Page 13 - La Gatineau 7 avril 2016

La Gatineau
PROJET DE TERRAIN SYNTHÉTIQUE À LA CITÉ ÉTUDIANTE
Une campagne de financement lancée
7 avril 2016 13
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - Afin que le projet de terrain synthétique voit le jour à la Cité étudiante, il manque encore près de 275 000$. Une campagne de financement a donc été lancée et c’est la Sûreté du Québec qui a ouvert le bal cette semaine en remettant un chèque de 1 600$.
Cet argent a été collecté à l’occasion d’un tournoi de hockey organisé le 11 mars par la Sûreté du Québec au Centre sportif Gino Odjick. Comme l’explique le capitaine nouvellement nommé à la tête du poste de la SQ Vallée-de-la-Gatineau, Daniel Viau, ce tournoi a réuni «les cinq postes de la SQ du district de l’Outaouais. La Ville de Maniwaki nous a permis d’utiliser l’aréna gratuitement, ce qui fait en sorte que les fonds amassés grâce aux inscriptions des participants ont pu être remis en totalité à un organisme local allant dans le même sens que notre activité qui préconisait l’activité physique. Donc on a décidé de remettre l’argent à la commission scolaire pour le projet de terrain synthétique».
Comme l’a expliqué la commissaire à la CSHBO, Michelle Briand, «notre première ronde de financement a permis de dégager quatre partenaires : la Caisse populaire Desjardins de la Haute-Gatineau, la Fondation Jean-Claude Branchaud, la Ville de Maniwaki et la CSHBO». S’y est ajouté en février dernier une aide gouvernementale de 730 867$. Il faut donc encore aller chercher près de 275 000$ en contributions du milieu. «Alors aujourd’hui on peut officiellement dire qu’on vient de lancer
notre campagne de financement, ajoute Michelle Briand. On espère que le premier chèque qu’on vient de recevoir de la SQ va créer un effet mouvement dans la communauté.»
Alors que l’octroi de l’aide gouvernementale a fait l’objet
de quelques critiques au sein
de la population, les
personnes à l’origine du projet
sont convaincues que le
terrain synthétique aura des
retombées importantes dans
la région. Comme l’explique
le directeur de la CSHBO,
Harold Sylvain, la commission scolaire a des
actions prioritaires à chaque
année : «La première c’est au
niveau de la réussite des
jeunes et la deuxième c’est de
déployer des moyens pour
améliorer les saines habitudes
de vie sur l’ensemble de notre territoire. Le terrain
synthétique c’est plus qu’une surface de jeu. C’est tout un élément au niveau du développement de la Vallée-de-la- Gatineau, un effort de plus pour engager les gens de notre communauté mais aussi contribuer au développement socio- économique. Un terrain synthétique, ça veut dire des gens qui vont venir dans la Vallée-de-la-Gatineau. 275 000$ c’est beaucoup d’argent mais d’un autre côté sur un projet de près d’un million et demi on peut dire qu’on est pas loin de la coupe.»
Josée Brisebois, directrice de la CEHG, a remercié la SQ car «c’est un projet
▲ De gauche à droite : Nathalie Piché, membre du comité de travail sur le projet de terrain synthétique ; la commissaire parent Marylène Lacroix ; Michelle Briand, commissaire membre du comité de travail ; le capitaine Daniel Viau ; le directeur de la CSHBO Harold Sylvain ; la directrice de la CEHG Josée Brisebois ; le directeur général de la Ville de Maniwaki Daniel Mayrand.
important pour la Cité étudiante. Depuis plusieurs années, on tente de faire vivre le sport à l’école parce que c’est un moyen d’aller chercher la motivation et la persévérance de nos élèves. Alors quand la communauté s’implique, c’est d’autant plus important. C’est plus qu’un projet scolaire, c’est un projet communautaire et d’envergure socio-économique et chaque contribution est importante. C’est sûr que
nos élèves ont très hâte de voir ce projet se concrétiser».
À noter que durant le tournoi, le poste de la MRC Vallée-de-la-Gatineau a perdu en finale contre la MRC Pontiac en tirs de barrage. Daniel Viau tient à remercier les comités organisateurs de chaque poste, dont au niveau local les sergents Pascal Rochon et Simon Cousineau, ainsi que la Ville de Maniwaki.