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La Gatineau 21 avril 2016 7 Un projet «Au cœur du village»
Comité de développement
Sylvie Dejouy
sdejouy@lagatineau.com
MONTCERF-LYTTON - Comme plusieurs municipalités, Montcerf-Lytton est à la recherche de projets afin de se développer. L’un d’eux vise à réutiliser le bâtiment de l’ancien dépanneur.
Un comité de développement, dont fait partie le maire Alain Fortin, travaille à relancer ou créer des projets pour développer la municipalité. Le conseil municipal a notamment donné le mandat à ce comité de fonder une coopérative qui sera chargée de gérer le projet «Au cœur du village».
«L’objectif n’est pas de créer un dépanneur tel qu’on les connaît, explique Alain Fortin. On veut avoir autre chose, quelque chose
d’unique, avec des services de proximité, comme un dépanneur, ainsi que d’autres services diversifiés, en intégrant des produits locaux, beaucoup d’agroalimentaire. On veut avoir une place de choix pour nos citoyens qui ont ce genre de commerce.»
La municipalité a déposé une offre d’achat sur le bâtiment, dont la coopérative va devenir gestionnaire. «Il y a plusieurs étapes à franchir, précise Alain Fortin. Une fois qu’on aura en mains toutes les données, le projet sera présenté à la population. Pour le moment il avance rondement, on a embauché une chargée de projet qui a déjà commencé à travailler sur le dossier. Une coopérative temporaire a été formée. La formation de la vraie coop devrait se faire sous peu. On parle aussi de monter un projet dans l’ancienne salle municipale, dont la municipalité est propriétaire, qui
complèterait le projet «Au cœur du village». Le conseil municipal veut que ça fonctionne, les citoyens veulent que le projet se réalise.»
Afin de recueillir des conseils, le maire a notamment discuté avec la mairesse de la municipalité de Notre-Dame-de-Ham, près de Victoriaville : «En 2009, eux aussi ont vu leur dépanneur fermer. La communauté et la municipalité se sont reprises en main. Ils ont formé une coop et rouvert un dépanneur.»
Selon Alain Fortin, ce projet a beaucoup de potentiel car «on est une des portes d’entrée de la ZEC Bras-Coupé et de la ZEC Pontiac. On parle d’un bassin potentiel de touristes d’environ 40 000 à 50 000 par année qui passent par là durant l’été, donc on a un beau potentiel de consommateurs. Le projet devrait se réaliser rapidement. La municipalité va s’assurer qu’il soit et reste viable.»
Un autre effondrement de chemin
Sylvie Dejouy
sdejouy@lagatineau.com
MONTCERF-LYTTON - Dernièrement, un autre effondrement s’est produit, sur le chemin Montcerf, à environ 1 kilomètre des deux autres effondrements du Rang 3 sud. «Ça s’est effondré dans la rivière, explique le maire Alain Fortin. On a contacté la sécurité civile et on a demandé aux ingénieurs de la MRC de venir jeter un coup d’œil. On a barré une voix et on a mis un système de lumière. On va voir au fil des semaines s’il faut ajouter de la sécurité. Selon les premières constata- tions, il y aurait un autre déplacement de che- min à prévoir.»
Descente de bateau
Durant la réunion d’avril du conseil muni- cipal, un avis de motion a été déposé concer- nant la tarification pour la rampe de mise à l’eau, chemin du barrage Mercier. La muni- cipalité souhaite en effet rendre sa descente de bateau payante. Comme l’explique le maire Alain Fortin, «on est une des seules municipalités où ce n’est pas payant. On y a fait beaucoup d’améliorations. Mais on s’est dit que c’était de la mauvaise concurrence pour nos pourvoyeurs qui eux chargent. On a demandé une subvention pour embaucher deux étudiants cet été et on prévoit, si le gou- vernement l’accepte, de commencer vers mai- juin à faire payer les personnes qui vont vou- loir débarquer leurs embarcations au Baskatong. On veut aussi faire de la sensibi- lisation sur l’environnement et de la promo- tion de notre municipalité. Ça serait du mer- credi au dimanche, de 7h le matin à 8h le soir, car c’est le temps le plus achalandé».
Poids lourds sur le chemin Maniwaki-Témiscamingue
La municipalité a réitéré sa position et demandé l’appui de la Chambre de commerce de Maniwaki et la Vallée-de-la-Gatineau ainsi que de la Ville de Maniwaki. «Si la route était terminée, ça engendrerait un essor économique considérable pour la région, assure Alain Fortin. Il faut travailler ensemble. La concertation est là, on a la volonté de finir cette route, mais c’est la ques- tion monétaire qui nous bloque et c’est dom- mage car il reste à peu près 3 et quelques kilomètres à terminer, on parle d’un dossier de 2,5 à 3 millions. Les transporteurs sauve-
▲ Un autre effondrement s’est produit, sur le chemin Montcerf. Selon le maire, un autre déplacement de chemin à prévoir
raient beaucoup de kilomètres.»
Santé financière
Le rapport financier pour 2015 a été déposé. «L’année passée, des erreurs comp- tables avaient été faites et on partait avec envi- ron 135 000$ dans le trou, détaille Alain Fortin. On a réussi à terminer 2015 avec 44 000$ de surplus, ce qui est quand même
bien. Au total, la municipalité a un surplus de 71 000$ mais il y a un 27 000$ affecté pour les chemins.»
École
Afin de récompenser les élèves de l’école Domique-Savio pour leurs efforts, les muni- cipalités de Montcerf-Lytton et Bois-Franc leur ont offert un repas à la cabane à sucre.