Page 8 - La Gatineau 22 mai 2014
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8 16 juin 2016 La Gatineau IMPACT-RIVIÈRE GATINEAU
Plus de 800 participants
MANIWAKI - L’Impact-Rivière Gatineau a tenu la semaine dernière son assemblée générale annuelle dans ses locaux du siège administratif, au 270 de la rue Notre-Dame.
En 2015-2016, pour les rencontres individuelles, l’association a reçu 188 hommes, 137 femmes, 88 adolescent(e)s et 65 enfants, donc un total de 478 participants ; pour les rencontres conjugales et familiales, 44 couples et 66 familles, donc un total de 110 participants. Pour les deux groupes en adaptation sociale (groupes fermés) on parle de 84 participants ; pour les groupes ouverts, 146 participants ; pour le volet formation 53 participants. Les deux points de services, à Maniwaki et à Chelsea, ont donc enregistré un grand total de 871 participants.
L’Impact-Rivière Gatineau, centre de services en violence familiale, existe depuis 23 ans. Il s’agit d’un organisme à but non lucratif qui offre des services aux conjoints violents envers leur partenaire et leurs enfants. Il dessert prioritairement la population de Chelsea à Grand-Remous.
Les services offerts sont : une entrevue d’évaluation préalable à la psychothérapie de groupe ; une psychothérapie de groupe pour hommes à toutes les deux semaines, la durée étant établie en fonction de l’évaluation du client ; un service individuel, conjugal et familial faisant suite à la psychothérapie. Les objectifs sont de responsabiliser la personne face à la violence exercée ; cesser le contrôle sur l’autre, aider à lâcher prise ; acquérir des habiletés pour
soulager ses tensions autrement que par la violence ; aider à initier un changement dans son mode de fonctionnement, basé sur le respect de l’autre.
L’association propose aussi
un programme de prévention
en périnatalité et d’acquisition
d’habiletés pour les pères ; fait de la sensibilisation dans la communauté et de la prévention, notamment auprès des enfants et adolescents ; anime des groupes pour une clientèle spécifique comme par exemple les Autochtones ; des projets de développement d’habilités relationnelles et d’exploration du territoire par les activités en groupes ou familiales, avec la clientèle et les
▲ De gauche à droite au second plan : Martin Tessier, Alvin Rodgers, Robert Hewit, Sylvie Cusson, Claude Da Prato, Luc Bélisle, Normand Besner. Au premier plan : Daniel Bernier, Sonia Olsen et Rebecca Lessard (intervenantes), Daniel Séguin, directeur intervenant.
partenaires du réseau social, comme du canot, du vélo camping ou des randonnées.
PROJET DE CAMPING À CAYAMANT
La MRC l’assure : «La procédure est légale»
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
CAYAMANT - Tout comme la municipalité de Cayamant, la MRC est allée chercher un avis juridique, sur recommandation du ministère des Affaires municipales, concernant la procédure utilisée pour autoriser l’implantation d’un terrain de camping au bord du lac Cayamant.
La municipalité de Cayamant avait dans un premier temps décidé de procéder à un changement de zonage sur deux secteurs, en vue de développer son projet de camping et recadrer les usages permis au Mont Cayamant. Elle a alors dû tenir un registre qui a obtenu le nombre de signatures requises pour qu’un référendum soit organisé. Seuls les résidents des zones contigües au projet était autorisées à signer ce registre, comme le prévoit la loi sur l’aménagement et l’urbanisme, mais aussi à se prononcer en cas de référendum. Or, la municipalité aurait souhaité que tous les citoyens de Cayamant puissent avoir voix au chapitre.
«En parallèle à tout ça, nous à la MRC, on a adopté notre vision stratégique et on travaille sur un projet de schéma d’aménagement, explique la directrice générale de la MRC Lynn Kearney. Le type de normes d’urbanisme qui sont en développement à Cayamant, ça va en cohérence avec notre vision stratégique et notre projet de schéma. La municipalité, ne pouvant pas consulter toute sa population, a donc décidé de se tourner vers la MRC dans la mesure où elle sait qu’on va vers ça, c’est-à-dire régulariser au
niveau de l’urbanisme ce secteur-là pour pouvoir permettre des usages tels que ceux projetés par la municipalité. Comme ce projet est cohérent avec notre vision de développement, si c’est fait dans une perspective de développement durable, ce dont on s’assure, on a décidé d’ouvrir le dossier et d’amorcer une modification de schéma. Dans la perception des gens qui sont contre le camping, c’est un contournement. Sauf que, on a juste fait plus vite ce qu’on avait déjà prévu de faire, au lieu d’attendre l’adoption du nouveau schéma d’aménagement, ce qui peut prendre encore un an, un an et demi. On a décidé de régulariser tout de suite au niveau régional car on s’en allait là de toute façon.»
Suite aux plaintes de citoyens mécontents, qui ont déclaré lors de rencontres publiques avoir le sentiment que leurs droits avaient été bafoués, la MRC est allée chercher un avis juridique, même si, comme le précise Lynn Kearney, «légalement on était sûr qu’on avait le droit de procéder ainsi. C’est une procédure reconnue qui est prévue dans la loi sur l’aménagement et l’urbanisme. Au niveau moral, il y avait une préoccupation des élus, mais en même temps ils savaient que l’objectif recherché on l’avait déjà. Les avis juridiques de la municipalité et de la MRC nous ont confortés que oui on faisait juste plus vite ce qu’on avait prévu de faire dans un échéancier plus long et que c’était cohérent avec notre vision, donc nos aviseurs légaux croient qu’un tribunal saisi de la question nous donnerait raison. C’est sûr qu’il y a une perception d’insensibilité envers la population mais c’était pas l’objectif recherché».
Les deux avis juridiques ont été transmis au MAMOT qui a ensuite envoyé une lettre à la municipalité et à la MRC, datée du 11 avril 2016, dans laquelle il est écrit «seul un tribunal saisi de la question pourrait valider, ou invalider, la position de la municipalité et de la MRC et sur cette base statuer sur la légalité de la procédure suivie par celles-ci pour modifier le schéma d’aménagement afin de permettre l’installation d’un terrain de camping sur le territoire de la municipalité de Cayamant. Par conséquent, nous n’interviendrons pas davantage dans ce dossier de plainte et le
considérons clos.»
La municipalité et la MRC vont donc aller
de l’avant. «Le conseil s’est positionné pour aller de l’avant, commente Lynn Kearney. On considère avoir fait nos devoirs pour s’assurer que c’est correct d’aller de l’avant. La décision est prise, même si on sait qu’elle ne fait pas l’unanimité, car le conseil souhaite encourager toutes les initiatives de développement. Des projets comme de l’hébergement en camping, dans une perspective de développement durable, les municipalités comme Cayamant en ont besoin pour la vitalité de leur territoire.»


































































































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