Page 25 - La Gatineau 7 Juillet 2016
P. 25

LaGatineau7juillet2016 25 Un plan de redressement mis en place
MAISON AMITIÉ DE LA HAUTE-GATINEAU
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - La Maison amitié de la Haute-Gatineau a tenu dernièrement son assemblée générale annuelle. L’organisme a terminé l’année avec un déficit de 1 357$, contre 44 056$ en 2015. Une grosse part de ce déficit est liée aux repas communautaires, qui ont été offerts jusqu’en juin 2015, ce qui inclut donc les trois premiers mois de l’année financière qui vient de se terminer (mars à juin 2015). Alors que les charges ont été de 29 106$ pour ces repas, les revenus se sont élevés à seulement 2 479$.
«Comme vous le savez, la Maison amitié a débuté l’année avec un très gros défi qui était de se refaire une bonne santé financière, a expliqué le président du conseil d’administration, Réal Rochon, dans son rapport annuel. Je peux vous garantir que nous sommes sur la bonne route suite à un plan de redressement que l’organisme a mis en place avec l’accord des employés, de la direction et du conseil d’administration. Chacune des personnes concernées a accepté d’y mettre un peu plus du sien. La direction a décidé aussi de changer la méthode d’achat, ce qui a porté fruit puisque simplement au niveau de la nourriture nous avons économisé environ 8 000$. Le conseil d’administration a décidé de redonner la comptabilité à une technicienne comptable en la personne de Louise St-Amour, chose qui s’avère très avantageuse pour l’organisme. En d’autres
mots, nous sommes sur la bonne voie pour revenir à un équilibre budgétaire dans un avenir rapproché.»
La Maison amitié a pour mission d’offrir des services d’hébergement ainsi que des services récréatifs, communautaires et sociaux, aux personnes ayant des problèmes persistants ou temporaires de santé mentale, afin de favoriser et faciliter leur réinsertion sociale et d’améliorer leur qualité de vie. Elle vise aussi à sensibiliser la communauté à propos de la santé mentale. «Selon moi, nous devons mettre plus l’emphase sur la santé mentale et non sur la maladie mentale, insiste le directeur Paul Rochon. Oui c’est vrai que notre clientèle a une santé mentale précaire, mais bien entourée sa santé s’améliore, au même titre qu’une personne avec une santé physique précaire.»
Pour le volet hébergement, l’organisme a enregistré en 2015-2016 quatre hébergements de longue durée (plus de 8 mois), vingt-six occupations de courte durée, trente hébergements au total, 2 302 couchers et 8 201 repas servis. La Maison amitié offre plus qu’un endroit où dormir, il s’agit aussi d’un lieu thérapeutique. En collaboration avec le programme santé mentale du CISSSO, la clientèle y trouve un endroit où se ressourcer. Cette dernière participe, selon ses capacités, aux tâches d’entretien.
L’intervenant organise des plans d’intervention avec chaque personne hébergée et participe aux plans de service individualisés pour une meilleure qualité de vie du client. Il rencontre aussi régulièrement les travailleurs
sociaux du CISSSO en compagnie du client, pour consolider les efforts de chacun. Le programme de soutien interne consiste à offrir de l’accompagnement dans différentes facettes de la vie quotidienne. Avec la collaboration de partenaires, des plans de service individualisés sont mis sur pied afin de prioriser les besoins de la clientèle. Le titulaire de ce poste accompagne les gens aux rendez-vous médicaux. Avec un suivi régulier, des visites à domicile et de l’aide au budget, les gens sont mieux outillés pour vivre en appartement et préserver leur autonomie.
La Maison amitié propose aussi un centre de jour, rue Laurier, pour briser l’isolement de la clientèle. Ouvert du lundi au jeudi, de 8h30 à 15h30, à l’exception des jours fériés, il accueille en moyenne 11 personnes quotidiennement et il y a eu durant l’année 2 066 actes de présence pour 44 personnes différentes. Une nouvelle programmation est proposée au début de chaque mois. Elle comprend divers ateliers offerts par les partenaires du réseau ainsi que des sorties à
l’extérieur, notamment à la cabane sucre grâce au Club Wézi-Wézo et à la CSHBO. Par ailleurs, plusieurs ateliers de sensibilisation sont animés par l’organisme Halte-Femme.
Le centre de jour de la Maison amitié a également proposé de nouveau cette année la classe d’alphabétisation, en partenariat avec la CSHBO, afin de faciliter la réinsertion de la clientèle sur le marché du travail et aux études. Les élèves y apprennent à faire du bricolage, compter, lire, l’hygiène corporelle, cuisiner des repas équilibrés, faire un jardin. Au total, il y a eu 22 inscriptions et la classe se poursuit durant l’été.
À noter que le conseil d’administration de la Maison amitié est composé de Réal Rochon, président, représentant de la communauté ; Elwood Morin, vice-président, représentant de la communauté ; Germaine Morin, représentante de la clientèle ; Jocelyne Johnson, représentante de la communauté ; Sébastien Cadieux-Barbe, représentant du syndicat.
CONSEIL MUNICIPAL DE BLUE SEA
Un mouton, deux poules et les pitbulls
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
BLUESEA-Iln’yapasqueles élèves qui feront leur rentrée en septembre prochain à l’école Reine-Perreault. Un mouton et deux poules les accompagneront pendant cinq mois de leur année scolaire, une initiative de l’enseignante d’une classe spécialisée, Isabelle Clément, également conseillère municipale à Blue Sea.
«Je vais tenter de trouver un partenaire financier afin de construire un abri pour nos trois
invités qui séjourneront à l’école en septembre, octobre et une partie du
mois de novembre 2016 et en mai et
juin 2017. La résolution a été adoptée ce soir (lundi). Nul doute
que nos trois invités sauront intéresser nos jeunes élèves», précise Isabelle Clément.
Les pitbulls
Le maire de Québec, Régis Labeaume, ne
sait plus sur quel pied danser avec la présence de pitbulls sur le territoire de «sa» ville. Il a viré capot lundi en affirmant qu’il n’était
plus certain de permettre ou non la présence de pitbulls à Québec.
Cela n’a pas empêché les élus de Blue Sea d’adopter un avis de motion en vue d’analyser la possibilité d’adopter un règlement visant à interdire la présence de
cette espèce de chien sur le territoire de la municipalité.
«Nous allons prendre le temps de bien analyser la règlementation adoptée par les villes de Québec et Gatineau concernant les pitbulls.
Tous sont au courant des récents évènements concernant les pitbulls. Nous voulons nous assurer que nous prendrons la bonne décision. Le sujet sera à
nouveau inscrit à l’ordre du jour de notre séance du mois d’août. Nous serons alors en mesure de confirmer ou d’infirmer l’adoption d’un règlement municipal à cet effet», précise le maire, Laurent Fortin.


































































































   23   24   25   26   27