sea par Catherine Veilleux, qui a partagé sa passion pour cet instru- ment. Une autre journée inoubliable au cours de laquelle les débutants et les intermédiaires ont découvert le merveilleux monde de des percus- sions de l’Afrique de l’Ouest.
Tous les jeudis de 15h30
à 17h30, les adeptes de ce type de musique se rencontrent à la maison des
jeunes de la municipalité de Blue Sea. Pour plus d’informations, contacter Marlène Thonnard au 819-463-3013.
Rendez-vous du loisir rural
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
BLUE SEA - Le dossier de l’accueil éventuel de réfugiés syriens à Blue Sea est revenu dans les discussions des élus municipaux lors de la réunion de février du conseil municipal. Finalement, le maire Laurent Fortin explique qu’il a eu des pourparlers avec les responsables gouvernementaux : «Présentement il y a juste 13 villes au Québec qui ont été ciblées pour recevoir les réfugiés syriens. Si on voulait en accueillir présentement, il faudrait les parrainer mais la municipalité est trop petite pour ça, c’est trop coûteux, et quand on est parrain on est responsable pendant trois ans.»
La municipalité maintient quand même son intérêt à accueillir des réfugiés, avec l’aide du gouvernement, si jamais la liste des endroits où les installer est élargie.
Resto le Mickaël Ange
Le nouveau propriétaire de ce restaurant situé à Messines a déposé une demande d’aide financière que le conseil municipal a refusé. «En retour, il voulait organiser des soupers bénéfice et remettre une partie des profits aux municipalités qui l’auront aidé, commente Laurent Fortin. Mais ce n’est pas le rôle d’une municipalité d’aider à démarrer un restaurant. On lui a dit qu’on l’aidera d’une autre façon. Quand il y aura des cours de formation des pompiers par exemple, on fera appel à lui pour les repas de chaque midi.»
Association du bassin versant du lac Blue Sea
La municipalité a décidé de ne pas donner suite à la demande de l’association de règlementer les feux d’artifice. «On va sensibiliser les gens à ne pas diriger les feux d’artifice vers le lac, commente Laurent Fortin. Mais la municipalité ne bannira pas les feux d’artifice.»
Concernant la lutte contre le myriophylle à épi, l’association a pour projet d’installer des toiles de jute dans le lac. La municipalité a accordé une aide financière de 9 200$, qui s’ajoute aux 3 500$ versés annuellement afin d’aider l’organisme à la mise en place de ses activités. La municipalité va par ailleurs demander une attestation de conformité au ministère de l’Environnement pour l’ensemble du lac, afin que des contribuables qui souhaiteraient installer des toiles de jute devant chez eux puissent utiliser le même certificat d’autorisation plutôt que de faire une demande supplémentaire.
Persévérance scolaire
Les élus ont adopté une résolution d’appui aux Journées de la persévérance scolaire, qui s’étaleront du 15 au 19 février. «On va essayer de créer une activité avec l’école car c’est très important», note le maire.
Contrôle animalier
Suite à une demande d’appui de la part de la municipalité de Kazabazua au projet de Daniel Lepage, propriétaire du Gîte animalier au cœur de Kaz, qui souhaite instaurer un contrôle animalier dans la région, la municipalité de Blue Sea a décidé de ne pas donner suite. Les élus municipaux estiment que le service serait trop coûteux.
LA GATINEAU - Le 4e rendez-vous québécois du loisir rural aura lieu du 27 au 29 avril, à Saint-André-Avellin. Il réunira les travailleurs en loisir des municipalités rurales pour échanger sur leurs réalités, partager leurs expériences et accéder à de nouvelles connaissances, outils et façons de faire
utiles pour le milieu rural.
À noter que Michèle Côté, technicienne en loisirs à la Ville de Maniwaki, sera présente pour tenir un kiosque d’information sur les Nombrils de la semaine. L’activité a en effet été choisie comme bon coup en sport et loisir.
GR ACEFIELD - Le projet Soccer au cœur, à l’école Sacré-Cœur de Gracefield, a été nommé lauréat de la semaine par Forces AVENIR, dans la catégorie AVENIR Projet engagé.
Chaque semaine, Forces AVENIR met en lumière un élève, un groupe d’élèves ou un membre du personnel d’une école secondaire s’étant démarqué par son engagement ou sa persévérance. Au total, 24 lauréats de la semaine seront ainsi dévoilés et présentés entre les mois de décembre et de juin.
À Sacré-Cœur, des élèves se sont regroupés il y a 3 ans pour former une équipe de soccer intérieur. Ils aimaient ce sport et ont voulu partager leur passion. Depuis, une deuxième équipe s’est ajoutée, ce qui permet à plus d’une vingtaine d’élèves de l’école, filles et
garçons de la 1ère à la 4e secondaire, de pratiquer un sport qu’ils aiment, de renforcer leur esprit d’équipe et leur sentiment d’appartenance, en plus de participer aux compétitions du Réseau du sport étudiant du Québec. Passion, plaisir et esprit d’équipe, voilà comment résumer le projet Soccer au cœur. Un projet qui va bien au-delà du sport.
Pour en savoir plus sur Soccer au cœur, visitez la section Programme au secondaire du site www.forcesavenir. qc.ca
Forces AVENIR vise à reconnaître, honorer et promouvoir l’engagement étudiant dans des projets qui contribuent à la formation de citoyens conscients, responsables, actifs et persévérants, à la fois enracinés dans leur collectivité et ouverts sur le monde.
DEMANDE DE W. AMOS AU CRTC Pour une meilleure couverture Internet
et cellulaire en région
LA GATINEAU - William Amos, député de Pontiac, et David Graham, député du comté voisin de Laurentides-Labelle, ont envoyé une lettre conjointe au CRTC, pour répondre à son étude sur l’amélioration du service Internet en régions.
Les deux députés, qui sont respectivement co-vice-président et trésorier du caucus libéral rural national, représentent à eux deux 87 municipalités dispersées sur plus de 50 000 km2. En conclusion d’un argumentaire de 5 pages, ils suggèrent au CRTC : «que l’on envisage des moyens d’encourager, voire d’obliger, les fournisseurs à desservir tous les résidents d’un marché où ils s’investissent, à un prix égal pour tous ; que l’on envisage de nouveaux règlements pour encourager la mise en œuvre de partenariats entre les administrations publiques et les fournisseurs pour financer l’infrastructure numérique ; que soit menée une étude objective sur la nature du modèle suédois et la meilleure façon de l’adapter au marché canadien, en tenant compte de ses conséquences sur toutes les parties prenantes ; que nos politiques considèrent la haute vitesse, la stabilité du réseau, la faible latence et l’accès illimité, comme droits universels
dans une économie moderne, à l’instar des services téléphoniques et d’électricité ; que l’on cesse de considérer comme haute vitesse toute connexion ayant un temps d’aller- retour de plus de 100 millisecondes à la dorsale la plus près ; que l’on cesse de considérer comme haute vitesse toute connexion ayant une capacité soutenue de moins de 10 Mo/s, et qu’on augmente ce seuil graduellement ; que les limites de bande passante soient elles-mêmes plafonnées et réglementées et ne s’appliquent qu’aux situations qui se justifient sur le plan technique.»
William Amos et David Graham estiment que «l’accès à l’Internet haute- vitesse est l’enjeu prioritaire pour une majorité de régions rurales canadiennes» et s’engagent à «continuer à travailler avec tous les partenaires impliqués». Ils invitent aussi le CRTC à visiter leurs circonscriptions pour consulter directement les citoyens touchés par l’absence de service.
Les citoyens sont invités à participer à la consultation du CRTC d’ici le 29 février. Toutes les informations sont disponibles sur la page Facebook de William Amos.
À la découverte du djembé
Soccer au cœur : projet engagé


































































































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