Page 8 - La Gatineau 26 mai 2016
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8 26 mai 2016 La Gatineau
Le pompier voLontaire Benoit richard
Un demi-siècle de loyaux services
Sylvie Dejouy
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - Benoit Richard, maintenant âgé de 75 ans, est entré en fonction en tant que pompier volontaire à la brigade de Maniwaki en 1956 et peut se targuer d’avoir œuvré sous les ordres des chefs Clément Tissot, Wally Lawliss, Léon Piché, Henri Vaillancourt, Ted Lemieux, Hervé Mercier, le seul qui est toujours vivant, et Patrick Lemieux décédé dernièrement.
C’était également à l’époque des maires Kevin Murphy, Louis-Pierre Larocque, Lionel Carle, Robert Gendron, Gabriel Langevin et le maire actuel, Robert Coulombe. Au fil de ses 50 ans de services, il a participé au combat de plusieurs incendies majeurs sur le territoire de la Ville de Maniwaki qui ont été des pertes totales, dont l’étable de l’Hôtel Martineau en 1956, de l’aréna de Maniwaki en 1961 et de l’incendie qui a décimé la famille Richard faisant cinq morts. Il se rappelle également d’un incendie aux Appartements Pelletier qui a fait un mort en 1966 et des quatre incendies majeurs qui sont survenus à Maniwaki Lumber entre 1967 et 1972, d’une maison sur la rue Brisson et de l’Imprimerie Lauriault sur la rue Notre- Dame en 1968 et du Théâtre Azur sur la rue Laurier la même année.
«Nous sommes intervenus une cinquantaine de fois pour des feux d’herbe
au cimetière de Maniwaki. Je me souviens également de l’incendie du magasin Branchaud et d’un autre sur la rue Bitobi à Kitigan Zibi Anishinabeg, qui avait fait trois victimes en 1973. Je me souviens de la grève de Maniwaki Veneer au cours de laquelle on avait incendié des voitures, de la grève Molson sur le pont de la rivière Désert.»
Benoit Richard est intervenu dans plusieurs incendies dont le magasin G.L. Champagne, le restaurant Sinette et le bar El Toro, Maniwaki Pizza, le garage Central le 2 juillet 1986, le Maniwaki Inn, la Salle Merlin, le Motel Algonquin, la salle paroissiale de Maniwaki.
Mille et une fonctions
«J’ai touché à tout dans mon volontariat en tant que pompier de la Ville de Maniwaki. J’ai peinturé la caserne, j’ai coupé la pelouse, j’ai manié le balai, l’autopompe puis l’échelle coulissante, le camion-échelle et les appareils respiratoires.»
Benoit Richard est né à Bouchette. Il est arrivé à Maniwaki en 1946. Il a fréquenté le couvent des Oblats, et l’école Jean-Bosco à Maniwaki. Il a suivi un cours de soudure au vieux collège de Louiseville. Pendant 10 ans, il a été ambulancier et a travaillé au Salon funéraire Étier et le Salon funéraire Mc Connery. Il a également travaillé aux Meubles Hubert dans le secteur Comeauville à Maniwaki de même qu’à la Coopérative Fédérée pendant onze ans. Il a également travaillé au Garage Marois Wolkswagon
puis a passé 38 ans chez Québec Propane et Superior Propane à Mont-Laurier en 2004.
Benoit Richard a eu à faire face à neuf décès au cours de son volontariat de pompier. «J’ai travaillé non pas pour les honneurs, ou pour les fleurs, mais pour rendre service à la population et offrir le meilleur à tous. J’ai fait partie d’une équipe formidable.»
Des remerciements
Benoit Richard tient à remercier les chefs pour lesquels il a travaillé au fil des ans. À M. Léon Piché, il doit son apprentissage des appareils respiratoires ; à Ted Lemieux pour la confiance sincère, il a toujours été près de lui depuis l’âge de 12 ans ; à Hervé Mercier pour son savoir qu’il lui a transmis ; à Patrick Lemieux qu’il a connu à l’âge de 6 ans dans le camion de son père Ted et par la suite pour la formation en entretien de fournaise à l’huile. «Je me souviens très bien de sa dernière intervention sur le terrain. Avant de nous quitter, il m’a dit : «On se revoit demain matin. Bonsoir !»
▲ Benoit Richard a pris sa retraite après 50 ans d’implication dans la brigade des pompiers volontaires de la Ville de Maniwaki.
aménagement dUraBLe des forêts
mandat à l’agence des forêts privées
LA GATINEAU - Les membres du conseil de la MRC ont résolu de mandater l’Agence des forêts privées de l’Outaouais pour la distribution et l’administration des sommes disponibles au Programme
d’aménagement durable des forêts, pour les années 2015- 2016 (52 299,20$) et 2016- 2017 (52 299,20$), pour la réalisation de travaux sylvicoles sur terres privées, conformément à leur répartition historique.


































































































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