Page 12 - La Gatineau 7 avril 2016
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12 7 avril 2016 LaGatineau
ÂGE D’OR DE DÉLÉAGE
Court métrage sur l’historique du club
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
DÉLÉAGE - Un court-métrage, d’une durée de 45 minutes, portant sur l’historique et l’évolution du Club de l’Âge d’or de Déléage, fondé en septembre 2007, sera présenté sur écran géant à l’occasion d’un 5 à 7 à l’auditorium de la Cité Étudiante de la Haute-Gatineau (CÉHG) le vendredi 6 mai prochain.
La nouvelle a été confirmée par M. Darcy Grondin lors d’une conférence de presse qui avait lieu lundi à l’Édifice Palma-Morin à Déléage. «Nous devons une fière chandelle à notre présidente fondatrice, Mme Antoinette Millar, qui est demeurée à son poste jusqu’à tout dernièrement», lance M. Grondin.
équipe locale dont Mme Agathe Quevillon à la coordination et le photographe, Patrick Dupont. Le film traitera d’un organisme qui livre aux aînés le secret de vieillir en harmonie, avec sérénité.
Le scénario repose sur le fait que des personnes âgées quittent la vie active pour se retrouver à la retraite. Au début, c’est un repos, mais rapidement, elles se retrouvent un peu seules. De petits malaises apparaissent. La solitude et l’ennui prennent le dessus. Quel plaisir de découvrir ses passions et de les partager. Enfin du temps pour jouer aux cartes, danser, partager ses secrets et ses folies, donner libre cours à ses éclats de rire, poursuivre de petits engagements ou, tout simplement, chiâler pour la forme.
5 à 7 et projection
L’auditorium de la CÉHG peut accueillir 224 personnes. La projection débutera immédiatement après le 5 à 7 le vendredi 6 mai prochain. Des billets seront rapidement mis en circulation au coût de 15 $ chacun qui comprend, vin, bière et fromage et des sandwiches. «Le 5 à 7 est ouvert au grand public. Nous l’invitons à participer en grand nombre.»
Rappelons que le Club de l’Âge d’or de Déléage a été fondé par Mme Antoinette Millar en septembre 2007. Mme Millar est née en 1932. Mariée à Hubert Millar, elle a donné naissance à huit enfants et on dénombre 16 petits-enfants et 5 arrière-petits-enfants.
Le club de Déléage compte 339 membres, incluant les gens âgés de 85 ans et plus. «Nous sommes le club le plus nombreux de la Vallée-de-la-Gatineau. Nous avons plusieurs membres de Déléage de même que de Montcerf-Lytton, Bois- Franc, Messines, Gracefield, Point-
▲ De gauche à droite : Darcy Grondin, trésorier, Rollande Bruyère, vice-présidente, Marie-Paule Mayer, présidente, Annette Millar, conseillère et Julien Mayer, conseiller. Les conseillères Françoise Coulombe et Danielle David étaient absentes.
atineau
Épreuve
ABUS DE POLICIERS SUR DES FEMMES AUTOCHTONES
Inciter les victimes à porter plainte
LA GATINEAU - Après Val-d’Or, un autre reportage de l’émission Enquête a livré des nouveaux témoignages de femmes autochtones de plusieurs régions du Québec qui se disent victimes de policiers de la Sûreté du Québec.
Le reportage rapporte notamment qu’en juin 2007, des policiers de la SQ de Maniwaki auraient proposé de raccompagner Carolyn Henry et son amie à leur terrain de camping. Mais au lieu de prendre cette direction, ils auraient poursuivi leur route et abandonné les deux amies loin de la ville, au milieu de la nuit.
Pour dénoncer la «cure géographique» qui lui a été imposée, Carolyn Henry a dû s’y prendre à quatre reprises. La SQ affirme ne pas avoir reçu les trois premières plaintes qu’elle a écrites sur le site web de la police.
En réaction au reportage, la SQ a reconnu qu’il faut aider les présumées victimes à porter plainte. Dans une entrevue
rapportée par Radio Canada, le responsable du service de communications avec les médias de la SQ , Guy Lapointe, incite les victimes à porter plainte, même si cela peut être «très difficile».
À noter par ailleurs que cette semaine, le gouvernement a élargi le mandat du Service de police de la ville de Montréal (SPVM) quipourradésormaisenquêtersurtoutesles plaintes de femmes autochtones contre tous les corps policiers du Québec, partout dans la province. Toutes les enquêtes en cours à ce sujet actuellement menées par la Sûreté du Québec seront transférées au SPVM. Une ligne téléphonique sera aussi mise à la disposition des femmes autochtones qui veulent dénoncer des policiers pour des actes criminels. Elle sera gérée par l’organisme Services parajudiciaires autochtones du Québec qui devra également les accompagner dans leur processus de dénonciation auprès du SPVM.
PORNOGRAPHIE JUVÉNILE
Un homme de Maniwaki arrêté
MANIWAKI - Une enquête a été initiée il y a quelques semaines alors que du matériel informatique contenant de la pornographie juvénile a été retrouvée à Mont-Tremblant.
L’enquête s’est rapidement dirigée vers un résident de Maniwaki. Une perquisition menée par le Service de police de la Ville de Mont-Tremblant en collaboration avec les spécialistes en informatique de la Sûreté du Québec s’est d’ailleurs déroulée mardi 5
avril et du matériel informatique a été saisi.
Un homme a été arrêté puis libéré sur promesse de comparaître. Des accusations en matière de possession de pornographie juvénile pourraient être déposées contre lui.
Le code criminel interdit la possession de photos ou vidéos de mineurs dont la caractéristique dominante est la représentation, dans un but sexuel, d’organes sexuels ou d’actes sexuellement explicites.
Comfort, Aumond, Ste-Thérèse-de-la-
Gatineau et Blue Sea.
«Nos règlements ne sont pas trop sévères pour les jeux de société. Nos membres apprécient cette liberté et demeurent fidèles à notre club», ajoute Darcy Grondin.
Le court métrage a été réalisé par une
G


































































































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