Page 9 - Journal La Gatineau 21 Avril
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Plusieurs points d’interrogation
La Gatineau 21 avril 2016 9 Connolly. Les résidents de Low fréquentent
les marchés d’alimentation de Gatineau et Ottawa là où ils peuvent obtenir les meilleurs prix. L’épicerie de Brennan’s Hill offre un très bon service aux consommateurs. «Les propriétaires sont dévastés par l’annonce de ce projet. On se base sur aucune donnée valable pour annoncer un tel projet d’une épicerie. Plusieurs consommateurs vont appuyer les propriétaires de l’épicerie Brennan’s Hill et vont sûrement boycotter cette nouvelle épicerie.»
La résidence pour personnes âgées
Aucune étude n’a été réalisée qui prouverait que Low soit l’endroit idéal pour construire une nouvelle résidence pour personnes âgées. «Cela n’aidera en rien Low à attirer de nouveaux résidents. Pourquoi mettre des bois dans les roues au projet de Kazabazua sur lequel travaillent des gens de bonne volonté depuis plus de cinq ans.»
Quant aux installations du CLSC de Low, il semble très clair que le gouvernement soit plus enclin à consacrer des millions de dollars pour paver le parc linéaire à l’intention des amateurs de vélo qu’à offrir des services de santé à la population.»
LOW - Qu’il s’agisse de la nouvelle école, de la nouvelle librairie, du nouveau gymnase, de la nouvelle pharmacie, de la nouvelle épicerie, de la nouvelle résidence pour personnes âgées, des nouvelles installations du CLSC, il reste plusieurs points à élucider dans le projet de construction d’un nouvel édifice multifonctionnel à Low, qu’on appelle communément la «Place MerLow».
«Le préfet Michel Merleau a déclaré publiquement qu’il voulait une nouvelle école pour Low. Le directeur de l’école a toutefois déclaré que l’édifice dans son état actuel est en bonne condition mais qu’il n’avait pas été entretenu adéquatement au cours des deux dernières années. Le commissaire d’école nous a confirmé que le bâtiment avait besoin d’une rénovation majeure au coût de 1,8 million $ échelonnée sur une période de 10 ans à raison de 180 000 $ par année. Il y a un an, le commissaire scolaire a affirmé que 84 enfants fréquentaient l’école et que dix d’entre eux seulement habitaient Low. Les autres jeunes provenaient du sud ou du nord de la MRC. Il a également spécifié que 94 jeunes étaient inscrits pour la prochaine année scolaire et qu’il était concerné à propos de la capacité de l’établissement à
recevoir autant d’élèves», indique M. Steve Connolly qui, avec Mme Louise Schnubb veulent informer les contribuables sur les engagements financiers que les contribuables devront supporter dans l’éventualité de la réalisation de «Place MerLow».
Une nouvelle librairie
Le principal de l’école estime qu’une nouvelle librairie doit être aménagée. La librairie municipale est pourtant tout près de l’école. Tout le monde veut quelque chose de nouveau. «Pourquoi ne pas aménager des librairies à Venosta, Fieldville et Brennan’s Hill. Personne ne sait qui utilise la librairie municipale. Si ce sont des élèves, alors pourquoi la commission scolaire ne paie pas ? Si les utilisateurs sont des ruraux qui doivent se rendre à la librairie, alors pourquoi ne pas utiliser la librairie de Kazabazua ? Comment se fait-il que les décisions sont prises sans que la population en soit informée ou consultée. La municipalité ne fournit aucune information sur la librairie», affirme M. Connolly.
Le gymnase
«La requête pour un nouveau gymnase pour l’école apparaît comme étant très raisonnable. Mais qui va payer pour et sommes-nous
capable de payer ? S’il n’est utilisé que par les élèves, la commission scolaire devrait en défrayer le coût. L’utilisation du gymnase par les adultes serait minime. Pourquoi ne pas utiliser la salle Héritage dont le taux d’utilisation est très faible».
La pharmacie
Le rêve de l’établissement d’une pharmacie dans l’édifice multifonctionnel suggère qu’il y aura beaucoup de personnes âgées dans la résidence. «Est-ce que quelqu’un à Low croit vraiment qu’une pharmacie est nécessaire et qu’elle fait du sens, financièrement ? Les entreprises de Low arrivent à peine à faire un profit. Les autres ont fermé leurs portes, incluant la caisse populaire et le bureau de poste. Qui plus est, les propriétaires de la pharmacie à Wakefield, à 20 minutes de Low, viennent tout juste d’annoncer qu’on allait doubler la superficie. Il y a deux pharmacies à Gracefield et une autre sera construite sous peu à Ste-Cécile-de- Masham. Sur quoi se base-t-on pour affirmer de telles choses ?»
Une nouvelle épicerie
Le rêve d’un politicien affirme Steve
«La MRC est une machine à dépenser»
LOW - Les quotes-parts payées annuellement à la MRC de la Vallée-de-la- Gatineau (MRC-VG) par les municipalités qui en sont membres font sourciller la majorité des élus municipaux val-gatinois.
Les quotes-parts sont tellement élevées qu’elles empêchent les municipalités de réaliser des projets locaux et même de mettre sur pied des services qui nécessiteraient peu d’investissement. Steve Connolly et Louise Schnubb qui ont pris le temps d’analyser la situation, de façon très large, depuis l’avènement du projet local de «Place MerLow» à Low estiment que la MRC-VG est une machine à dépenser de l’argent.
«Ces projets coûtent toujours de plus en plus d’argent qui leur est fourni par les contribuables. La masse salariale de la MRC-VG augmente de 13 % en moyenne par année depuis 2012. Et , bien sûr, le maire de Low approuve cet état de fait», lancent Steve Connolly et Louise Schnubb.
Depuis 2009, poursuivent M. Connolly et Mme Schnubb, le conseil municipal de Low a augmenté ses revenus annuels de 200
000 $ (20 %) provenant de ses payeurs de taxe. Cela se traduit en une somme de 1 million $ pour les cinq prochaines années qui seront retranchés de la communauté pour très peu de résultats en retour.
«L’habileté de nos leaders municipaux à contenir les augmentations de taxes est clairement une attitude incompétente. Nous croyons qu’ils n’ont aucune crédibilité auprès des payeurs de taxes».
La population de Low a chuté à 920 résidents permanents. Ils sont très âgés et pauvres. Les résidents permanents possèdent 50 % des réservoirs septiques sur le territoire alors que les villégiateurs en possèdent tout autant et leurs propriétés sont hautement évaluées par rapport à celles des résidents permanents dont le paiement de taxes équivaut à seulement 30 % de l’évaluation foncière. Forcés de payer plus de taxes, les résidents saisonniers vont-ils bénéficier d’un projet comme la «Place MerLow» ?
Propriété de «Place MerLow»
Steve Connolly et Louise Schnubb estiment que l’entreprise privée qui détiendra
«Place MerLow», si jamais on trouve un investisseur, ne le fera pas sans commander une analyse du coût et des bénéfices qu’elle pourra en tirer en maintenant le risque au minimum.
«Les politiciens n’agiront pas ainsi puisque ce sont les payeurs de taxes qui prendront le risque alors que les politiciens auront abandonné le bateau à la dérive. L’impossibilité pour les politiciens de protéger l’argent des contribuables est le plus grand risque de tout.»
Le partenariat d’une entreprise privée avec la MRC-VG n’aura jamais lieu tant que la MRC-VG n’acceptera pas, bêtement, de prendre tous les risques.
«L’approche la plus acceptable dans les circonstances est que l’entreprise privée détienne 100 % de la propriété sans aucune aide financière gouvernementale. Il faut qu’elle prenne tous les risques. Si une entreprise privée détermine que le projet n’est pas viable financièrement, alors comment pourrait-t-il l’être avec le gouvernement et la municipalité ?»
▲ L’aréna de Low.
▲ Le bâtiment qui abritait l’ancien poste de la Sureté du Québec
▲ L’épicerieBrennan’sHill.


































































































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