Page 27 - La Gatineau 9 juin 2016
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La Gatineau 9 juin 2016 27 SEMAINE DES PERSONNES HANDICAPÉES
Activités à St-Eugène
Encore    de nouvelles !
MANIWAKI – Grâce à une généreuse donatrice, les élèves des classes Envolée de l’Académie Sacré-Cœur ont pu vivre une belle expérience et redonner au suivant à leur tour.
L’enseignante Lucette
Lacroix a reçu des
sachets de graines de
légumes et de fleurs.
Cette dernière a consulté
sa collègue Rachelle
Martel pour un projet à
faire vivre aux élèves : faire
pousser différents légumes
pour ensuite donner ces plants aux gens dans le besoin. L’enseignante Geneviève Morneau et ses élèves se sont joints au projet.
Celui-ci a commencé à la mi-mars. Les élèves étaient très enjoués et très collaboratifs. Ils ont appris qu’en faisant pousser les légumes, le panier d’épicerie pouvait coûter moins cher. Avec cette information, ils ont mis la main à la pâte en plantant des semis, en les arrosant chaque jour et en repiquant les plants.
Le 31 mai, les élèves ont offert les plants à Mélissa Vachon, chargée de
projet pour la sécurité alimentaire, et Rachel Auger, responsable du Pain quotidien. Ces dernières remettront ces plants aux familles dans le besoin dans la
Vallée- de-la-Gatineau.
Tout en s’occupant de leurs plants, les élèves de la classe de Mme Geneviève ont fabriqué de jolis porte- clés en utilisant des matériaux recyclés. Ils seront vendus prochainement afin d’amasser des fonds pour réaliser des activités.
Les jeunes ont bien collaboré et ont aimé leur expérience de faire pousser des légumes et des f leurs.
MANIWAKI – Vendredi 20 mai, un groupe d’élèves du Centre Notre-Dame-du- Désert/FGA a terminé son expérience Tomatosphère-2016. Il s’agit d’un projet de sensibilisation pédagogique de l’Agence spatiale canadienne.
En 2015, Tomatosphère a
rejoint 19 000 groupes scolaires de partout au Canada et aux États-Unis, dont le Centre Notre- Dame-du- Désert de Maniwaki. Il s’agit d’une expérience scientifique qui a pour but d’examiner les propriétés de germination de graines de tomate, plante qui a été choisie parmi tant d’autres pour son rendement élevé par unité de surface cultivée. Selon les résultats obtenus, l’ASC tirera des conclusions qui faciliteront la planification des missions spatiales de longue durée à destination de la Station spatiale internationale (SSI), de la Lune et de la planète Mars.
En plus de la sensibilisation, le projet vise à instruire et inspirer les élèves sur la démarche scientifique en laboratoire, particulièrement sur les conditions de culture de la tomate. C’est la quatrième année qu’un groupe d’élèves du Centre Notre-Dame-du- Désert, sous la direction de Sinaseli Tshibwabwa, professeur de
Les membres de l’équipe avec, de gauche à droite : Emanuelle Bergeron- Bourque, Émilie Charron, Andrée Barbe et France Corbeil.
math-sciences, participe à cette exaltante expérience.
Cette année, l’ASC avait envoyé deux lots de semences de tomate. Un lot, qui ne sera dévoilé qu’à la fin de l’expérience par l’ASC, a séjourné dans le laboratoire spatial de la SSI ou a été soumis aux conditions de l’espace. L’autre lot, le témoin, a été soumis aux conditions de température et pression normales sur la terre. Du 1er avril au 20 mai 2016, les élèves ont très bien mené leur expérience. Les résultats seront synthétisés et envoyés à l’ASC. En attendant, les élèves participantes ont partagé les plantes afin de continuer l’expérience chez elles.
Prochain projet à l’étude : visiter le Centre spatial John H. Chapman de Saint-Hubert ou faire venir un astronaute canadien à Maniwaki pour une grande conférence.
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
DÉLÉAGE - Massages, soins de beauté, musique, etc. Un beau petit programme avait été concocté lundi par le Centre St-Eugène, pour ses élèves mais aussi la clientèle du Centre Jean-Bosco qui avait également été invitée. Une activité pour les gâter tout en soulignant la Semaine québécoise des personnes handicapées.
Près de 80 personnes étaient réunies, élèves, accompagnateurs et intervenantes des deux centres. Plusieurs activités, animées par des bénévoles, étaient proposées : des soins de beauté, avec le salon Chez Maguy pour la coiffure et Amélie Blais, du salon La Source, pour le maquillage ; des massages avec Philippe Demers ; de l’animation musicale avec Bill Laforêt ; des contes avec Louis Mercier ; un atelier menuiserie, pour fabriquer des porte- clés muraux, avec Matthieu Galipeau de Rénovations MG ; un dîner de hot-dogs accompagné de salades offertes par KZ
Freshmart. Mégane Blanchet Potvin, étudiante, a aussi donné un coup de main, notamment pour offrir de la manucure. Des intervenantes du Pavillon du parc sont également venues rendre visite aux élèves et ont aidé à servir le repas.
«C’est une façon de faire plaisir aux élèves, explique Tracy Montreuil, agente de réadaptation à St-Eugène. Une journée d’activités pour eux, pour les amuser, en cette Semaine des personnes handicapées.»
C’est aussi, ajoute Laëtitia Rocha, enseignante, «une façon de valoriser le travail des élèves, la persévérance, les efforts. Cette activité est supportée par la direction (M. Réjean Potvin) et le personnel de St-Eugène».
La 21e Semaine québécoise des personnes handicapées, qui a pour thème cette année « Ensemble, tout le monde y gagne», a pour porte- parole le chanteur Martin Deschamps. D’ailleurs, pour lancer la journée d’activité, toutes les personnes présentes au Centre St-Eugène ont été invitées à chanter sa chanson «Comme je suis», un appel pour chaque personne handicapée à «m’aimer comme je suis».
▲ Près de 80 personnes étaient réunies, élèves, accompagnateurs et intervenantes des Centres St-Eugène et Jean-Bosco.
UN ARTISTE À L’ÉCOLE
Les élèves découvrent la mosaïque
MANIWAKI - L’artiste professionnel Mathieu Bergeron était en résidence à l’école Woodland la semaine dernière. Durant trois jours, il a guidé les élèves de 4 ans à la 6ème année dans un projet artistique dont l’aboutissement a été l’installation de trois grands panneaux en mosaïque sur un mur de l’école. Le thème de l’œuvre : la contribution des Premières nations, afin de sensibiliser les enfants à ce sujet.
Mathieu Bergeron, de l’atelier Phebus, est venu transmettre un peu de son savoir aux élèves de Woodland dans le cadre du programme La culture à l’école, du ministère de l’Éducation. Il était déjà venu à la Cité étudiante, pour un projet similaire, à deux reprises. «Je suis allé dans 400 écoles à travers le Canada, explique-t-il. Il y a deux semaines par exemple, j’étais en Saskatchewan. Cela fait
13 ans que je pratique la mosaïque artistique et depuis 9 ans je fais des projets collectifs.»
Tous les élèves ont été invités à apporter leur petite pierre à l’édifice. «C’est de la co-création du début à la fin, explique Mathieu Bergeron. Les jeunes ont fait le dessin et l’école a choisi la thématique, c’est une création originale. On retrouve par exemple un capteur de rêves, des poissons, des mocassins, un canot, du sirop d’érable. J’ai appris la base aux enfants, ils m’ont aidé de A à Z. On a fait en trois jours trois panneaux que seul j’aurais faits en trois mois. Ce que j’aime c’est que tout le monde participe, des petits aux plus grands, les profs aussi. À la fin, ils voient l’ampleur de chaque petite part apportée par chacun. C’est un travail d’équipe.»
Outre être sensibilisés à l’art, les enfants ont pu travailler la géométrie et des habilités manuelles.
▲ Mathieu Bergeron, au second plan à droite, entouré de quelques-uns des élèves qui ont participé au projet et d’enseignant(e)s.
Les classes Envolée donnent au suivant
Tomatosphère au
Centre Notre-Dame-du-Désert
Les élèves et les enseignantes, en compagnie de Rachel Auger et Mélissa Vachon qui feront à leur tour la distribution de plants.


































































































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