Page 19 - La Gatineau 18 février 2016
P. 19

La Gatineau18 février 2016 19
Physiothérapeute
Le physiothérapeute traite de nombreuses dysfonctions touchant le système muscu- lo-squelettique (muscles, os, articulations). Il traite des entorses, lumbagos, des torticolis, des paralysies, des accidentés de la route ou du travail. Il existe un physiothérapeute pour chaque patient. Il travaille avec des patients de tout âge, du nourrisson à la personne âgée en passant par la femme enceinte et le sportif.
Qualités et aptitudes
Pour devenir physiothérapeute, ça prend certaines qualités et habilités comme : une personnalité chaleureuse, aimable et dynamique ; une relation d’aide naturelle ; être persévérant, être curieux et avoir un sens cri- tique ; aimer travailler avec les gens et en équipe ; avoir le sens des affaires ; aimer étud- ier, performer en sciences (mathématiques, chimie, physique).
Perspectives d’emploi
Selon Emploi-Québec, en Outaouais elles sont favorables.
Où exercer le métier ?
Le physiothérapeute du réseau de la santé et des services sociaux travaille principale- ment : en centre hospitalier ; en centre de réadaptation ; en centre d’hébergement et de soins de longue durée ; en centre local de ser- vices communautaires (CLSC).
Études
Pour pratiquer, un physiothérapeute doit obligatoirement avoir suivi une formation de niveau maîtrise (2e cycle universitaire). Au Québec, 4 universités offrent cette formation. Certaines d’entre elles offrent notamment un continuum baccalauréat-maîtrise profession- nelle. Pour exercer cette profession, il faut être membre de l’Ordre professionnel de la physiothérapie du Québec.
Notons que les services de Complicité Emploi sont disponibles grâce à la participation du Centre local d’emploi de Maniwaki et de la MRC Vallée-de-la-Gatineau.
«On est là pour améliorer la qualité de vie des gens»
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
KITIGAN ZIBI ANISHINABEG - Parmi les métiers en pénurie de main-d’œuvre, il y a notamment celui de physiothérapeute. C’est la profession dont nous vous parlons cette semaine à travers le parcours de Lynda Cayer, qui exerce à Kitigan Zibi. Une chronique présentée en collaboration avec Mélanie Marchand, agente d’accueil, d’intégration et de rétention de la stratégie Complicité emploi Vallée-de-la-Gatineau.
Lynda Cayer, originaire de Kitigan Zibi, a fait son secondaire à la Cité étudiante. «Après, je suis allée au Cegep de Hull, explique-t-elle. Je ne savais pas trop ce que je voulais faire, donc j’ai fini par m’inscrire en sciences sociales-psychologie. J’ai ensuite appliqué à l’université d’Ottawa en Bac spécialisé en psychologie, mais je n’ai fait qu’une session. C’était trop abstrait pour moi, je me suis aperçue que j’avais besoin d’objectivité. J’avais rencontré une fille qui restait dans le bloc appartement à côté de moi, elle disait moi je veux aller en physiothérapie. Je me suis dit que ça m’intéresserait aussi car je suis quelqu’un qui a besoin de travailler avec les gens.»
Une fois ses pré-requis en poche, Lynda Cayer a été acceptée pour suivre la formation, un programme de quatre ans à l’université d’Ottawa, en vue de décrocher le titre de physiothérapeute. «J’ai gradué en 1997 et à l’époque c’était dur pour une physiothérapeute
de se trouver un travail, se souvient-elle. Alors qu’aujourd’hui il en manque. Je suis donc allée aux États-Unis pendant deux ans et demi. Ensuite je suis revenue. J’ai travaillé pour Pauline Rowell pendant un an puis j’ai ouvert ma clinique sur la rue Fafard en 2001 et en 2010 je me suis installée à Kitigan Zibi.»
Ce qu’elle aime avant tout dans son métier, «c’est le contact avec les gens. C’est très valorisant d’aider les gens à aller mieux, à moins souffrir, à mieux marcher, à devenir plus forts et meilleurs dans leurs activités quotidiennes. La physiothérapie a beaucoup de branches : on peut travailler en neurologie, en cardio-pulmonaire, pédiatrie, pour les personnes brûlées, etc. Moi j’ai choisi comme spécialité l’orthopédie : fractures, mal de dos,
▲ Mélanie Marchand et Lynda Cayer. entorses, renforcement, etc.»
L’aptitude première pour exercer cette profession est d’aimer travailler avec les gens. Il faut aussi, selon Lynda Cayer, «avoir de l’empathie, beaucoup d’écoute pour savoir comment bien traiter la personne, être à l’aise avec le fait de toucher les gens».
Avis aux jeunes qui pourraient être intéressés par ce métier : la région manque de physiothérapeutes. «C’est une profession d’avenir, confirme Lynda Cayer. On va jamais manquer d’ouvrage car la population est vieillissante et la mentalité des gens change, ils sont tannés de se faire prescrire des médicaments et se prennent plus en charge pour aller mieux.»
NÉCROLOGIE
Au revoir
monsieur Filiatrault
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - Un homme d’une grande générosité, connu notamment pour son implication au sein du mouvement Albatros. Monsieur Roger Filiatrault est décédé dimanche 14 février, à l’hôpital de Maniwaki, à l’âge de 78 ans. Il laisse notamment dans le deuil sont épouse Pierrette Pelletier, sa fille Lucie, ses petit-fils ainsi que de nombreux amis.
Roger Filiatrault avait fait carrière comme enseignant. Nombreux sont les anciens élèves de la Cité étudiante qui se souviennent de lui. Depuis longtemps, il était bénévole au sein d’Albatros Vallée-de-la-Gatineau, dont il avait quitté la présidence l’an passé. Une association qui offre de l’accompagnement aux personnes en fin de vie ainsi qu’à leurs proches. Cette cause, Roger Filiatrault l’avait beaucoup à cœur et il a travaillé fort pour développer le mouvement Albatros dans la région.
Roger Filiatrault était aussi un passionné de vitraux. Il donnait d’ailleurs des cours chez lui, dans sa maison où plusieurs de ses pièces étaient exposées. Toujours souriant, toujours disponible pour écouter les gens, la région perd un bénévole dévoué, soucieux de donner à sa communauté.
▲ Photo issue de nos archives : Monsieur Filiatrault présentant fièrement l’une de ses réalisations.
Un service religieux aura lieu en l’église de l’Assomption de Marie de Maniwaki samedi 20 février à 14h. La famille recevra les condoléances à compter de 13h. Ceux et celles qui le désirent peuvent faire des dons pour les maladies du cœur et ou la Fondation Albatros.


































































































   17   18   19   20   21