Page 2 - La Gatineau 31 mars 2016
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2 31 mars 2016 LaGatineau
GAIN DE CAUSE DES CITOYENS PROTESTATAIRES
Low n’accueillera pas le Festival Eclipse 2016
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
KAZABAZUA - Les organisateurs du Festival Rave Eclipse 2016 ne pourront installer leurs pénates à Low puisque les citoyens qui s’opposaient à la tenue de l’événement sur le territoire de Low ont obtenu gain de cause dans leur lutte contre les élus municipaux qui étaient majoritairement favorables à sa présentation.
«Nous avons eu gain de cause. Le Festival retournera vraisemblablement à Ste-Thérèse- de-la-Gatineau», précise Mme Louise Schnubb, une citoyenne de Low que nous avons rencontrée vendredi dernier au Restaurant Lachapelle de Low. Les organisateurs
◀ Mme Louise Schnubb faisait partie du groupe de citoyens qui ne voulaient pas du festival sur le territoire de Low.
confirment d’ailleurs leur retour aux sources sur leur page Facebook. Ils présenteront le festival sur le chemin du Bonnet Rouge à Bouchette, comme ce fut le cas en 2005, 2006, 2008, 2009, 2010 et 2012.
Louise Schnubb en avait long à dire sur les délibérations de la séance du conseil municipal du 7 mars dernier où il a été question du festival. S’adressant au maire et aux conseillers favorables à la tenue de l’événement sur le territoire de Low, Mme Schnubb n’a pas mâché ses mots : «Le mépris que vous avez manifesté ce soir (le 7 mars dernier) envers les citoyens qui décident de donner de leur temps bénévolement pour défendre leurs intérêts personnels et les intérêts de leurs concitoyens était tout à fait incompatible avec les engagements que vous avez pris en tant qu’élus ou employé de la municipalité. Sans préavis et sans considération, les élus changent les règles de procédures d’assemblée à un point
tel que nous en perdons notre latin. Il s’agit d’un comportement nettement antidémocratique.»
Cette affaire a fait grand bruit à Low depuis quelques semaines. Au moins deux membres du conseil municipal de Low s’étaient prononcés contre la tenue de ce festival à Low alors que des contribuables ont eu maille à partir avec le maire et quelques conseillers qui ne voulaient rien entendre de leurs doléances.
Louise Schnubb déplore le fait que le conseil ait décidé de revenir sur cette affaire pourtant contestée par deux conseillers et par plusieurs citoyens. Elle précise que les citoyens ont fait leur devoir en portant à leur intention leur souhait de ne pas aller de l’avant avec cet événement d’aucune façon.
«Le manque de considération des élus pour autrui et leur entêtement ne sont pas compatibles avec le rôle qu’ils ont accepté de jouer en tant qu’élus et représentants du peuple de la municipalité de Low et comme employé de la municipalité. Je tiens à dire aux élus de Low que je travaille actuellement sur divers dossiers tous susceptibles d’intéresser grandement les contribuables de Low et de la région en général. Et comme si ce n’était pas assez, voilà que le préfet Michel Merleau a fait parvenir une lettre d’appui à cet événement qui était contraire au zonage et aux règlements même de la municipalité de Low et depuis le début de l’affaire il y a cinq mois. Il appert que l’avis des deux conseillers municipaux s’objectant au festival a été ignoré. Vraiment, il faut le faire.»
Le maire de Low, lors de la séance du 7 mars dernier, a même menacé d’avoir recours à la Sûreté du Québec pour expulser une personne qui revendiquait son droit de parole comme citoyenne de la municipalité.
Pourtant l’article 13 sur la durée de la période de questions du public est on ne peut plus explicite : «La séance du conseil comprend une période au cours de laquelle les personnes présentes peuvent poser des questions orales aux membres du conseil. Le conseil peut, par règlement, prescrire la durée de la période, le moment où elle a lieu et la procédure à suivre pour une question avant un maximum de 30 minutes X2 sont réservées aux questions des citoyens au conseil concernant les affaires municipales ou d’ordre public.»
Les citoyens concernés ont travaillé pendant cinq mois en apportant des arguments légaux contre la tenue de l’événement à Low. Ces citoyens ont défendu avec vigueur leurs intérêts personnels, la démocratie, les intérêts des citoyens de Low selon les lois en vigueur pendant tout ce temps. «Ils ont reçu comme traitement tout le mépris qu’un citoyen d’une municipalité ne s’attendrait jamais à recevoir de la part de leurs élus municipaux. Quoiqu’il en soit, nous avons gagné notre point et ce qui importe en bout de ligne», conclut Louise Schnubb.
CHORALE DU RUCHER
Un merci des jeunes
MANIWAKI - Le 21 mars dernier, un souper-bénéfice avait lieu au restaurant Rialdo de Maniwaki pour les jeunes de la chorale du Rucher. Au cours de la soirée, plus de 190 soupers ont été servis.
Sébastien McNeil ainsi que les jeunes désirent remercier toutes les personnes qui ont participé à l’événement en venant savourer un excellent souper ainsi que le restaurant Le Rialdo pour sa collaboration.
Les profits amassés serviront à défrayer la journée aux Choralies de Gatineau en mai prochain (repas et transport).


































































































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