Page 24 - La Gatineau 31 mars 2016
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24 31 mars 2016 LaGatineau MANI-JEUNES AU PÉROU
Retour d’un voyage riche en expériences
Encore    de nouvelles !
École Reine-Perreault :
: visite d’un artiste
BLUE SEA - Les élèves de l’école Reine-Perreault ont reçu la visite d’un artiste bien particulier, Daniel Prénoveau.
Pendant son atelier, il a présenté son cheminement, ses voyages, ses rencontres avec les grands maîtres et ses différents instruments de musique provenant de partout dans le monde. Les notions de base qu’il a présentées ont permis aux élèves de créer une pièce musicale originale.
Les djembés d’Afrique de l’Ouest, le balafonduBurkinaFaso,leBérimbau du Brésil, le kalimba, le tama et d’autres instruments ont ravi les élèves
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De plus, M. Prénoveau a été séduit par la beauté de la municipalité et enchanté d’apprendre qu’un regroupement de djembés existait à Blue Sea. Il s’est promis de revenir.
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Martine Desjardins invitée de la SNQHR
LA GATINEAU - La Société nationale des Québécoises et Québécois des Hautes- Rivières (SNQHR) recevra l’ex-présidente de la FEUQ Martine Desjardins dans le cadre d’une conférence ouverte à l’ensemble de la population le 24 avril prochain.
Martine Desjardins s’est d’abord faite connaître pour son rôle prédominant dans la crise étudiante de 2012, alors qu’elle dirigeait la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ ). Elle fut notamment présidente de l’Association des étudiants de la Faculté des sciences de l’éducation de l’UQÀM alors qu’elle y effectuait son doctorat.
Parallèlement à son implication au sein du mouvement étudiant, cette femme de tête a travaillé quelques années comme chargée de cours à l’Université de Sherbrooke et en tant qu’assistante de recherche. Elle s’est de plus impliquée auprès de jeunes délinquants en milieu communautaire à Montréal. Plus enflammée que jamais, elle œuvre maintenant à titre de conférencière, de chroniqueuse et de conseillère en gestion de crise. Depuis décembre dernier, madame Desjardins porte le chapeau de présidente du Mouvement national des Québécois (MNQ ).
Le Mouvement national des Québécois forme une fédération forte de plusieurs Sociétés nationales et Saint-Jean-Baptiste, et ce, depuis 70 ans. Dans un contexte
politique austère, en changement constant, quelle est la place de la société civile ? Quel rôle peut jouer le MNQ pour faire changer les choses ? Est-ce possible de renouveler nos débats et est-ce nécessaire de se réformer pour inciter la relève ? Remarquable locutrice, Martine Desjardins propose à la population une conférence empreinte d’actualité suivie d’une période d’échanges avec l’auditoire qui promet de s’avérer fort pertinente.
La conférence se déroulera le dimanche 24 avril à compter de 13h à la salle McLaren du 801 rue Alix à Mont-Laurier (en haut du Centre sportif Jacques- Lesage). Le coût d’entrée est de 12 $ par adulte et de 10 $ par étudiant. Toute personne intéressée peut confirmer sa présence avant le 20 avril en contactant la SNQHR : 819-623-3617 ou sans frais 1-855-623-3617 ou snqhr@tlb.sympatico. ca. La conférence sera précédée de l’assemblée générale annuelle de la Société nationale, à compter de 8h30.
LA GATINEAU - Dans le cadre du 150e anniversaire de la Confédération, Patrimoine canadien a mis en place un fonds pour appuyer des projets régionaux et locaux.
Le Fonds Canada 150 a pour but d’of- frir aux Canadiens la possibilité de parti- ciper à des célébrations qui contribuent à renforcer un sentiment de fierté et d’ap- partenance au Canada.
Les demandeurs admissibles sont les
suivants : les organismes canadiens sans but lucratif, y compris les sociétés, les fiducies, les coopératives et les associa- tions non constituées en société ; les sociétés par actions canadiennes, y com- pris les partenariats, les fiducies et les coentreprises dont les projets ne sont pas de type commercial ; les écoles cana- diennes ; les administrations municipales canadiennes et leurs institutions.
Renseignements sur le site Internet https://www.canada.ca
▲ Photo de groupe à l’un des endroits visités. Là-bas, ils ont noué de précieux liens avec plusieurs personnes.
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - Après Cuba en 2013 et le Costa Rica en 2014, six jeunes et l’animatrice Odrey Lachapelle ont participé du 29 février au 10 mars au troisième voyage humanitaire organisé par Mani-Jeunes, au Pérou. Une aventure extraordinaire pour Laurye-Danyelle Pétiquay, Marie-Soleil Lyrette, Kelly Bruneau, Tommy Lyrette et Julie Normand.
Le périple les a menés à Lima (la capitale), Cusco et dans un orphelinat de Limatambo. Si certains avaient déjà voyagé à l’étranger, notamment dans le cadre d’un précédent voyage humanitaire organisé également par Mani-Jeunes, d’autres mettaient pour la première fois le pied en sol étranger.
«On est resté deux jours à Lima, explique le groupe. On s’est promené dans les environs et on a visité quelques musées. On a aussi fait un peu d’achats dans les petits marchés. Ensuite on a pris un avion local pour aller jusqu’à Cusco. Là, on a fait deux heures d’autobus pour se rendre à Limatambo. On est resté à l’orphelinat quatre jours. Ensuite on a fait deux heures de route pour se rendre à Cusco où on est resté trois jours, pendant lesquels on est allé visiter le Machu Picchu et la Vallée sacrée. Ensuite on a repris un avion local pour se rendre à Lima et le soir on prenait l’avion pour rentrer.»
Outre faire découvrir le pays aux jeunes voyageurs, le but premier était d’aller donner un coup de main dans un orphelinat qui accueille une cinquantaine d’enfants âgés de 0 à 17 ans, qui n’ont plus leurs parents ou qui ont été confiés à l’institution parce que leurs parents ne pouvaient plus s’occuper d’eux. Là bas, le groupe de Mani-Jeunes a notamment «sablé des meubles de l’école primaire et de l’école secondaire, car on est arrivé pendant leurs vacances d’été et ils recommençaient l’école le lundi après notre départ. On a aidé dans une église qu’ils étaient en train d’agrandir. On a peinturé des classes, recouvert des livres».
S’ils ont apporté leur petite contribution, le voyage leur a aussi beaucoup apporté en retour, en particulier à travers la découverte d’une très grande pauvreté : «C’était
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frappant, c’était dur. Au Pérou, il y a une classe pauvre et une classe riche. La classe moyenne est très mince. Le gouvernement ne donne pas comme ici d’aide sociale. On passe dans les rues et il y a toujours quelqu’un en train de nous demander si on veut acheter quelque chose car s’ils ne vendent pas ils n’ont pas de souper sur la table. On voit des enfants qui travaillent alors qu’ils devraient être à l’école. Il y a une petite fille qui venait d’arriver à l’orphelinat, avant elle travaillait 12 heures par jour. Dans les villes, il y a des grandes places pleines de vidanges où des gens fouillent dedans.»
Depuis leur retour au Canada, les cinq adolescents voient leur vie sous un autre jour. Ils ont pris conscience qu’ils sont «très chanceux de pouvoir aller à l’école. Tous les enfants là-bas veulent aller à l’école et réussir mais ils ne peuvent pas. Mais autant eux n’ont pas de bien matériel et nous on a tout ce qu’on veut, autant ils sont deux fois plus heureux que nous. On se complique la vie. Là-bas, tout le monde s’aide. À l’orphelinat, il y avait tellement d’amour, c’est comme une grosse famille».
Ce voyage leur a donc apporté beaucoup à chacun d’entre eux. Pour Laurye- Danyelle, «ça m’a ouvert les yeux sur ce que j’ai de bien dans ma vie et qu’il faut apprécier chaque moment. Ça m’a appris aussi le sens de l’entraide et à travailler en équipe». Marie-Soleil a appris là-bas à «prendre le temps. Ils prennent plus le temps que nous et sont moins stressés». Kelly a compris à quel point des personnes dans le monde «vivent difficilement, autant économiquement que socialement. Ça m’a appris qu’on est très chanceux». Pour Tommy, ce voyage lui a ouvert les yeux car «ici au Québec on a tout ce qu’on veut mais on est quand même pas toujours content. Là-bas ils ont presque rien mais sont quand même contents du peu qu’ils ont». Julie, elle, a appris «le sens de l’entraide». Quant à l’animatrice Odrey, ça lui a permis de nouer des liens privilégiés avec ce groupe de jeunes.
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